Archives des publications


Mardi 30 Octobre 2018

Pour Gilbert Meyer, Jacqueline Gourault contredit le Premier ministre

Le maire de Colmar, Gilbert Meyer, et la sénatrice du Haut-Rhin, vice-présidente du Sénat, Catherine Troendlé, ont pris leur plume pour dénoncer les propos de la ministre ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault. Rappelons que, interrogée par des journalistes de Public Sénat, Mme Gourault avait estimé que la question de Strasbourg, siège de cette future collectivité européenne d'Alsace, "ne se posait pas", au sens où la capitale alsacienne devait naturellement accueillir ce siège. C'était également l'avis formulé par Roland Ries, maire de Strasbourg, avant la réunion d'hier à Matignon.

Mais les déclarations de la ministre ont ouvert une boîte de Pandore qu'il avait visiblement été convenu de bien laisser fermée. Très vite, le député LR du Haut-Rhin Eric Straumann a réagi en affirmant qu'il s'opposerait "à une concentration institutionnelle à Strasbourg" (lire ci-dessous). Il a été rejoint par le député du Bas-Rhin, LR lui aussi, Laurent Furst, qui a souligné qu'aborder cette question créerait "des tensions".


L'Etat maintient les deux préfectures, Strasbourg et Colmar

Gilbert Meyer et Catherine Troendlé, dans un communiqué commun, rappellent à leur tour, comme MM. Straumann et Furst, que cette question dui siège relèvera "totalement de la responsabilité des élus". Ils affirment que le Premier ministre Edouard Philippe a donné à ce sujet une réponse "claire" ce lundi à Matignon. "Aux élus de trouver un consensus", aurait ainsi déclaré le Premier ministre devant les élus présents. Gilbert Meyer et Catherine Troendlé rappellent les propos d'Edouard Philippe: «L’Etat prendra ses responsabilités, avec le maintien des deux préfectures et sur la mise en oeuvre effective de la nouvelle collectivité, aux élus de prendre leurs responsabilités concernant notamment le siège de la capitale ».

Cette réponse, appuient les deux élus haut-rhinois, a "le mérite d’éviter toute polémique". Ils notent que l'ensemble du personnel politique alsacien présent à Matignon a "approuvé cette répartition des responsabilités".

Les déclaration de Jacqueline Gourault sur Public Sénat sont donc le signe que cette dernière semble s'être "affranchie librement de cette déclaration de son Premier Ministre, en annonçant que la future capitale de la collectivité d’Alsace serait Strasbourg".

"Nous attendons du Premier Ministre qu’il réaffirme ses propos, qui ont été salués à l’unanimité", déclarent Catherine Troendlé et Gilbert Meyer.

Article publié par L'Alsace le 30 octobre 2018.


Lundi 29 Octobre 2018

L'Observatoire TERRITORIA, miroir de l'état des territoires

En 1986 un groupe de cadres territoriaux créait l'Observatoire et le Prix TERRITORIA pour que les initiatives de terrain, nombreuses et courageuses, servent de référence à ceux qui voulaient faire évoluer le service au public.
En 2011, TERRITORIA éditait, avec l'AMF*, un Abécédaire, recueil de 25 ans d’innovation dans les territoires, consultable en ligne.
En 2016, à la Caisse des Dépôts, les invités du 30e anniversaire applaudissaient les grands précurseurs et interrogeaient les décideurs d'aujourd’hui - acteurs locaux et responsables de grandes entreprises - sur leur approche prospective des missions de la collectivité de demain.
Il était temps pour TERRITORIA de capitaliser ces 30 ans de recherche et de valorisation des initiatives qui ont marqué leur époque et contribué à faire bouger les lignes dans l'organisation et la performance des services publics. Les Actes de cette journée - disponibles sur le site – reprennent les commentaires et analyses d’anciens ministres qui avaient présidé les jurys TERRITORIA, d’élus et de cadres primés dans leur collectivité ainsi que de dirigeants d’entreprises et d’associations partenaires de TERRITORIA.

[lienext https://catherinetroendle.fr/images/presse/808_Fimbacte_2018_Territoria.pdf]Télécharger le document[/lien]


Dimanche 28 Octobre 2018

Nouvelle salle festive de la Hardt.

Après « un long cheminement », la commune de Baldersheim dispose d’une nouvelle salle dans un bâtiment fonctionnel et répondant aux normes.

L’inauguration de la salle festive de Baldersheim, désormais appelée salle festive de la Hardt, a eu lieu récemment, alors qu’elle a été achevée en novembre 2017. Mais le calendrier et les locations nombreuses ont repoussé l’événement, preuve que cette salle a été attendue par la population.

« Nous avons une salle polyvalente âgée de plus de 30 ans qui rend encore aujourd’hui énormément de services à nos écoles, à nos associations et même à la commune. Toutefois, cette salle n’était plus aux normes acoustiques. » Le maire Pierre Logel a présenté l’historique de ce projet, « le long cheminement pour arriver à cette belle réalisation ».

Face à l’interdiction d’organiser des manifestations en soirée avec de la musique amplifiée, la commune a dû trouver une solution. Le choix ne fut pas aisé. Entre entreprendre des travaux importants dans la salle située au centre du village, construire une nouvelle salle ou rénover la salle existante du complexe sportif, la commune a opté pour une rénovation complète du complexe sportif.

Ainsi, l’ensemble a été isolé par l’extérieur, une nouvelle chaudière a été installée et l’ancienne salle a été scindée en deux, club-house du Football club de Baldersheim d’une part et salle festive communale d’autre part. « Cette nouvelle organisation permet à l’ensemble des associations locales mais également aux familles d’organiser leurs fêtes respectives dans les meilleures conditions thermiques et phoniques. »


Une rénovation complète

Le chantier de la salle elle-même a été très vaste : mise aux normes des locaux existants, création de sanitaires et d’un sas d’entrée, mise en place d’une nouvelle cuisine et ses équipements et aménagements des extérieurs pour l’accessibilité, la voirie et les parkings. Le coût total du chantier s’est élevé à 1 352 559 €. Il a bénéficié de 72 500 € de subventions, pour moitié de la Région complétée par le Département et une enveloppe parlementaire. Le chantier a été confié à l’architecte Alain Steinmetz, sous maîtrise d’œuvre du SCIN (Syndicat de communes de l’Île-Napoléon). La surface réalisée est de 326 m2, dont 125 m2 pour la salle festive et 46 m2 pour le club-house, le reste étant occupé par les sanitaires, cuisines, rangements, etc. Il reste à réaliser un auvent à l’entrée du stade, objectif de la prochaine Journée citoyenne.

L’inauguration s’est déroulée en présence des forces vives de la commune, des partenaires de ce chantier et de nombreux élus, dont les sénatrices Catherine Troendle et Patricia Schillinger, la conseillère départementale Patricia Bohn et le président de M2A (Mulhouse Alsace agglomération), Fabian Jordan.


« Créer du lien social »

Tous ont salué l’importance du tissu associatif local et les choix de bon sens effectués par la municipalité. Le président de M2A a apprécié de constater que ce projet a réussi à « créer du lien social » et à « améliorer le quotidien des citoyens ».

Article du journal L'Alsace publié le 28 octobre 2018.


Vendredi 26 Octobre 2018

Alsace: Une annonce lundi à Matignon, les négociations se poursuivent autour de la collectivité unique"

La ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales est en Alsace ce vendredi…

Il y a deux jours, Jacqueline Gourault a annoncé que le soutien du gouvernement à la création d’une collectivité alsacienne, issue de la fusion du Bas-Rhin et du Haut-Rhin et dotée de « compétences particulières ». Ce vendredi, la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales est en visite à Strasbourg et Colmar, pour échanger avec des élus alsaciens sur cet avenir institutionnel.

Pas d’annonce prévue : elle est attendue lundi à Matignon. Jusque-là les négociations entre présidents des deux départements alsaciens, qui portent le projet de collectivité unique, et le gouvernement se poursuivent.


« Petites pincées de compétences »

S’il n’y a pas eu de déclaration de la ministre vendredi, les parlementaires – premiers invités autour de sa table — ont livré leur sentiment à la sortie. Ceux de l’opposition, notamment, se sont montrés « déçus ». Et Laurent Furst, député LR du Bas-Rhin d’ajouter : « On nous propose globalement une fusion des deux départements, et de rajouter quelques petites pincées de compétences. Ça fera une collectivité qui porte le nom Alsace. Mais pas une collectivité profondément riche de sens. Dans le domaine tourisme, économie, les propositions sont extrêmement faibles ».

S’il a été question du transfert à la future collectivité des routes nationales, réclamé par les élus pour la mise en place d’une écotaxe, la sénatrice LR du Haut-Rhin Catherine Troendlé note qu’il « reste beaucoup de points interrogations. La ministre a reconnu qu’il y avait encore pas mal de points d’achoppements. Je ne peux pas m’imaginer qu’il y ait une signature lundi. Je soutiendrai la démarche, mais je crois que les choses ne sont pas encore abouties. »

Article publié par le 20 minutes le 26 octobre 2018.


Jeudi 25 Octobre 2018

Violences dans les manifestations : le Sénat adopte un texte visant les black blocs.

Le Sénat a adopté, mardi 23 octobre, une proposition de loi des Républicains visant à "prévenir et sanctionner les violences lors des manifestations", dénoncée à gauche comme attentatoire aux libertés. Le texte vise en particulier les black blocs, ces activistes qui se dissimulent sous des vêtements sombres et masquent leur visage, pour exprimer des critiques antisystème.

La proposition de loi prévoit que les préfets pourront prononcer des interdictions de manifester à l'encontre de personnes susceptibles de représenter une menace grave pour l'ordre public. Est aussi prévue la création d'un fichier national des personnes interdites de manifestations, vivement contestée par Esther Benbassa (CRCE). Le préfet pourra aussi autoriser "pendant les six heures qui précèdent" une manifestation et jusqu'à dispersion, "dans un périmètre délimité", des palpations de sécurité et fouilles de sacs. Le texte propose en outre de transformer l'infraction de dissimulation volontaire du visage dans une manifestation en un délit puni d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.


LREM, PS et communistes ont voté contre

Ce texte du chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a été voté en première lecture à main levée, avec les voix LR, centristes, et Indépendants. PS, CRCE (à majorité communiste) et LREM ont voté contre. "Bien davantage que de casseurs de vitrines, il s'agit en fait de briseurs de République", a fait valoir Bruno Retailleau. "Il ne s'agit en aucun cas de porter atteinte à la liberté de manifester mais, au contraire, d'en garantir le libre exercice", a assuré la rapporteure LR Catherine Troendlé. "Cette proposition de loi rogne clairement sur les libertés publiques, notamment sur liberté de manifester", a affirmé la présidente du groupe CRCE. "Nous craignons que le remède s'avère pire que le mal", a déclaré Jerôme Durain (PS).

Article de la Newsletter actu publié le 24 octobre 2018


Jeudi 25 Octobre 2018

Black blocs: un texte LR adopté contre les violences.



La proposition de loi suggère un fichier national des personnes interdites de manifestation. PS, CRCE et LREM ont voté contre

"Il ne s'agit en aucun cas de porter atteinte à la liberté de manifester mais, au contraire, d'en garantir le libre exercice" a assuré la rapporteure LR Catherine Troendlé. Le Sénat a adopté ce mardi, en réponse au phénomène des "black blocs", une proposition de loi visant à "prévenir et sanctionner les violences lors des manifestations", dénoncée à gauche comme attentatoire aux libertés.
Le texte du chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a été voté en première lecture à main levée, avec les voix LR, centristes, et Indépendants. PS, CRCE (à majorité communiste) et LREM ont voté contre. "Bien davantage que de casseurs de vitrines, il s'agit en fait de briseurs de République", a fait valoir Bruno Retailleau. "Eh bien la République doit briser ces groupes", a-t-il lancé.


Un fichier national des personnes interdites

Lors de la manifestation parisienne du 1er mai, "1 200 Black blocs se sont infiltrés" dans les cortèges officiels, a rappelé Catherine Troendlé. Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a indiqué que le texte LR "sera pour le gouvernement l'occasion d'avoir un échange technique".

Se défendant d'un rejet "en bloc" des propositions, il a cependant souhaité un texte plus abouti, rappelant qu'un groupe de travail commun aux ministères de la Justice et de l'Intérieur "rendra ses conclusions le 15 janvier".

La proposition de loi prévoit, à titre préventif, que les préfets pourront prononcer des interdictions de manifester à l'encontre d'individus susceptibles de représenter une menace grave pour l'ordre public. Est aussi prévue la création d'un fichier national des personnes interdites de manifestations. Le préfet pourra aussi autoriser "pendant les six heures qui précèdent" une manifestation, "dans un périmètre délimité", des palpations de sécurité et fouilles de sacs.

Article du journal L'Express publié le 23 octobre 2018.


Dimanche 21 Octobre 2018

Centenaire de l’UNC

Depuis plus de 40 ans à cette période automnale, les sections UNC (Union nationale des combattants) honorent leurs morts et leurs anciens lors d’une émouvante messe en Notre Dame de Thierenbach, à Jungholtz.

Près d’une centaine de drapeaux étaient présents pour cette cérémonie du souvenir qui cette année marquait également le centenaire de cette entité.

Alignés sur le parvis de la basilique, les drapeaux et les sections départementales de l’UNC, sous la présidence de Etienne Haffner, ont accueilli les nombreuses personnalités fidèles au monde combattant. L’entrée de la basilique fut grandiose pour les porte-drapeau qui se sont installés dans le cœur, l’abside et la nef formant une véritable haie d’honneur couverte par la Marseillaise jouée aux claviers de l’orgue. En prélude à l’office religieux, le recteur Denis Simon a accueilli les officiels tel le sous préfet Thann-Guebwiller Daniel Mérignargues, la nouvelle directrice de l’ONACVG (Office antional des anciens combattants et victimes de guerre) Muriel Burger, les sénatrices Catherine Troendlé, et Patricia Schillinger, les députés Raphaël Schellenberger et Jacques Cattin, les conseillers départementaux Karine Pagliarulo et Pierre Vogt et les responsables de l’UNC. Après l’office religieux tous les participants se sont retrouvés autour du verre de l’amitié et ont partagé le repas annuel.


Après l’Armistice

L’union nationale des combattants est créée 15 jours après l’Armistice du 11 novembre 1918 par Georges Clemenceau et le révérend Père Brottier pour défendre les intérêts du monde combattant et assurer le devoir de mémoire de cette atroce guerre.

Citée dans le Journal Officiel du 11 Décembre 1918, elle est reconnue d’utilité publique par décret du 20 Mai 1920. Cent ans après, l’UNC accueille les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre, les déjà rares combattants de 39/45, ceux d’Indochine, d’Afrique du Nord, des théâtres d’opérations extérieurs (TOE), les OPEX, les anciens du service militaire, et tous les soldats de la France.

Article du journal DNA publié le 21 octobre 2018.


Samedi 20 Octobre 2018

Plateforme TIR : bientôt le chantier ?

Parmi les rappels et les annonces distillés par le maire jeudi soir (lire ci-dessus), figure le lancement des travaux à la plateforme douanière TIR, prévu en mars 2019. Il semblerait que l’État, accompagné par ses partenaires, puisse enfin mettre un terme à ce serpent de mer qui commençait à devenir aussi vieux que Mathusalem. En avril dernier, la sénatrice Catherine Troendlé avait évoqué sa concrétisation à la fin de l’année 2018, mais la restructuration sera vraisemblablement entreprise en mars prochain, selon Jean-Marie Zoellé.

Le nouveau dispositif prévoit de mieux organiser le flux des camions, selon qu’ils sont en transit (donc vides) ou en dédouanement. Dans l’état actuel des choses, trois voies sont prévues pour les camions… vides, contre un seul pour les camions chargés. Ce qui interpelle tout de même sur la proportion de retours à vide, soit environ deux tiers…

Article du journal L'Alsace publié le 20 octobre 2018.


Dimanche 14 Octobre 2018

Des médailles chez les sapeurs-pompiers

Plusieurs sapeurs-pompiers du centre de première intervention (CPI) de Bettendorf ont été honorés sous un beau soleil automnal.

La manœuvre automnale, qui a réuni à Bettendorf autour des sapeurs-pompiers locaux, leurs homologues du centre de secours de Hirsingue était suivie d’une remise de médailles aux soldats du feu méritants après le dépôt de gerbe en mémoire des sapeurs-pompiers décédés. Un hommage que la municipalité conduite par Jean Zurbach a partagé avec Catherine Troendlé, sénatrice, Jean-Luc Reitzer, député, Sabine Drexler, conseillère départementale, le commandant Serge Renger, François Eichholtzer, président du Pôle d’équilibre territorial rural (PETR) du Pays du Sundgau, en présence d’une délégation de Jeunes sapeurs-pompiers (JSP) de Hirsingue et de représentants du corps de Masevaux.

« Les récompenses remises ne sont pas de simples médailles, des breloques sans importance, elles récompensent la fidélité, l’engagement, le dévouement à la communauté humaine que nous formons tous », a souligné avec beaucoup d’émotion le premier magistrat, Jean Zurbach, également ancien chef du CPI de Bettendorf. « À ce petit mot, je veux aussi associer les familles. Sans leur soutien rien ne se ferait. Que cette cérémonie qui se veut une manifestation de soutien pour le corps de première intervention de Bettendorf se traduise par de nouveaux engagements qui pérenniseront le corps… c’est mon souhait le plus cher », a-t-il conclu.

Tous ont rappelé l’importance des sapeurs-pompiers au quotidien avant de partager le verre de l’amitié.

La cérémonie était rehaussée par le trompettiste Marc Betscha et, au tambour, Laurent Mathias.

Médaille d’honneur argent (trente ans) : Eduard Kramer.
Médaille de bronze (dix ans) : Julien Munck, Fabien Schigand, Stéphanie Weissenbach, Sophie Zusslin, Cédric Kramer, Pauline Zurbach.

Médaille de l’Union départementale des sapeurs-pompiers : Blaise Romann, Fabien Schigand, Philippe Bersinger et Michel Lasuozzi.


Article du Journal L'Alsace publié le 14 octobre 2018.


Vendredi 12 Octobre 2018

Avenir des rectorats : « Dans le dialogue »

Dans le cadre de la réorganisation territoriale des services de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur, la sénatrice Catherine Troendle et 11 parlementaires du Haut-Rhin et du Bas-Rhin avaient interpellé, dans une question écrite, le ministre de l’Éducation nationale pour l’interroger sur la prise en compte des spécificités de la région d’Alsace et plus précisément sur le maintien du rectorat de l’académie de Strasbourg.

En réponse, le ministre Jean-Michel Blanquer a réaffirmé avoir le souci de « prendre en compte les particularités propres à chaque région, et de garantir le maintien d’une proximité des services de l’État avec les usagers ». L’évolution de l’organisation territoriale, avec la création, depuis 2016, de 17 régions académiques, « demande désormais à être approfondie pour mieux adapter l’action du ministère aux nouveaux périmètres régionaux », écrit le ministre qui précise « que cette évolution respectera les équilibres territoriaux de chaque région, qu’aucun des actuels sites rectoraux ne sera fermé et qu’aucune mobilité géographique ne sera imposée aux agents des services académiques ».

Il indique également qu’en 2019 aura lieu un « dialogue social approfondi avec les représentants des personnels et l’ensemble des agents des académies ainsi qu’un dialogue territorial avec les autres services de l’État et les élus, afin de partager les schémas d’organisation et de gouvernance qui seront retenus dans chaque région ».

Dans ce contexte, Catherine Troendle se félicite que « ce sujet relatif à une meilleure prise en compte des spécificités des régions soit enfin traité par le gouvernement ». Néanmoins, elle s’interroge « sur le dialogue social prévu pour 2019, qui pourrait créer un nouveau transfert aux collectivités ».

Article publié par le DNA le 12 octobre 2018.


Jeudi 11 Octobre 2018

Élections internes chez Les Républicains

Les élections internes de la Fédération haut-rhinoise des Républicains se tiendront les 13 et 14 octobre prochains par scrutin électronique.
Pour permettre le vote « sur place » aux électeurs à jour de cotisation qui ne peuvent pas voter par internet, la Fédération a mis en place deux bureaux de vote, ouverts de 8 h à 18 h à Colmar, au 10 rue Émile Schwoerer.


Les candidats déclarés sont les suivants

➤ À la présidence : Catherine Troendle.

➤ Au poste de délégué de circonscription : Pierre Ouadi (1re ), Jacques-Antoine Cattin et Jean-Luc Flieller (2e ), Thomas Zeller (3e ), Linda Schleer (4e ), Florian Colom (5e ), Nicolas Brunsperger (6e ).

➤ Au poste de délégué de la fédération au conseil national : Maxime Beltzung, Laurent Biehlmann, Aubin Brandalise, Hélène Bulle, Roland Chaprier, Norbert Finck, Hyacinthe Franck, Yvan Fuchs, Madeleine Gamelin-Serra, Brigitte Garzia-Capdeville, Jean-Maurice Mwayembe, Alexandre Peter, Thierry Sautivet, Michel Sordi, Emmanuel Taffarelli.

➤ Au poste de membre élu du comité de la 1re circonscription : Bernard Badina, Laurent Biehlmann, Hélène Bulle, Laurent Denzer Figue, Vincent Deparis, Norbert Finck, Fabien Franck, Yvan Fuchs, Madeleine Gamelin-Serra, André Giraud, Alfred Goll, Ashley Harzi, Jean-Pierre Jacob, Christelle Lehry, David Leite Da Rocha, Sébastien Ley, Jean-Maurice Mwayembe, Alexandre Peter, Thierry Sautivet, Déborah Sellge, Omer Suzer, Arthur Urban, Dominique Zinck, Olivier Zinck.

➤ Au poste de membre élu du comité de la 2e circonscription : Luca Basso, Clara Beaufrand, Julien Bechtold, Jean-Paul Bisel, Jean-Luc Flieller, Hyacinthe Franck, Christiane Kretz, Michèle Meyer, Brigitte Meyer, Raymond Meyer, Tural Onar, Vincent Scherrer, Martial Singer, Chantal Stentz, Gaëtan Thiebaut, Marie-Pia Thomann, Yves Tisserand.

➤ Au poste de représentant des nouveaux adhérents : Steve Dalla Riva et Eline Dehondt (1re ), Antoine Schneider et Matthieu Muller (4e ), Pierre-Antoine Vicquery (5e ).

Article du journal L'Alsace publié le 11 octobre 2018.


Dimanche 7 Octobre 2018

Périscolaire : et de deux

Douze ans après l’ouverture du périscolaire « Les Mikados », Blotzheim compte officiellement, depuis hier, un deuxième site. Baptisé « Les Ouistitis » et dédié aux enfants de la maternelle attenante, il a été conçu pour une capacité de 50 enfants.

Qui allait oser faire le parallèle ? Le maire de Blotzheim ? Ses homologues de Hégenheim, de Landser ou de Bartenheim venus assister à l’inauguration ? C’est finalement la sénatrice Catherine Troendlé, s’adressant aux « grands enfants » présents, qui s’est essayée à ce trait d’humour : « J’ai cherché la définition du terme ouistiti sur internet. Ce sont de petits primates du Nouveau Monde qui, en raison de leurs cris, sont nommés parleurs de la jungle ». Elle a raison, la sénatrice, autant commencer à se cultiver dès la maternelle, au risque, ensuite, de passer pour un beau parleur.


La population a augmenté de 25 % en 12 ans.

En parlant de maternelle, au vu des demandes croissantes des familles, la commune de Blotzheim a décidé d’étoffer son offre de service en adaptant sa capacité d’accueil. Entre la construction de 525 logements et le remplissage du lotissement de l’Orée du Bourg, la population a en effet augmenté de 25 % en douze ans.

Il apparaissait donc logique que, douze ans après l’ouverture d’un premier périscolaire – « Les Mikados », d’une capacité d’accueil de 80 enfants et regroupant jusqu’alors toutes les tranches d’âge de 3 à 11 ans –, la commune en fasse construire un deuxième. Juste à côté de l’école maternelle, en lieu et place de feu l’ancien pré.
Baptisé « Les Ouistitis » selon le souhait de l’équipe d’animateurs, et d’une capacité d’accueil de 50 enfants, ce périscolaire dédié aux enfants de la maternelle a été inauguré hier matin, en présence de nombreux élus, après un an de travaux. Et de nombreuses péripéties. « Combien d’aléas de chantier, combien de relance, combien de ténacité et d’heures passées pour arriver enfin à l’ouverture de cette structure, le 1er octobre dernier », a rappelé le maire, Jean-Paul Meyer.

Tout en faisant remarquer de manière sincère qu’il manque encore, ici ou là, « des bouts de bardages, quelques encadrements et autres finitions », le premier magistrat de Blotzheim a par ailleurs souligné qu’il ne s’agit pas « d’un bâtiment de conception architecturale moderne ». Mais bel et bien le résultat « d’une interruption de chantier avec une entreprise pour laquelle nous n’avions d’autre issue que de résilier le marché. Et qui dit résiliation dit… ne toucher à rien en cas d’expertise ! ».

L’irritation passée, le maire s’est néanmoins réjoui : « Fort heureusement, cet aléa ne nous a pas empêchés d’ouvrir et de profiter malgré tout de la structure ».
Plusieurs entreprises locales ont participé à sa création, notamment la menuiserie Meyer et l’entreprise Roman. Seize sociétés se sont relayées au fil des mois sur le chantier. Spacieux (450 m² environ), lumineux, coloré, mais encore sans ouistitis, ce périscolaire a été imaginé par le cabinet mulhousien Topic Architectes et plusieurs autres bureaux d’études.

L’encadrement sera à dominante féminine, l’équipe d’animateurs étant composée de six femmes et d’un homme. C’est d’ailleurs l’ex-directrice des « Mikados » qui dirigera la nouvelle structure. « Nos plus petits n’auront donc plus à faire le chemin jusqu’au foyer par tous les temps. Ils auront, comme on pourrait le dire, tout à domicile », a poursuivi le maire de Blotzheim. La commune étant revenue à la semaine scolaire de quatre jours, « Les Ouistitis », tout comme « Les Mikados », se transforment en centre de loisirs, les mercredis et pendant les vacances scolaires.

Article publié par le DNA le 7 octobre 2018.


Dimanche 7 Octobre 2018

Ils l’ont dit

Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin : « J’ai du plaisir à voir le dynamisme de la commune, impulsé par des élus locaux qui font bouger la ville. Quand on vient ici, il y a toujours des grues, des chantiers. Je salue des choix politiques cohérents, faits au profit des préoccupations de la population. Et je rends hommage à l’équipe d’animateurs pour leur implication. »

Rubrique publiée par L'Alsace le 7 octobre 2018.


Samedi 6 Octobre 2018

Élections internes

Les élections internes de la Fédération haut-rhinoise des Républicains se tiendront les 13 et 14 octobre prochain par scrutin électronique.

Pour permettre le vote « sur place » aux électeurs à jour de cotisation qui ne peuvent pas voter par internet, la Fédération a mis en place 2 bureaux de vote, ouverts de 8 h à 18 h :

- à Colmar, au 10 rue Émile Schwoerer,
- à Mulhouse, au 52 rue du Sauvage.


Les candidats déclarés sont les suivants :

À la présidence : Catherine Troendle,

Au poste de délégué de circonscription : Pierre Ouadi (1ère), Jacques-Antoine Cattin et Jean-Luc Flieller (2e), Thomas Zeller (3e), Linda Schleer (4e), Florian Colom (5e), Nicolas Brunsperger (6e),

Au poste de délégué de la fédération au conseil national : Maxime Beltzung, Laurent Biehlmann, Aubin Brandalise, Hélène Bulle, Roland Chaprier, Norbert Finck, Hyacinthe Franck, Yvan Fuchs, Madeleine Gamelin-Serra, Brigitte Garzia-Capdeville, Jean-Maurice Mwayembe, Alexandre Peter, Thierry Sautivet, Michel Sordi, Emmanuel Taffarelli,

Au poste de membre élu du comité de la 1re circonscription : Bernard Badina, Laurent Biehlmann, Hélène Bulle, Laurent Denzer Figue, Vincent Deparis, Norbert Finck, Fabien Franck, Yvan Fuchs, Madeleine Gamelin-Serra, André Giraud, Alfred Goll, Ashley Harzi, Jean-Pierre Jacob, Christelle Lehry, David Leite Da Rocha, Sébastien Ley, Jean-Maurice Mwayembe, Alexandre Peter, Thierry Sautivet, Déborah Sellge, Omer Suzer, Arthur Urban, Dominique Zinck, Olivier Zinck,

Au poste de membre élu du comité de la 2e circonscription : Luca Basso, Clara Beaufrand, Julien Bechtold, Jean-Paul Bisel, Jean-Luc Flieller, Hyacinthe Franck, Christiane Kretz, Michèle Meyer, Brigitte Meyer, Raymond Meyer, Tural Onar, Vincent Scherrer, Martial Singer, Chantal Stentz, Gaëtan Thiebaut, Marie-Pia Thomann, Yves Tisserand,
Au poste de membre élu du comité de la 3e circonscription : Vassilios Aslanis, Jules Feron, Brigitte Garzia-Capdeville, Jean-Paul Griggio, Antoine Haas, Yves Maurer, Dominique Pralet, Gérard Renggli, Jocelyne Straumann, Yolande Wintzerith,

Au poste de membre élu du comité de la 4e circonscription : Maxime Beltzung, Josiane Bossert, Frédéric Crocq, Jean-Luc De Thomassis, Michel Ely, Claude Feder, Annie Gadek, Alain Goepfert, Stéphane Gottschling, Jean-Jacques Herrgott, Jean Loux, Marie-Laure Ruch-braesch, Christian Sarlin, Alain Schouler, Raymond Sieffert, Joël Sperry, Fernand Stautt, Roland Zerwetz,

Au poste de membre élu du comité de la 5e circonscription : Rachel Baechtel, Aubin Brandalise, Jean-Luc Buchert, Roland Chaprier, Florian Colom, Rose-Marie Durrwell, Monique Heinrich, Chantal Klich, David Latreuille, Jean-Jacques Ludwig, Benjamin Meyer, Hedy Moussa, François Muller, Yvette Peter-Deletraz, François Rapp, Philippe Rouanne, Christophe Rouzes,

Au poste de membre élu du comité de la 6e circonscription : Jonathan Frickert, Cyrille Lacombe, Paul-Bernard Munch, Emmanuel Taffarelli, Alison Tosch,

Au poste de représentant des nouveaux adhérents : Steve Dalla Riva et Eline Dehondt (1re), Antoine Schneider et Matthieu Muller (4e), Pierre-Antoine Vicquery (5e).

Article publié par le DNA le 6 octobre 2018


Lundi 1er Octobre 2018

Sapeurs-pompiers : Gérard Collomb promeut son plan d’action pour le volontariat.

En clôture du 125e congrès national des sapeurs-pompiers à Bourg-en-Bresse, le ministre de l'Intérieur a tenté d'apaiser les craintes en montrant son attachement au "modèle français de sécurité civile". Son discours combattif et la présentation d'un nouveau "plan d'action pour relancer le volontariat" ont "répondu globalement aux attentes" de la Fédération nationale, qui demande désormais des actes concrets.

Attendu uniquement pour le discours de clôture du congrès de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France à Bourg-en-Bresse, le ministre de l’Intérieur a créé la surprise en venant dès le vendredi passer plusieurs heures avec les professionnels. Gérard Collomb se savait très attendu par des sapeurs-pompiers inquiets pour l’avenir du volontariat, comme pour leur sécurité et assez critiques sur le manque d’actions concrètes engagées par le gouvernement depuis un an.

Dans son discours, samedi 29 septembre, interrompu à plusieurs reprises par des applaudissements nourris, le ministre de l’Intérieur a longuement détaillé sa priorité : « sécuriser le cadre juridique de l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires ».


« Assurer la pérennité du statut de volontaire »

Il s’est ainsi engagé à prendre une initiative politique auprès de la Commission européenne pour écarter toute application aux sapeurs-pompiers volontaires de la directive européenne de 2003 sur le temps de travail. « Si une telle philosophie devait être appliquée en France, c’est notre modèle de sécurité civile dans son ensemble qui serait remis en cause, le gouvernement ne peut l’accepter », a-t-il souligné.

« C’est une question de valeur. Il ne faut jamais brider ceux qui par leur engagement portent haut les principes de la République. Il nous faut à moyen et à long terme assurer la pérennité du statut du sapeur-pompier volontaire », a-t-il ajouté en présentant un « plan d’action » pour le volontariat « dans la droite ligne des 43 propositions de la mission volontariat » (voir notre encadré).

La directive européenne, si elle devait s’appliquer en France, entraînerait « à budget constant le recrutement de seulement 50 000 pompiers contractuels pour 12 heures par semaines seulement » contre 195 000 sapeurs-pompiers volontaires actuellement, avait rappelé au préalable le président de la FNSPF, Eric Faure.

Celui qui sera remplacé le 12 octobre prochain par le colonel Grégory Allione avait en outre pointé le risque de « contagion de la menace : si demain notre volontariat est remis en cause, après-demain, ce seront les réserves opérationnelles de la police, de la gendarmerie et de l’armée, puis ce sera le mouvement associatif et peut-être même les élus locaux. »


Inquiétudes des élus

Une crainte également partagée par Olivier Richefou, président de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours : « Le danger n’existe pas que pour les pompiers, donc il faut élargir le spectre des personnes concernées par cette directive et embarquer avec nous tous les bénévoles. On sait qu’il y en a beaucoup dans nos milieux sportifs, culturels », a estimé le président (UDI) du Conseil départemental de la Mayenne.

Le député LR de l’Ain, Damien Abad, a pour sa part tenu à rappeler « que « réviser une directive européenne sur le temps de travail, c’est très compliqué et très long ». « Quand je vois que le ministre de l’Intérieur avait promis l’an dernier de prendre le décret d’application pour assurer la gratuité sur les péages d’autoroutes pour les sapeurs-pompiers et que cela n’est toujours pas en vigueur aujourd’hui, je m’interroge sur la capacité du gouvernement français à pouvoir peser sur ce sujet », a déclaré le vice-président des Républicains.

Le ministre de l’Intérieur a également fait la promesse de « tout mettre en œuvre pour améliorer à court terme le quotidien des sapeurs-pompiers ». Cela passe selon lui par la mise en œuvre, « l’année prochaine, d’une campagne de test » de nouveaux équipements pour lutter contre la toxicité des fumées d’incendie, mais aussi par le développement « dès les prochains mois, dès les prochaines années » des caméras-mobiles. La mesure, inscrite dans une loi parue le 5 août au Journal officiel, est très attendue par les professionnels, de plus en plus victimes d’agressions.


Ministre des secours d’urgence

Gérard Collomb s’est par ailleurs dit prêt à « trancher un débat toujours posé et jamais arbitré : la création d’un numéro unique, le 112 » pour les appels d’urgence. Alors que le président de la FNSPF avait pointé les fortes divergences avec les Samu pour qui, selon lui, les sapeurs-pompiers sont « de simples brancardiers, des sous-traitants », le ministre de l’Intérieur a avancé des propositions pour faciliter le travail en commun pour la gestion du Suap (secours d’urgence aux personnes).

Se présentant comme « le ministre des Suap », il a ainsi annoncé « l’instauration d’instances de concertation obligatoire entre Agences régionales de santé, Sdis et Samu au niveau départemental », ainsi que « la réécriture du référentiel Sdis-Samu de 2008 ».

« J’aurais préféré que ce discours soit tenu soit par un ministre de l’Intérieur qui s’inscrit dans la durée, soit par le président de la République », a réagi Olivier Richefou, alors que le ministre de l’Intérieur a annoncé sa volonté de quitter le gouvernement après les élections européennes de mai 2019 pour se présenter à la mairie de Lyon. « Quand il y a des tensions entre deux ministères, l’arbitrage doit venir du Premier ministre et du président de la République », a-t-il pointé, saluant toutefois « la volonté de Gérard Collomb de faire accélérer » ce dossier.

Gestes qui sauvent : circulaire pour les collectivités
Dernier gros enjeu débattu lors du congrès de Bourg-en-Bresse, l’objectif fixé par le président de la République en octobre 2017 de former 80% de la population aux gestes qui sauvent. Un an après, le ministre de l’Intérieur dresse le même constat : « la France accuse un important retard, moins d’un tiers de la population est formé ».

Il se dit cependant « convaincu que nous pouvons relever le challenge » et annonce notamment la diffusion d’une circulaire « dès la semaine prochaine » incitant ministères et collectivités locales à former tous les agents.


Les axes du nouveau « plan volontariat »

A l’issue du discours de Gérard Collomb, le ministère de l’Intérieur a rendu public un « plan d’action 2019-2021 pour les sapeurs-pompiers volontaires ». Composé de 37 mesures, il s’inspire des propositions du rapport de la mission relative à l’avenir du volontariat, dirigée notamment la présidente du Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires, Catherine Troendle. La place Beauvau précise que 19 mesures doivent être réalisées « d’ici la fin du premier trimestre 2019 ».


Ce plan repose sur trois axes :

- Attirer et susciter des vocations, en représentant mieux notre société, c’est à dire en donnant toute leur place aux femmes et en intégrant les jeunes venant de tous les horizons ;
- Fidéliser et mettre le sapeur-pompier volontaire au coeur du dispositif, en prenant en compte les compétences individuelles et les contraintes et les obligations des employeurs ;
- Diffuser les bonnes pratiques et s’assurer de l’utilisation de tous les outils mis à disposition.

Parmi les mesures phares, Gérard Collomb a annoncé la mise en place d’une « bonification liée à l’engagement comme sapeurs-pompiers volontaire » dans le système des retraites. Le plan prévoit également « le développement des relations entre les sapeurs-pompiers et les quartiers prioritaires de la politique de la ville », « l’adaptation des locaux et des équipements aux effectifs féminins » ou encore l’organisation de recrutement de volontaires « tout au long de l’année.

Article du journal Lagazettedescommunes.com publié le 1er octobre 2018