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Jeudi 31 Octobre 2019

Signes religieux ostentatoires : les positions des sénateurs alsaciens

Les neuf sénateurs alsaciens affichent les avis les plus divers à propos de la proposition de loi adoptée mardi dernier par la chambre haute, « tendant à assurer la neutralité religieuse des personnes concourant au service public de l’éducation ».

Quatre pour, trois contre et deux abstentions : la proposition de loi « tendant à assurer la neutralité religieuse des personnes concourant au service public de l’éducation », adoptée mardi dernier par la chambre haute - non sans débats -, divise jusqu’aux neuf sénateurs alsaciens. Non que la ligne de clivage soit classiquement droite/gauche : André Reichardt, sénateur (LR) du Bas-Rhin, est l’un des trois seuls sénateurs de son groupe à s’être opposés au texte, tandis que ses collègues alsaciens René Danesi, Guy-Dominique Kennel, Esther Sittler et Catherine Troendlé ont voté en sa faveur.


« Poser un principe qui soit le même pour tout le monde »

Coup de com’ ? Le soupçon fait bondir Catherine Troendlé : « Elle ne sort pas d’un chapeau, cette proposition de loi ! Ce n’est pas une démarche opportuniste… Une autre, similaire, a déjà été votée en mai dernier sur proposition de mon collègue de l’Oise Jérôme Bascher, mais elle a été supprimée par l’Assemblée nationale. Ce qu’on veut juste, c’est poser un principe qui soit le même pour tout le monde ; donner les mêmes règles à tous les directeurs d’école, aujourd’hui laissés à eux-mêmes sur le sujet. »









Article des DNA paru le 31 octobre 2019


Dimanche 13 Octobre 2019

Les anciens thermes métamorphosés à Neuwiller

Samedi 12 octobre avait lieu l’inauguration officielle du pôle civique de Neuwiller. Un chantier colossal de 14 mois, qui apporte un nouveau souffle à cette commune de 550 habitants.

Cette fois-ci c’est la bonne ! L’inauguration du pôle civique de Neuwiller, ce samedi 12 octobre, referme un chapitre historique pour cette commune de 550 habitants. La fermeture des termes, l’impossible vente du site, la menace de fermeture de l’école maternelle… Au moment de couper le ruban tricolore, sous un soleil radieux, ces péripéties semblaient être loin derrière Alain Escalin, maire de la commune.

Devant une centaine de personnes, et sous la musique de la fanfare des sapeurs pompiers de Helfrantzkrich, il a fait part de son émotion quant à l’aboutissement de ce projet pharaonique. « Dans une vie de premier magistrat, il est très rare d’inaugurer une mairie et une école. C’est un grand honneur pour moi d’avoir contribué à donner aux enfants un lieu pour construire leur avenir. »

Les élus et représentants de l’État, à savoir Patricia Schillinger, Catherine Troendlé et René Danesi (tous trois sénateurs du Haut-Rhin), Christèle Willer (vice-présidente de la région Grand Est), Pascale Schmidiger (vice-présidente du conseil départemental du Haut-Rhin), et Max Delmond (conseiller départemental), ont salué la ténacité et l’engagement des équipes municipales dans ce « projet d’avenir et novateur ».

Adieu les thermes

Le processus de réhabilitation des thermes historiques en complexe civique a été initié au moment du grand débat, a rappelé le maire. « Ce bâtiment a fait couler beaucoup d’encre, et le projet en lui-même nous a donné quelques sueurs froides et des nuits blanches. » De ce passé de sources thermales ne restent aujourd’hui qu’une stèle, sur le parking du pôle civique, le bâtiment en lui-même… et quelques regrets.

« L’eau est là, sous nos pieds. Plusieurs de mes concitoyens auraient aimé comme moi redonner vie à ce complexe thermal », regrette un Neuwillerois venu visiter les locaux. « Mais c’est la vie… et puis au moins les enfants ont une belle école. »

Un lieu de vie

Et quelle école ! Des couleurs vives, d’immenses fenêtres, de grands tableaux… En arrivant à Neuwiller en septembre, Cyrielle Feuillade n’en a pas cru ses yeux. « C’est déjà rare d’arriver dans une école neuve, mais alors là… C’est lumineux, il y a beaucoup d’espace. J’étais impressionnée. » Les 44 élèves de l’école communale sont répartis entre la maternelle et le primaire, dans deux salles différentes. Les classes sont séparées par une salle intermédiaire, pour encore plus de flexibilité. « Cet espace supplémentaire et le fait que les classes soient spacieuses nous donnent beaucoup de liberté. On peut créer un coin lecture, laisser les plus grands travailler en autonomie… On a même un espace informatique ! », s’enthousiasme l’institutrice.

Les locaux municipaux et l’accueil périscolaire font également partie du lot. Ici pas de séparation frappante entre les structures, le long couloir semble même les relier entre elles, pour une citoyenneté et un vivre ensemble transversaux.

Un bâtiment high-tech

La façade « rideaux » et ses immenses fenêtres aux touches colorées donnent à l’ensemble une vraie harmonie. « Les élus tenaient vraiment à ces fenêtres, c’est un gage de l’histoire du bâtiment. Mais elles nous ont donné du fil à retordre », confie Carine Edel. Avec son collègue Bernard Zigler, tous deux du cabinet d’architecture SLBE architectes, les deux maîtres d’œuvre ont relevé le défi. « On a installé des stores motorisés, coloré certaines vitres vivifier le bâtiment… l’important c’était que les enfants y soient aussi bien en été qu’en hiver. » Le bâtiment, chauffé au bois, est également équipé d’éclairages intelligents, qui calculent l’intensité à laquelle ils doivent s’allumer, en fonction de la luminosité apportée par les fenêtres.

Coût de l’opération : 1,5 million d’euros, financés à hauteur de 665 000 € par l’État, le Département et l’ Ademe, la Région, la CAF, les sénateurs et le député du Haut-Rhin. « C’est un chantier colossal pour une petite commune comme la nôtre », confie Alain Escalin. « Mais il va nous permettre d’améliorer la qualité de vie de nos concitoyens, en assurant un meilleur service de proximité. »

Article du journal L'Alsace paru le 13 octobre 2019.


Vendredi 11 Octobre 2019

Ranspach-le-bas Le conseil municipal à Paris

image À l’invitation du maire de Ranspach-le-Bas, Sandra Muth et sous le haut-patronage de Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin, vice-présidente du Sénat, une délégation d’élus du conseil municipal de Ranspach-le-Bas s’est rendue, les 3 et 4 octobre à Paris, afin de visiter les institutions politiques françaises. À leur arrivée au Sénat, ils ont été accueillis par la vice-présidente Catherine Troendlé, également conseillère municipale de Ranspach-le-Bas. Durant leur visite, ils ont pu assister à une partie de la séance présidée par Catherine Troendlé. Toujours dans l’objectif de découvrir l’histoire et le fonctionnement des institutions politiques françaises, une visite de l’Assemblée nationale, le lendemain, s’imposait ainsi qu’une visite de l’Hôtel de ville de Paris. Quelques moments distrayants ont également ponctué cette escapade parisienne dont un tour de la ville en 2 CV et une soirée au théâtre pour une pièce intitulée On est là ! Présidentielle 2027.

Article publié dans le journal L'Alsace le 11 octobre 2019



Mercredi 9 Octobre 2019

L’unité mulhousienne SOS main sauvée de la fermeture

L’inauguration officielle de l’agrandissement du service SOS main de la clinique du Diaconat Roosevelt à Mulhouse s’est déroulée samedi 5 octobre. L’occasion pour les différents responsables de rappeler ses missions et au Dr Amend de présenter l’évolution de ce service depuis 1989, date de sa création.

L’agrandissement du service SOS main de la clinique du Diaconat Roosevelt à Mulhouse a donné lieu à une inauguration samedi 5 octobre. Ce service est dirigé par l’équipe du Dr Philippe Amend, qui est à l’origine de cette unité en 1989. Il dispose, depuis septembre 2018, de deux salles dédiées à la chirurgie de la main.
Le président de la fondation de la Maison du Diaconat, Jean Widmaier, a rappelé, dans son préambule, que cette structure d’excellence a failli être fermée, à partir d’août 2018, par l’administration, en raison d’un caractère dit “atypique”. «?En effet, un texte réglementaire demandait l’application du principe “un hôpital, un service d’urgences”. Nous avons bénéficié d’un soutien sans faille des sénateurs Catherine Troendlé et Jean-Marie Bockel et du député Bruno Fuchs sur ce dossier, en plus de nombreux élus. Notre unité fait partie des 60 unités françaises de SOS main, réunies sous le label de la Fédération européenne des services urgences main. La chirurgie de la main est l’un des pôles d’excellence du Pôle sanitaire privé mulhousien du Diaconat (PSPM).?»

Faire attention à ses mains
Le Dr Philippe Amend a rappelé rapidement l’activité de l’unité qu’il a lancée en 1989. «?En 2018, ce sont 9?332 patients qui ont été pris en charge, dont 2?634 en ambulatoire, sans oublier les passages pour les pansements spécifiques à notre spécialité, soit 6?000 passages. Depuis notre ouverture, 120?000 personnes sont passées par notre unité?». Il a détaillé l’activité du service qui se répartit en activités non urgentes – pour les interventions du canal carpien (soit 40 % de l’activité), les problèmes liés à l’arthrose, les tendinites… Le Dr Amend a insisté sur l’attention que méritent les mains. «?Elles sont des organes fonctionnelles et adaptables, mais pensez à mettre des gants selon les travaux. Et attention lors du maniement du couteau pour l’ouverture des huîtres.?»

Deux millions d’euros d’investissement
Le directeur de la fondation, Diego Calabro, a mis en avant les travaux entrepris pour cet agrandissement, avec un investissement de deux millions d’euros.
Ce service est riche de sept chirurgiens spécialisés et un 8e recrutement est en cours. Les locaux vides de l’ancienne maternité (installée depuis à la clinique Diaconat-Fonderie) ont permis l’installation d’une salle d’opération (au nombre de deux désormais), la création d’une grande salle de réveil et un nouvel aménagement sur le site. «?Tout est fait pour proposer aux patients un service toujours adapté et amélioré en termes de prise en charge. La notoriété de ce service est étendue au Territoire de Belfort, à la Haute-Saône et au Doubs. C’est une chance d’avoir, dans notre secteur, de tels professionnels.?» Et de poursuivre en direction des élus présents?: «?Il est important de profiter pleinement et durablement des offres de soins de nos cliniques mulhousiennes qui ne cessent de recruter de nouveaux médecins?». Quant au maire de Mulhouse, Michèle Lutz, elle a livré son témoignage de patiente à l’unité SOS main. «?Je suis soucieuse de l’état de santé, pour Mulhouse et au-delà.?»

Les parlementaires impliqués ont expliqué leur implication pour la santé, lors de cette inauguration :

? Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin : « Je mettrai toute mon énergie, avec l’ensemble des parlementaires alsaciens, pour sauver nos spécificités de santé locales. Elles ne rentrent pas dans les cases. Nous avons obtenu une dérogation pour le maintien de cette unité SOS main à la clinique du Diaconat Roosevelt. Je regrette que la direction de l’ARS (Agence régionale de santé) n’ait pas pris la mesure de ces spécificités du terrain. Ce service est un fleuron. »


Article des DNA paru le 9 octobre 2019