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Vendredi 29 Novembre 2019

Le Sénat rejette le budget de la sécurité civile

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2020, les sénateurs ont rejeté par deux fois le budget de la sécurité civile. Pour leur vice-présidente Catherine Troendlé, il n’est pas à la hauteur des besoins, alors que les sapeurs-pompiers dénoncent un système à bout de souffle.
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« La sécurité civile est devenue le parent pauvre de la sécurité. » Que ce soit en commission des lois ou en séance publique, face au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, Catherine Troendlé, vice-présidente du Sénat insiste : le budget alloué à la sécurité civile pour 2020 n’est pas à la hauteur des besoins.

Dans son avis rendu à la commission des lois, la sénatrice du Haut-Rhin, également présidente du Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires (CNSPV), et vice-présidente de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS) souligne un budget stagnant, « décevant », qui représente à peine 2,5% des crédits alloués à la mission « sécurités ».

Le projet de de finances 2020 prévoit ainsi 519,47 millions d’euros, contre 532,12 millions d’euros en 2019. Insuffisant selon la sénatrice, tandis que les attentes et les besoins de la sécurité civile sont prégnants. Pour rappel, à l’initiative d’une intersyndicale, une partie des sapeurs-pompiers sont en grève depuis le début de l’été. Ils revendiquent une revalorisation salariale et une meilleure reconnaissance de leur travail.

Parmi les préoccupations de l’élue, les investissements des Services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) « en souffrance », « quasiment plus soutenus par l’Etat ». La sénatrice a mis en cause la réforme de 2016 de la prestation de fidélisation et de reconnaissance versée aux sapeurs-pompiers volontaires. « Elle s’est traduite par une diminution significative du montant de la participation versée à ce titre par l’Etat aux départements, en contrepartie de l’abondement d’un fonds à hauteur de cette économie dédiée au soutien aux investissements structurants des Sdis. L’idée était de rendre à la sécurité civile ce qui appartenait à la sécurité civile. Cet engagement logique n’a tenu qu’une seule année. Depuis lors, les économies restent mais le montant du fonds n’a lui cessé de diminuer », a-t-elle déclaré, dénonçant un «hold-up ».

Sécurité des sapeurs-pompiers
La sénatrice en a profité pour rappeler l’importance d’agir pour préserver le modèle de sécurité civile français menacé par l’arrêt Matzak et la directive européenne de 2003 sur le temps de travail. « Vous avez indiqué en audition vouloir exploiter les dérogations offertes par la directive de 2003 sur le temps de travail. Mais c’est une solution de facilité qui aura pour seule conséquence d’entériner le fait que les sapeurs-pompiers volontaires sont bel et bien des travailleurs. La seule solution pérenne est l’adoption d’une directive européenne ad hoc destinée à l’engagement citoyen. Ce projet est écrit et attend votre soutien. » Elle a aussi souligné l’urgence de développer les plateformes d’appel communes au Sdis et au Samu pour faire baisser la pression opérationnelle sur les sapeurs-pompiers.

En somme, « le compte n’y est pas ». « Je vous demande une chose simple, évidente, frappée de bon sens : rendez à la sécurité civile et aux pompiers l’argent qu’ils vous ont fait économiser et fléchez-le en priorité vers les investissements nécessaires pour assurer leur sécurité. »

Au sujet de la sécurité justement, la mission d’information dédiée à ce sujet, et dont Catherine Troendlé est rapporteure, devrait présenter son rapport le 11 décembre.

Article de Public Sénat publié le 29 novembre 2019.


Jeudi 21 Novembre 2019

La commission des lois du sénat déplore l’insuffisance des crédits de la mission « sécurités » pour 2020 et s’inquiète des conditions de recrutement des forces de sécurité et de l’avenir des sapeurs-pompiers volontaires

La commission des lois du Sénat a donné, le 20 novembre dernier, un avis défavorable à l’adoption des crédits de la mission « Sécurités » du projet de loi de finances pour 2020. S’agissant du budget des forces de sécurité, en dépit d’une nouvelle progression à hauteur de 3,7 % en autorisations d’engagement et de 3,9 % en crédits de paiement à périmètre constant, la commission a regretté les choix du Gouvernement, qui poursuit le renforcement des effectifs mais néglige l’amélioration des conditions de travail et d’action opérationnelle des policiers et gendarmes.

Selon Henri Leroy, rapporteur pour avis, la forte augmentation des dépenses de masse salariale, liée à la création de 1 888 emplois supplémentaires et au financement de mesures catégorielles nouvelles, est mal maîtrisée et génère des déséquilibres importants dans l’allocation des moyens budgétaires. Manifestement sous-budgétées, les dotations de fonctionnement et d’investissement sont en effet devenues de véritables variables d’ajustement. Selon le rapporteur, « l’efficacité des forces de sécurité ne dépend pas uniquement de leur nombre, mais également de la qualité de leur équipement. Il est illusoire de penser que l’accent mis sur le recrutement, sans augmentation suffisante des crédits de fonctionnement et d’intervention, suffira à préserver leur capacité d’action au bénéfice de la sécurité de nos concitoyens ».

En outre, la forte hausse des effectifs risque d’amener les dispositifs de recrutement et de formation des forces de l’ordre, déjà fortement mobilisés depuis 2015, à saturation. Outre l’insuffisance des moyens alloués aux écoles, il y a lieu de s’inquiéter de l’appauvrissement des viviers de recrutement et de la difficulté à maintenir des niveaux de sélectivité élevés dans les concours de la police et de la gendarmerie.

Catherine Troendlé, rapporteur pour avis des crédits de la sécurité civile, a pour sa part déploré « un budget qui stagne, alors que les crédits budgétaires consacrés à la sécurité civile représentent moins de 2,5 % des crédits alloués à la mission "Sécurités" ».

Les attentes et les besoins de la sécurité civile sont, eux, bien présents : les investissements des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) sont toujours en souffrance et la disparition progressive de la dotation de soutien aux investissements structurants des SDIS constitue un véritable « hold-up ».

La commission a marqué son inquiétude quant aux incidences de la décision "Matzak" rendue par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), reconnaissant la qualité de travailleur à un sapeur-pompier volontaire belge. Comme l’a indiqué Catherine Troendlé, « le statut du sapeur-pompier volontaire est au cœur du modèle français de sécurité civile. Il doit urgemment être sauvegardé. Or, plus d’un an et demi après ce jugement, aucune solution n’a été mise en œuvre et l’ombre mortifère de cette jurisprudence plane toujours sur le volontariat français ».

Selon Philippe Bas, président de la commission : « Le Gouvernement doit donner des réponses précises sur les actions qu’il entend mener au niveau européen, afin que cette jurisprudence ne remette pas en cause un modèle spécifique à la France en matière de sécurité civile, qui a fait la preuve de son efficacité ».

Ces crédits seront examinés par le Sénat en séance publique le jeudi 28 novembre 2019.

M. Philippe Bas (Les Républicains – Manche) est président de la commission des lois.
M. Henri Leroy (Les Républicains – Alpes-Maritimes) est rapporteur pour avis des crédits de la mission « Sécurités », hors sécurité civile.

Mme Catherine Troendlé (Les Républicains – Haut-Rhin) est rapporteur pour avis des crédits relatifs à la sécurité civile de la mission « Sécurités ».


Article publié dans le journal Edubourse le 21 novembre 2019.


Mercredi 20 Novembre 2019

La commune reçoit un prix pour son plateau sportif

image C’est le 13 novembre, dans les salons de Boffrand de la présidence du Sénat, à Paris, en présence de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, et de la vice-présidente du Sénat, Catherine Troendle, que Jean-Luc Darmanin et Thomas Domenger ont reçu, pour la commune de Saint-Pargoire, le “Territoria” de bronze 2019 dans la catégorie Aménagement de l’espace public - urbanisme, pour "le développement des sports urbains sur un plateau sportif", pour le skatepark et le city stade, initiative innovante sélectionnée parmi 220 dossiers de la France entière par les comités d’experts, puis soumise aux votes des jurés.

"Le prix Territoria permet de mettre en lumière des initiatives locales exceptionnelles. Élue moi-même, je connais les difficultés rencontrées et le manque de reconnaissance", a déclaré Catherine Troendle, vice-présidente du Sénat et présidente de l’observatoire Territoria, remerciant au pasage "les collectivités qui ont partagé leurs projets innovants. Ces initiatives sont toutes stimulantes et démontrent, plus que jamais, la volonté farouche des collectivités de participer à l’intérêt général", a-t-elle conclu.

L’ensemble des équipes de la commune de Saint-Pargoire peuvent être associés à ce prix.


Article publié dans le journal Midi Libre le 20 novembre 2019.


Mardi 19 Novembre 2019

Vertou. Prix Territoria : Vertou sur le podium avec Lyon et Paris

image Le maire, Rodolphe Amailland, reçoit le prix Territoria, au Sénat. | OUEST-FRANCE--
Entre Lyon, médaille d’or pour la mise place d’un système cartographique interactif, et Paris, médaille de bronze pour une action éducative et sociale, intitulée Agir ensemble pour les enfants, la ville de Vertou a reçu la médaille d’argent du prix Territoria l’argent, pour Grandir ensemble.

Chaque année, l’association des maires de France récompense, ainsi, des réalisations « innovantes, qui font un bon usage des deniers publics et aussi qui peuvent inspirer d’autres collectives ».

Dans sa catégorie Pilote, Vertou se retrouve donc sur le podium, entre les deux grandes métropoles. Mercredi, Rodolphe Amailland était donc dans les salons du Sénat pour recevoir le prix des mains de Catherine Troendle, vice-présidente du Sénat, en présence de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires.


Article publié dans le journal Ouest France le 19 novembre 2019


Dimanche 17 Novembre 2019

L’extension de l’école Schweitzer inaugurée

Une centaine de personnes a répondu à l’invitation de la commune de Village-Neuf pour l’inauguration de la nouvelle extension de l’école Schweitzer.

Les enfants ont été à l’honneur, et c’est bien normal, pour l’inauguration de l’extension de l’école Albert-Schweitzer de Village-Neuf, ce samedi matin. Il y a eu du clavier, grâce aux élèves de l’école de musique. Clara, en deuxième année, Aurélien, en troisième année, et Inissia, en cinquième année, ont montré ce qu’ils ont déjà pu apprendre. Ce sont ensuite cinq jeunes du conseil municipal des enfants qui ont lu des poèmes, tous en lien avec l’école : Assia, Tristan, Milena, Clara et Roxane.

Le maire, Bernard Tritsch, a rappelé les raisons de cette extension, qui a abouti après 16 mois de travaux : en sept ans, l’école élémentaire est passée de quatre à six classes dans le bâtiment Schweitzer. Techniquement, l’école pouvait absorber cette augmentation, d’autant plus que les effectifs se sont stabilisés depuis 2015. Mais il n’y avait plus de marge de manœuvre, pas d’espace pour diversifier les activités, et restaient les soucis d’accessibilité (normes handicapés). D’où la volonté du conseil de réaliser une rénovation et une extension de l’école…

Cette dernière a été lancée en mars 2017, par le conseil, avec l’approbation d’un programme technique détaillé. Village-Neuf a une nouvelle fois choisi de faire confiance à Michel Poulet, architecte bas-rhinois qui avait déjà signé l’extension de la mairie. Ce dernier a été associé au Haut-Rhinois Léonard Dosda – la sénatrice Catherine Troendlé, présente, a souri : « Quand un Haut-Rhinois et un Bas-Rhinois travaillent ensemble, c’est toujours bon pour l’Alsace. »

L’avant-projet définitif a été approuvé en février 2018 par le conseil, avec un projet affiné : de nouvelles salles de classe et une bibliothèque, sans compter une mise aux normes globale des installations.

Village-Neuf, a souligné Bernard Tritsch, a financé les travaux sans emprunt : 1,36 million d’euros HT. Alors que Saint-Louis agglomération a été seule à verser une subvention. Le maire regrette notamment l’absence d’engagement de l’État, « pour un programme portant sur l’éducation, axe prioritaire de la politique nationale. » Et que, de plus, la commune ne perçoit plus la part forfaitaire de la dotation globale de fonctionnement (400 000 euros), et qu’elle doit payer des pénalités à cause du manque de logements sociaux (200 000 euros). Soit 600 000 euros chaque année…

Mais hier, l’heure était à la fête pour une école élémentaire désormais « pourvue d’un nouvel outil offrant de meilleures conditions pour l’enseignement des élèves accueillis », a indiqué Bernard Tritsch, qui a aussi remercié l’ancienne adjointe Colette Bernhard qui a porté le projet.

Article des DNA publié le 17 novembre 2019.


Vendredi 15 Novembre 2019

Rouffach | Avenir de Mahle-Behr Le maire mobilise les parlementaires

Vendredi 8 novembre, Jean-Pierre Toucas, maire de Rouffach, a reçu Catherine Troendlé, sénatrice et vice-présidente du Sénat, Jacques Cattin et Eric Straumann, députés, Anne Sander, députée européenne, Lucien Muller, conseiller départemental, Sophie Jambon, de la cellule économique de la Région Grand Est, et Éric Thoumelin de l’Adira, pour évoquer avec eux l’avenir de Mahle-Behr.

Pour Jean-Pierre Toucas, la situation actuelle nécessite une mise en action de tous les acteurs du territoire. Ensemble, les partenaires ont rencontré la direction de l’entreprise et ont pu avoir confirmation de la situation à laquelle l’entreprise est confrontée et qui a débouché sur la mise en place d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) concernant 236 employés (lire nos précédentes éditions).

La délégation a ensuite rencontré l’ensemble des représentants syndicaux à la mairie de Rouffach, qui ont exprimé leurs craintes face à l’annonce de ce 3e PSE. Lors de cet échange très positif, la représentation syndicale a pu prendre acte de l’écoute attentive des élus et des invités en charge de la compétence économique. Chacun a ainsi pu prendre connaissance des différents dispositifs mis en place par la Région, le Département et l’Adira pour accompagner l’entreprise et les salariés dans une période de crise telle que celle que traverse le groupe Mahle-Behr. L’objectif étant de trouver les solutions utiles à chaque employé en situation d’évolution professionnelle et d’éviter au maximum les licenciements secs.

Enfin, le maire de Rouffach a été chargé de suivre l’accompagnement des personnels en liaison avec toutes les personnes présentes, la Région et l’Adira. De nouvelles rencontres sont d’ores et déjà programmées.


Article paru dans le journal L'Alsace le 15 novembre 2019


Mercredi 13 Novembre 2019

Le pressoir nouveau est arrivé à la Maison de la nature

C’est un nombre impressionnant d’élus locaux qui a entouré l’inauguration de l’espace rénové et agrandi du pressoir de la maison de la nature d’Altenach, preuve s’il le fallait de son intérêt croissant.
C’est au président de la Com-com Sud-Alsace-Largue, Pierre Schmitt, que revint l’honneur d’ouvrir la série des discours. Après les remerciements d’usage, il en vint à expliquer les dysfonctionnements automnaux du pressage des pommes par les particuliers dus à l’encombrement et au manque de fonctionnalité des installations. « Cette activité, certes saisonnière, méritait d’être repensée. Vu l’intérêt croissant pour cette activité, un appel à financement des contrats de Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV) a été lancé pour améliorer le fonctionnement du pressoir et augmenter les capacités de rangement du matériel. »

Le PETR s’est chargé du suivi du dossier de financement avec l’implication active du président François Eichholzer et son vice-président Bernard Ley pour cette subvention nationale créée à l’époque par Ségolène Royal. Le cabinet d’architecture Daniel Munck a été choisi pour la conception et le suivi des travaux. L’agrandissement a été parfaitement intégré à l’ensemble existant (ossature bois et toit végétalisé), le local a été réorganisé avec l’instauration d’un flux unique de l’arrivée des pommes à la sortie des bouteilles. Cette année ayant été très pauvre en pommes, seul un petit millier de litres a pu être pressé contre 45 000 à 50 000 les bonnes années !

Un large consensus
Un large consensus s’est fait autour de ce lieu de sociabilité et de rencontre tout d’abord avec les mots du directeur, Eric Ausilio, qui n’a pas omis de citer la centaine d’animateurs bénévoles qui font la force de la maison de la nature. Cet endroit est le symbole de la prise de conscience du public de l’intérêt des vergers, de la biodiversité qu’ils abritent et du « consommer local ». François Eicholzer, deuxième orateur du jour, s’est réjoui de voir l’arboriculture et ses associations regagner l’intérêt des Sundgauviens, qui, enfin, prennent conscience de la valeur de notre territoire. Il a dit vouloir être toujours actif pour défendre ce genre de projet qui englobe la défense des vergers, de l’environnement et de la production locale. Rémy With, vice-président du Conseil départemental du Haut-Rhin et cofondateur, avec Daniel Dietmann, de la maison de la nature, est brièvement revenu sur l’historique du pressoir dont nous sommes à la « version III », où est privilégiée l’efficacité. « Et quel bonheur de pouvoir rentrer avec le jus de ses propres pommes » ! Le conseiller régional Laurent Wendlinger a dit avec humour (et peut-être une certaine réalité) que c’était bien la première fois qu’il assistait à une inauguration où les délais et les coûts ont été respectés et où des fonds nationaux arrivent dans le Sundgau ! Très en verve, il a rajouté : « Continuons à avoir cette culture du consommer local, j’aimerais tant ne plus voir de jus d’orange à nos réceptions, mais des produits du Sundgau ! » Catherine Troendle, la sénatrice, y a été de son ardeur poétique pour décrire les couleurs de l’automne et les parfums des pommes de son enfance. Elle a rappelé que la maison de la nature avait fêté ses vingt ans cette année : « Quelle belle montée en puissance, bravo aux dirigeants et aux bénévoles ! »

Eric Ausilio a ensuite fait visiter les nouveaux espaces et des bénévoles ont procédé à un pressurage avec notamment Francis Bourgoin, tout jeune retraité et animateur de longue date. Le jus de pomme de l’amitié, fraîchement pressé, a été partagé et apprécié !


Quelques chiffres

Coût total : 152 509, 32 euros. Subvention TEPCV : 100 000 euros. Reste à charge : 52 509,32 euros dont 65 % subventionnés.


Article des DNA publié le 13 novembre 2019


Mercredi 13 Novembre 2019

Hommage et médailles

La commune d’Attenschwiller s’est souvenue des combattants morts pour la France durant la Grande Guerre. Cette cérémonie fut aussi l’occasion d’honorer les personnes méritantes du village : sapeurs-pompiers, donneurs de sang, le maire Denis Wiederkehr et son adjoint Adrien Kunkler.

Faisant suite au dépôt de gerbes au pied du monument aux morts en mémoire des combattants tombés au champ d’honneur, le maire d’Attenschwiller, Denis Wiederkehr, a rappelé : « N’oublions pas le sang versé pour notre liberté et que la paix persiste après cette guerre effroyable. »

Cette cérémonie commémorant l’Armistice du 11 novembre 1918 fut aussi l’occasion de mettre à l’honneur les personnes méritantes de la commune qui se dévouent tout au long de l’année au service de leurs concitoyens, qui font don de leur capacité et de leur temps.

La cérémonie a été rehaussée par la présence du chœur d’hommes Liederkranz, de la chorale Sainte-Cécile et de la musique Liberté.

Six pompiers promus

L’adjudant-chef Olivier Schneberger, responsable du corps communal des sapeurs-pompiers d’Attenschwiller/Michelbach-le-Haut, a honoré Bertrand Wurth qui prend sa retraite après vingt-cinq années de service. Il reçoit l’appellation de caporal honoraire.

Cinq autres sapeurs-pompiers ont été promus au grade supérieur : le sapeur de 1re classe Thiébaut Muespach devient équipier à la suite de sa formation, le 1re classe Ahmet Podgora décroche le grade de caporal, le caporal Jérémy Baumann le grade de caporal-chef, le caporal Régis Starck le grade de caporal-chef et le caporal Florent Lastcha le grade de caporal-chef.

Les donneurs de sang ont aussi été médaillés : Céline Hotton (25 dons), Raphaëlle Robert, Guy Halblitzel (dix dons), Eva Allemann, Laura Bilger et Audrey Werstermann (trois dons).

Le maire et son premier adjoint médaillés

La sénatrice Catherine Troendlé a ensuite rendu un vibrant hommage à deux personnalités incontournables de la commune d’Attenschwiller : Adrien Kunkler, le premier adjoint, et Denis Wiederkehr, le maire.

Adrien Kunkler a été épinglé de la médaille d’honneur régionale, départementale et communale, échelon vermeil, « Adrien, depuis trente années, contribue à la prospérité et au bonheur de ses concitoyens. Une collaboration régulière. C’est un fidèle et un sage non dénué d’humour. »

Denis Wiederkehr, maire d’Attenschwiller depuis 1989 et élu depuis 1983, a été épinglé de la médaille d’honneur régionale, départementale et communale échelon or. La sénatrice Catherine Troendlé a souligné le parcours de Denis Wiederkehr et son implication sans faille au sein de sa commune et des hautes responsabilités dans les différentes communautés de communes : « Bien au-delà d’un collègue élu, Denis est devenu un ami sincère. Je reconnais ses compétences, sa droiture et sa rigueur. Il a toujours su se montrer à la hauteur de ses engagements et au service des autres. »

Article des DNA publié le 13 novembre 2019.


Mercredi 13 Novembre 2019

La ville se souvient

Plus d’un siècle nous sépare à présent du Traité de Versailles du 28 juin 1919, mettant un terme définitif aux combats meurtriers de la Grande Guerre. Saint-Louis se souvient, Saint-Louis n’oublie pas, hier comme aujourd’hui.

Avec les premières lueurs de la nuit venue, la flamme du Souvenir au monument aux morts a été ravivée le lundi 11 novembre par le sous-préfet de Mulhouse, Jean-Noël Chavanne et le maire de Saint-Louis, Jean-Marie Zoellé.

Sacrifiant au devoir de mémoire, la cérémonie a été orchestrée pour la première fois par le lieutenant Stéphanie Wafflart, succédant au micro à Albert Elser, sur fond de monument aux morts. La lecture du message ministériel par le sous-préfet de Mulhouse a précédé le dépôt des trois gerbes, notamment par Catherine Troendlé, vice-présidente du Sénat, René Danesi, sénateur du Haut-Rhin, Max Delmond, vice-président du conseil départemental, maire de Folgensbourg, entourant le sous-préfet et le premier magistrat communal.

Suivant le protocole bien établi, c’est en défilé, aux ordres du commandant Alain Bettinger, ouvert par la fanfare de cavalerie des Hussards d’Altkirch, des cuivres de l’Orchestre d’harmonie de Saint-Louis, la batterie-fanfare de Bourgfelden, dirigés respectivement par Jean-Claude André et Émilie Chabrol, ainsi que les membres du groupe folklorique Les Trois Lys, que les officiels, les porte-drapeaux, les anciens combattants et les soldats du feu ont rejoint la salle des fêtes du Forum.

Article publié par les DNA le 13 novembre 2019.


Mardi 12 Novembre 2019

Ranspach-le-Bas/Michelbach-le-Bas | Promotions Des galons pour les pompiers

L’heure était aux promotions, samedi, au sein du jeune corps de première intervention intercommunal de Ranspach-le-Bas Michelbach-le-Bas.

Les pompiers volontaires promus, au sein d’un corps intercommunal très actif. Photo L’Alsace /P.-B.M.
Ayant choisi d’endosser l’uniforme depuis le 10 novembre 2007, le sergent-chef Marie Zimmermann, l’un des deux éléments féminins du corps, est nommée au grade d’adjudant de sapeurs-pompiers volontaire. « Il s’agit de la première femme nommée à ce grade dans le corps ! », a souligné le chef de corps, Franck Muller, relevant « également son double engagement, à Saint-Louis, depuis un septennat ».

Le même grade a été conféré au sergent-chef Emmanuel Volenti. Engagé dans un premier temps à Dannemarie, le nouvel adjudant a rejoint le corps de Ranspach-le-Bas en 1996.

Le caporal David Habé, engagé depuis le 2 juin 2006, s’est vu remettre les galons de sergent. Quant à Florian Zwingelstein, il reçoit l’appellation de sapeur de première classe. Au terme de cinq années de formation dispensée par les Jeunes sapeurs-pompiers de la Porte du Sundgau, l’intéressé a rejoint le corps intercommunal dès le 1er mars 2019.

Fort de 32 sapeurs-pompiers, le CPII (centre de première intervention intercommunal) de Ranspach-le-Bas/Michelbach « est digne d’exemplarité des engagements déployés au service de toute une collectivité, à présent élargie. Avec une légitime fierté, je porte cet exemple, haut et fort en France, militant plus que jamais pour le volontariat. Ce qui est possible ici doit l’être ailleurs », n’a pas manqué de relever la sénatrice Catherine Troendlé, en sa qualité de présidente du Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires.

Article du journal L'Alsace publié le 12 novembre 2019.


Mercredi 6 Novembre 2019

Agnès Matter-Balp récompensée pour son engagement

Agnès Matter-Balp a été honorée des insignes de Chevalier de l’Ordre du Mérite agricole. La cérémonie, présidée par Michel Habig s’est déroulée dimanche dans les locaux de la Maison de la nature du vieux canal à Hirtzfelden. L’ordre du Mérite agricole a été créé en 1883 par le ministre de l’Agriculture Jules Méline. Il récompense les personnes qui se distinguent au service de la France dans les secteurs agroalimentaires, de la forêt et de la nature. Dans son allocution l’élu est revenu sur le parcours professionnel d’Agnès Matter-Balp, en citant sa générosité et sa détermination, deux mots qui selon lui la caractérise. « Après des études en informatique à l’IUT de Belfort, elle a œuvré au sein de la SCPA de Mulhouse, à la Caisse Régionale du Crédit Agricole de Colmar, à l’AGI de Mulhouse. Elle a poursuivi son parcours professionnel en Suisse, à Bâle durant 20 années chez Ciba-Geigy, Novartis et IBM, des entreprises qui ont toutes des liens avec l’agriculture », a souligné l’intervenant.
Défense des territoires ruraux

Élue maire de Hirtzfelden en 2008, elle est réélue en 2014 et participe avec succès, au côté de Michel Habig, aux élections cantonales de 2011 et 2015.

Sa gestion dynamique de la forêt communale du Rotleibé et du Niederwald a été saluée notamment au niveau des lots de chasse et des relations entre chasseurs, forestiers et la population. Comme ses capacités de transmettre aux enfants la richesse de l’environnement en privilégiant les projets éducatifs de la Maison de la nature. À citer encore l’engagement d’Agnès Matter-Balp au sein de l’association Accueil des Enfants de Tchernobyl, dont elle assure la vice-présidence depuis 2018 : « Une belle illustration de votre humanisme, a renchéri Michel Habig. Grande implication, esprit d’ouverture, souci constant du travail bien fait, le tout avec modestie et bienveillance, je veux croire que les insignes de Chevalier dans l’Ordre du Mérite agricole ne feront que renforcer votre satisfaction, sans pour autant vous départir de votre simplicité ».

Très émue par toutes ces remarques la concernant, Agnès Matter-Balp a remercié Michel Habig et toutes les personnes qui se sont associées à cet hommage, Catherine Troendlé, la conseillère départementale Betty Muller, Daniel Merignargues le sous-préfet de Thann Guebwiller, Frédéric Goetz de la Communauté de communes du Pays de Brisach, les maires des environs et les personnalités du monde agricole et de l’ONF : « Merci à vous pour votre gentillesse et votre soutien ».


Article des DNA du 6 novembre 2019.


Lundi 4 Novembre 2019

En diagonale

Sénatrice (LR) du Haut-Rhin, Catherine Troendlé (photo) a été scandalisée par les propos tenus mardi dernier par son collègue Jean-Louis Masson, sénateur (non inscrit) de la Moselle. Pour mémoire, celui-ci n’a pas hésité à comparer les femmes voilées à des « sorcières d’Halloween ». Verdict sans appel de Catherine Troendlé : « C’est honteux ! Après de tels propos, il ne mérite plus d’être parlementaire. Hélas, on n’a aucun moyen de sanction. ».

Article paru dans les DNA le 4 novembre 2019.