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Jeudi 26 Avril 2018

Saint-Louis - Plafe-forme douanière Démarrage des travaux fin 2018


Sollicité par la sénatrice Catherine Troendlé à propos des problèmes de circulation et de sécurité sur l’A35 à Saint-Louis, le préfet du Haut-Rhin a confirmé que l’opération d’aménagement de la plate-forme douanière à la frontière suisse est prioritaire pour l’Etat, et qu’elle a été inscrite au contrat de plan Etat-Région 2015-2020 avec celle d’Ottmarsheim pour un montant de 8 millions d’euros, financé à 50 % par l’Etat et à 25 % par la région et le département.

Le démarrage des travaux interviendra fin 2018 a averti le préfet, avec une modification de la bretelle autoroutière d’accès à la plate-forme puis l’aménagement de cette dernière en 2019-20. Actuellement, la plate-forme est dimensionnée pour 400 places et accueille 3000 camions par jour… D’où les engorgements récurrents sur l’A35, surtout le matin.

DNA 26/04


Mercredi 25 Avril 2018

Une mairie à un million

La réhabilitation de la mairie de Montreux-Vieux s’est achevée en toute fin d’année dernière. Son inauguration, ce samedi matin, a permis de revenir sur ce gros investissement (DNA du 21 avril), à la fois en argent mais aussi en énergie.

Le maire de Montreux-Vieux, André Trabold, ne cachait pas sa satisfaction, avant-hier : heureux d’être arrivé au bout de ce projet qui lui aura tant coûté, il l’a rappelé à plusieurs reprises, en temps et en énergie. Il avouait même, malgré la réception de fin d’année dernière, que les dernières réserves avaient été levées la veille de cette inauguration.

Une réalisation qui témoigne du « dynamisme des territoires ruraux »
Beaucoup de souffrances, mais un résultat très réussi, comme l’a constaté Brigitte Klinkert, présidente du Conseil départemental, ravie de se retrouver ici, aux confins du département qu’elle préside. Dans son allocution, elle a souligné la portée de cette réalisation qui projette le village vers l’avenir : « un message de confiance » a-t-elle ajouté. À sa suite le député Jean-Luc Reitzer, qui parlait également au nom de la vice-présidente du Sénat Catherine Troendlé, présente à ses côtés, a insisté sur son attachement au service public et au patrimoine. Il en a profité pour affirmer son combat contre la baisse des dotations de l’État, précisant que le projet a bénéficié, pendant qu’il en était encore temps, de la réserve parlementaire des deux élus.

Enfin, la sous-préfète Marie-Claude Lambert s’est exprimée, saluant le travail des élus locaux, soulignant la nécessité pour la population « de disposer d’un lieu civique de proximité attractif et novateur ». Elle s’est félicitée de cette réalisation qui témoigne du « dynamisme des territoires ruraux ». Parmi les nombreuses personnalités présentes, citons encore Laurent Wendlinger, conseiller régional, Rémy With, 1er vice-président du Conseil départemental, accompagné de son binôme Fabienne Orlandi, Pierre Schmitt, président de la Communauté de communes « Porte d’Alsace - Largue ». À signaler également la présence de plusieurs maires des communes voisines, y compris du Territoire de Belfort.

À l’issue de la cérémonie, qui s’est achevée par la Marseillaise chantée par les enfants de l’école, l’assistance a pu visiter les locaux et découvrir deux tableaux monumentaux accrochés dans la salle du conseil municipal : commande a été passée auprès des artistes Catherine Karrer, d’Elbach, et Yves Freyburger, de Montreux-Jeune, qui ont illustré le glorieux passé du village en représentant, respectivement, l’activité du Canal du Rhône-au-Rhin et la gare-frontière.

DNA 23/04


Mercredi 25 Avril 2018

Les Républicains



Le comité départemental des Républicains du Bas-Rhin a une nouvelle fois discuté vendredi de l’avenir de l’Alsace, avec une passe d’armes entre la conseillère régionale Elsa Schalck, avocate du Grand Est, et le président Laurent Furst, qui prédit un « 15 % » à l’équipe majoritaire aux prochaines élections régionales. Un débat interne sur le sujet sera organisé et il a été demandé au président et au secrétaire départemental, Georges Schuler, de porter auprès du préfet Marx « la position des 2 576 adhérents à jour de cotisation » de la fédération, comme « Pernelle Richardot a été reçue pour défendre la position du PS ». Laurent Furst a proposé d’associer à cette démarche la présidente des LR 68, Catherine Troendlé, et son secrétaire départemental, Eric Straumann.

DNA 23/04


Mercredi 25 Avril 2018

Le label de la renommée

Le Musée du Sapeur-Pompier d’Alsace à Vieux-Ferrette est ouvert tous les jours, sauf lundi, jusqu’à fin octobre pour la saison estivale. Il a reçu des personnalités en nombre récemment à l’occasion de l’obtention d’un label décerné par l’association internationale des services d’incendie et de secours, valable pour dix ans. De quoi pousser plus loin sa renommée…

Sept pages ! Le nombre de personnalités citées et saluées par le lieutenant-colonel honoraire des sapeurs-pompiers, Alphonse Hartmann, ancien président de l’Union départementale des sapeurs-pompiers du Haut-Rhin, et président de l’association de gestion du musée du Sapeur-Pompier, à l’occasion du dévoilement officiel du label, occupait sept pages de son discours.

Au premier rang des invités, - impossible de les citer tous -, figuraient Brigitte Klinkert, présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin, Marie-Claude Lambert, sous-préfète d’Altkirch, Catherine Troendlé, sénatrice, présidente de la commission nationale des sapeurs-pompiers, le colonel hors classe René Cellier, directeur départemental des services d’incendie et de secours du Haut-Rhin, le colonel Pascal Hurtault, commandant la Région de gendarmerie de la Bourgogne-Franche-Comté, le colonel Gilbert Henry, chef de l’antenne de commandement des forces françaises stationnées en Allemagne, le colonel Christophe Marchal, chef de groupement du Volontariat du Haut-Rhin, le capitaine Stéphane Mottet, commandant la compagnie de gendarmerie d’Altkirch ou encore le commandant Martin Klein, président de l’Union départementale des sapeurs-pompiers.

Pensée émue
Alphonse Hartmann, au côté de Gilbert Sorroldoni, maire de Vieux-Ferrette, a aussi eu le plaisir d’accueillir la fanfare des sapeurs-pompiers d’Altkirch, dirigée par Gérard Noblat, qui a rehaussé de bout en bout la cérémonie. Il a eu une pensée émue pour le défunt président de la fanfare, le capitaine Roland Siegrist, récemment disparu. « Investi aussi dans le fonctionnemnt de ce qui nous réunit aujourd’hui, Roland Siegrist a marqué une page de la vie des sapeurs-pompiers sundgauviens, qu’il en soit remercié dans l’au-delà par votre pensée ».

Le président de l’association de gestion du musée sundgauvien a expliqué les démarches faites, à partir d’avril 2012, pour obtenir le label décerné par l’association internationale des services d’incendie et de secours, ex-CTIF (comité technique international de prévention et d’extinction du feu) fondé en 1900 à Paris pour faire évoluer les techniques opérationnelles au niveau international. Il a rappelé le soutien dès cette époque de Brigitte Klinkert, alors présidente de la commission culturelle du Conseil général.

Il a aussi eu la fierté de montrer la nouvelle salle audiovisuelle créée au sein du musée par les bénévoles, avec un coup de pouce d’Enedis, représenté par le directeur général Philippe Champeval, « qui a offert le rétro-projecteur ainsi qu’une aide matérielle lors de l’aménagement du musée ». Cette salle, meublée grâce à des dons également, permet désormais de visionner une série de documents sur le thème des sapeurs-pompiers et de la sécurité.

Les collections du musée se sont encore enrichies avec le don d’une échelle pivotante mécanique Gugumus par la société SES Sterling Group de Saint-Louis sur châssis Renault dont la première mise en circulation a été réalisée au corps de Saint-Louis en 1936. La clé a été officiellement remise par le représentant de la société, M. Monnier, durant cette soirée exceptionnelle.

Une aide départementale
Une cascade de « merci » à l’adresse de diverses personnes (voir ci-dessous) a caractérisé une grande autre partie du discours d’Alphonse Hartmann qui a conclu sur un appel aux bénévoles, sapeurs-pompiers ou non, « au sein de nos équipes d’entretien et de permanence », pour aider le musée à tourner. « Nous acceptons aussi avec bonheur les dons, le mécénat et les subventions », a-t-il ajouté.

« Nous allons proposer au Département, de voter une aide au musée du Sapeur-Pompier d’Alsace », a annoncé en écho Brigitte Klinkert, qui non seulement a mis en exergue son intitulé «…d’Alsace », estimant qu’il s’agit d’un « atout supplémentaire du tourisme alsacien », mais la présidente du Conseil départemental, également présidente du conseil d’administration du service d’incendie et de secours du Haut-Rhin, a aussi souligné que cette labellisation européenne « récompense l’engagement de nombreuses années et ouvre les portes d’une renommée mondiale »

DNA 24/04


Dimanche 22 Avril 2018

Hôtellerie-restauration.

La sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) avait interrogé la ministre du Travail sur la « pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ». La ministre a annoncé « une mobilisation nationale pour une meilleure orientation et une transformation profonde de l’apprentissage ».

L'Alsace 22/04


Samedi 21 Avril 2018

Nouveau commandement et nouveaux bâtiments

image C’est une cérémonie très officielle qui a intronisé la passation de commandement au sein du centre de première intervention (CPI) intercommunal de Dolleren-Oberbruck-Rimbach et l’inauguration de ses nouveaux bâtiments dimanche 15 avril à Dolleren.

Un important regroupement de soldats du feu et d’officiels s’est retrouvé pour l’occasion. Étaient notamment présents Daniel Merignargues le sous-préfet de Thann-Guebwiller, Catherine Troendlé, sénatrice, Jean-Paul Omeyer représentant la Région Grand-Est, Rémy With, vice-président du conseil départemental, Fabienne Orlandi, conseillère départementale, Laurent Lerch représentant la Communauté de communes de la vallée de la Doller et du Soultzbach, le colonel René Cellier, directeur du SDIS 68 et les maires et élus locaux de la haute vallée de la Doller.

Régis Behra succède à Christian Trommenschlager
Cédant le commandement à son adjoint Régis Behra, le lieutenant Christian Trommenschlager incarne à lui seul 46 années d’engagement et plus de 20 années de commandement du corps local communal puis intercommunal. Une carrière qui en impose et qui lui donne un caractère hautement symbolique et le respect de tous pour un engagement exceptionnel. Une longue histoire de dévouement qui débute en 1972, retracée par son ami, copain de classe et maire de Dolleren, Jean-Marie Ehret. S’il se retire du commandement, Christian Trommenschlager n’entend pas pour autant rester inactif au sein du corps, puisqu’il reste délégué départemental auprès des jeunes sapeurs-pompiers.

Stéphane Studer promu sergent
C’est à Régis Behra que revient désormais la charge du commandement du CPI : une succession logique puisqu’il assumait déjà le titre d’adjoint au chef de corps depuis cinq ans. À 36 ans, le jeune adjudant totalise déjà 22 années d’engagement au service des sapeurs-pompiers. Il sera lui-même secondé par Stéphane Studer, promu le même jour au grade de sergent.

Enfin, les nouveaux bâtiments accueillant le CPI de Dolleren-Oberbruck-Rimbach ont été officiellement inaugurés. La cérémonie s’est poursuivie par le verre de l’amitié. Le CPI regroupant les trois communes compte une vingtaine de sapeurs-pompiers volontaires, il totalise 51 interventions en 2017.

DNA 21/04


Vendredi 20 Avril 2018

M. Emmanuel KESSLER est réélu président directeur général de Public Sénat

M. Emmanuel KESSLER est réélu président-directeur général de la chaîne Public Sénat, a annoncé hier un communiqué de la Présidence du Sénat. Son deuxième mandat à la tête de la chaîne parlementaire commencera à compter du 1er juin 2018, pour une durée de trois ans.

Le Bureau du Sénat a procédé à la désignation du président-directeur général de la chaîne parlementaire, sur proposition du président M. Gérard LARCHER (LR). Rappelons qu'à la suite de l'audition des quatre candidats présélectionnés le 29 mars dernier, les candidats Jean-François ACHILLI et Emmanuel KESSLER avaient été désignés finalistes.

Né en mai 1963, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et titulaire d'une maîtrise de philosophie consacrée à pensée politique de
M. Emmanuel KESSLER commença sa carrière de journaliste en 1989 au sein du groupe Moniteur, où il fut responsable de la rédaction de Lettre des élus puis chef de la
rubrique Actualité à Gazette des Entré à BFM dès sa création en 1992,M. KESSLER prépara et présenta chaque semaine l'émission avec M.Jean-Michel CARPENTIER avant de devenir rédacteur en chef de la chaîne (2000-2002).
Il rejoignit Public Sénat en 2003 comme rédacteur en chef adjoint des journaux et des opérations spéciales, où il anima notamment avec Mme Emilie AUBRY les trois débats des primaires du Parti socialiste en 2007. Il présenta également la chronique économique quotidienne de France Info (2007-2011). En 2011, il devint chef du pôle Economie de la chaîne LCI (groupe TF1) et présentateur des émissions Quotidien de et de sur cette même chaîne. Depuis juin 2015, M. KESSLER est président directeur
général de Public Sénat.

Public Sénat mettra l'accent sur le replay et les formats numériques Lors de son audition devant la commission chargée de la sélection, présidée par Mme Catherine
TROENDLE, vice-présidente (LR) du Sénat, M. Emmanuel KESSLER avait insisté sur la nécessité pour la chaîne de devenir un à 360 (cf. BQ du 30/03/2018).
M. KESSLER s'était montré favorable pour préserver la matinale et certaines nouvelles émissions, comme et en Pour compléter l'offre numérique, il propose un nouveau
module hebdomadaire donnant la possibilité aux internautes de poser des questions aux sénateurs.
Dans le prolongement de ses actions, M. KESSLER entend également généraliser la possibilité de replay, qui fait aujourd'hui défaut à la chaîne. A la rentrée 2018, un catalogue d'émissions en rediffusion sera accessible chez les opérateurs de box.

Le nombre de programmes sous-titrés à destination des malentendants devrait lui aussi doubler cette année.
Sur la question de la relation avec La Chaîne Parlementaire - Assemblée nationale (LBQ-AN), qui
partage le canal 13 de la TNT avec Public Sénat, M. KESSLER entrevoit des possibilités de synergies, tout en maintenant une certaine indépendance. M. KESSLER garde par ailleurs en ligne de mire le cap des 20 ans des chaînes parlementaires dans deux ans.
Les coopérations entre les deux chaînes ont pour objectif, selon le président, à coordonner
le et maîtriser la M. KESSLER propose notamment la tenue d'un comité de direction mensuel commun, et défend la mise en commun des moyens techniques et de
production à horizon de deux ans, via la création d'une filiale commune.

Par ailleurs, il propose de réfléchir à un moyen de générer des économies sur les coûts de régie,
estimées à 500 000 euros dans trois ans.
Sur les programmes, enfin, il envisage la création avec LBQ-AN d'une quotidienne qui pourrait être intitulée mixte Cette émission prendrait la
forme d'un débat d'actualité entre députés et sénateurs.
Sur toutes ces questions, M. KESSLER devra dorénavant traiter avec M. Bertrand DELAIS,récemment nommé président-directeur général de LBQ-AN (cf. BQ du 15/03/2018).

Les Q A G sont exclusivement diffusées sur Public Sénat depuis hier Autre actualité du calendrier, les questions d'actualité au gouvernement (QAG) sont exclusivement
diffusées sur Public Sénat depuis hier, a rappelé Mme Catherine TROENDLE, en qualité de présidente de la délégation chargée de la communication et de Public Sénat, devant le Bureau.

Les QAG du jeudi de 1 5h à 16h, comme celles du mardi de 16h45 à 1 7h30, sont ainsi dorénavant diffusées en exclusivité sur Public Sénat.
Pour compenser l'arrêt de la diffusion sur France 3, rappelons que plusieurs dispositions éditoriales
sont prévues. Les QAG du jeudi seront diffusées par France Ô et des modules de 3 à 4 minutes,
réalisés et montés par Public Sénat reprenant les meilleurs moments des QAG, seront diffusés une
fois par semaine sur franceinfo.
France 3 diffusera chaque dimanche à 10h45 l'émission coproduite par LBQ-AN et Public Sénat. Enfin, France 3 diffusera l'émission de terrain coproduite par Public Sénat, en
Par ailleurs, Télévisions diffuse depuis le 19 février et continuera de le faire jusqu'à mi-mai des bandes annonces et des bandeaux annonçant la diffusion exclusive des QAG sur Public précise le communiqué.

Public Sénat, de son côté, devra consacrer des tranches près de deux heures entre 14h30 et aux QAG. La chaîne est également tenue de en place des opérations de
communication auprès des sénateurs et de la presse.

(Le Bulletin quotidien, du 20 avril 2018)


Jeudi 19 Avril 2018

GOMMERSDORF : 460 000 € de travaux

Autre inauguration au menu de ce samedi 21 avril en Porte d’Alsace (lire ci-dessus) : celle du bâtiment communal réhabilité de Gommersdorf, situé rue de Cernay. Bâtiment qui abrite non seulement la mairie, mais aussi deux logements communaux fraîchement rénovés. Le chantier avait été lancé il y a environs deux ans et sera tout juste achevé pour le couper de ruban. Premier objectif de l’opération : la mise aux normes accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Nouvelle chaudière gaz et installation de circuits séparés pour l’école, la mairie ou la salle communale, rabaissement des plafonds de la mairie, isolation, etc. La commune en a profité pour jouer la carte des économies d’énergie. Les travaux ont aussi permis la création de deux logements communaux, déjà loués. Sans oublier l’agrandissement du parking, qui offre désormais une dizaine de places de stationnement. Au rayon économies d’énergie toujours, la mairie a achevé le remplacement de son éclairage public par des leds bien moins gourmandes en électricité, pour un coût de 42 000 € (TTC). Montant global des travaux avec la réhabilitation du bâtiment communal : 460 000 € (TTC), dont environ 180 000 € de subventions de l’État, du Département et du PETR du Pays du Sundgau. D’autres projets sont déjà dans les tuyaux à Gommersdorf, dont la création d’une aire de jeux. D’ici là, le maire Denis Nass et les élus du conseil municipal accueilleront un parterre de personnalités pour l’inauguration du bâtiment communal, ce samedi 21 avril, à 14 h 30. Sont annoncés, entre autres, le préfet du Haut-Rhin Laurent Touvet, la présidente du conseil départemental Brigitte Klinkert ou encore la sénatrice Catherine Troendlé.

L'Alsace 19/04


Jeudi 19 Avril 2018

932 490 € C’est le coût total (TTC) de l’opération de restructuration et mise en accessibilité de la mairie de ...

C’est le coût total (TTC) de l’opération de restructuration et mise en accessibilité de la mairie de Montreux-Vieux, dont 718 569 € de travaux et 72 000 € de nouveau mobilier et matériel informatique. Côté financement, la municipalité a engagé près de 320 000 € de fonds propres, auxquels s’ajoute un emprunt de 400 000 € et les diverses subventions : 130 124 € du Fonds de soutien à l’investissement public local (FSIL) ; 37 500 € du Fonds d’accessibilité et 20 000 € de la Région Grand Est. La commune a aussi bénéficié des ultimes aides attribuées dans le cadre des réserves parlementaires, dispositif disparu depuis le mois d’août 2017 et l’adoption par les députés de la loi dite de moralisation de la vie publique. Le député Jean-Luc Reitzer a ainsi contribué aux travaux à hauteur de 15 000 €, la sénatrice Catherine Troendlé pour 10 000 € sur le marché des fournitures et du mobilier.

L'Alsace 19/04


Jeudi 19 Avril 2018

MONTREUX-VIEUX : La mairie attend son couper de ruban

Entamés début 2017, les travaux de restructuration et de mise en accessibilité de la mairie de Montreux-Vieux avaient forcé les services de la commune à déménager au temple protestant dès l’été 2016, le temps de donner un sérieux coup de jeune à cette illustre bâtisse de la fin du XIXe. Visite guidée avant l’inauguration, prévue ce samedi 21 avril.

Juste après la restauration de sa gare SNCF, inaugurée en septembre 2015, la commune de Montreux-Vieux avait enclenché l’autre gros chantier de la mandature : la rénovation de sa mairie. « C’était en projet depuis 2001. Il était temps qu’on attaque ! », lance le maire, André Trabold, qui a suivi ce chantier de très près… et n’est pas peu fier du résultat !

Plus d’un an de travaux auront été nécessaires pour redonner tout son lustre à cette bâtisse, dont la construction remonte à la fin du XIXe siècle, pendant la période allemande. À l’époque, le bâtiment abritait non seulement la mairie mais aussi l’école du village, avec deux salles de classe et un logement pour l’instituteur. « J ’étais élève ici », se souvient le maire. Dès le mois de juillet 2016, les services municipaux, le secrétariat et l’agence postale communale avaient déménagé à quelques centaines de mètres de là, au temple protestant, transformé en mairie provisoire. À l’automne, les travaux avaient démarré avec une indispensable phase de désamiantage. Ce n’est que début janvier 2017 que les entreprises étaient entrées dans le vif du sujet.

Gros œuvre, voirie et réseaux divers, charpente, façade, fenêtres, chauffage, électricité, peinture, isolation, zinguerie, mise aux normes accessibilité et sécurité incendie… La mairie a eu droit à un lifting intégral, du sous-sol des archives à la toiture en passant par le bureau du maire, l’accueil et la salle du conseil. Une extension a été réalisée à l’arrière du bâtiment, avec l’aménagement d’un escalier de secours offrant un accès direct au logement du deuxième étage. Accessibilité oblige, un ascenseur donnant directement sur le parking dessert désormais le rez-de-chaussée et le premier étage de la mairie. Des toilettes handicapés ont également été aménagées.

Le passé en peinture

Au rez-de-chaussée, le hall et le guichet d’accueil ont fait peau neuve, tout comme le bureau du maire et l’ex-salle du conseil, dont on a conservé le parquet vieux de 135 ans. Désormais, c’est au premier étage que se tiennent les réunions ou se célèbrent les mariages. « J e voulais une salle qui soit prestigieuse », répète André Trabold. Objectif atteint ! La salle du conseil en impose, avec sa table massive en chêne, son trumeau honorant le village et l’Alsace - « on affiche les couleurs politiques ! » -, ses grands lustres et ses deux vidéoprojecteurs intégrés dernier cri. S’y ajoutent deux grandes toiles commandées aux artistes Yves Freyburger, de Montreux-Jeune, et Catherine Karrer, d’Elbach. Des tableaux dont les dimensions comme les thèmes avaient été imposés : l’ancienne gare frontière allemande et le bief de partage du canal du Rhône au Rhin. « Ça rappelle l’évolution très importante du village à la fin du XIXe siècle », précise le maire. « C’est à cette période que Montreux-Vieux est passé de 250 à 1000 habitants. » Une époque faste que l’élu ne manquera pas d’évoquer avec ses invités, samedi. L’inauguration est prévue à 10 h, en présence de nombreuses personnalités, maires du secteur ou du Territoire de Belfort, la sous-préfète Marie-Claude Lambert, la présidente du Département Brigitte Klinkert, la sénatrice Catherine Troendlé ou encore le député Jean-Luc Reitzer.

L'Alsace 19/04


Jeudi 12 Avril 2018

« De l’ombre à la lumière »

image À ses débuts, le Cours Florent était un cours hebdomadaire de 150 minutes. Deux heures et demie, c’est peu ou prou le temps qu’il aura fallu pour arriver au bout du programme inaugural qui s’est joué en cinq actes : visite de l’école (lire ci-contre), dévoilement de la plaque apposée sur la façade avant du bâtiment, chants des écoliers, couper de ruban et discours.

Sur la scène de la cour d’école, huit orateurs – des acteurs politiques (Franck Dudt, maire du Haut Soultzbach, Paul Egly, maire honoraire de Soppe-le-Haut, Laurent Lerch, président de la comcom de la vallée de la Doller et du vallon du Soultzbach, Brigitte Klinkert, présidente du conseil départemental du Haut-Rhin, et Catherine Troendlé, vice-présidente du Sénat), des acteurs institutionnels (David Tournier, inspecteur de l’Éducation nationale, et Daniel Mérignargues, sous-préfet de Thann-Guebwiller) et un acteur tout court (Jacques Weber) – se sont succédé pour rendre hommage, chacun dans son style, à la carrière du fondateur du Cours Florent qui donne également depuis samedi dernier son nom à l’école élémentaire de Soppe-le-Haut. Un nom qui s’affiche en grand et brille sur le fronton du bâtiment. Un beau dénouement pour celui qui a dit un jour « être davantage fait pour parler de l’ombre à la lumière que de la lumière à l’ombre ». C’est-à-dire parler de la salle vers la scène, plutôt que de la scène vers la salle. Une prise de conscience qui l’amène à changer en 1967 son costume de comédien pour celui de pédagogue.

L'Alsace 12/04/2018


Mercredi 11 Avril 2018

Sénat: feu vert à l'ordonnance adaptant des dispositions du Code de commerce à la Polynésie

Le Sénat a approuvé mardi à l'unanimité le projet de loi ratifiant une ordonnance adaptant des dispositions du code du Commerce en matière de concurrence à la Polynésie française.

Dotée de compétences étendues, la Polynésie française a en effet créé par une loi de février 2015 une autorité
administrative indépendante dotée de pouvoirs de sanctions, l'Autorité polynésienne de la concurrence (APC). Cette loi est entrée en vigueur le 1er février 2016.
"C'est pour lutter contre la vie chère qu'a été instituée l'Autorité polynésienne de la concurrence" qui "disposera
d'outils comparables à ceux de l'Autorité nationale", a souligné la ministre des outre-mer Annick Girardin. "Des
dispositions complémentaires relevant de la compétence de l'État étaient nécessaires: c'est la raison d'être de
l'ordonnance", a-t-elle ajouté.

Celle-ci étend et adapte à la Polynésie certaines dispositions du code de Commerce relatives aux contrôles et aux sanctions en matière de concurrence. Elle a pour objet de prendre les mesures nécessaires afin que l'Autorité polynésienne de la concurrence puisse exercer pleinement ses fonctions et dispose de moyens de contrôle coercitifs.
Ces mesures concernent la compétence juridictionnelle, les cas de prescription de l'action publique, les pouvoirs renforcés d'enquête et les contrôles, les voies de recours contre ses décisions et les sanctions encourues.
Le projet de loi a été examiné selon la procédure de législation en commission, selon laquelle le droit d'amendement des sénateurs et du gouvernement s'exerce uniquement en commission, tandis que la séance plénière est centrée sur les explications de vote et le vote.

À l’initiative de son rapporteur, Catherine Troendlé (LR), la commission des lois a adopté deux amendements, l'un apportant des précisions en matière de voies de recours et permettant la coopération entre l'APC et les autorités nationales compétentes, l'autre rétablissant l'obligation pour les membres des autorités administratives indépendantes créées par la Polynésie française et par la Nouvelle-Calédonie de transmettre des déclarations de situation patrimoniale et des déclarations d'intérêts à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Le projet de loi doit encore être ratifié par l'Assemblée nationale.


Paris, France | AFP | mardi 10/04/2018


Mercredi 11 Avril 2018

Prévention de la radicalisation : un cahier des charges pour mieux encadrer les associations

Un arrêté du 3 avril 2018 fixe les conditions à remplir par les structures mettant en œuvre des actions de prévention et de prise en charge de la radicalisation. L’objectif est de mieux encadrer les associations qui se sont multipliées depuis 2015.



Le dispositif était la mesure phare du rapport des sénatrices Esther Benbassa et Catherine Troendlé, qui dénonçaient en juillet 2017 le « mille-feuille d’associations et d’organismes » pour lutter contre la radicalisation. Prévue dans l’article 6 de la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, l’encadrement de ces structures par un cahier des charges n’avait pas encore été mis en œuvre.

Un mois et demi après la présentation du Plan national de prévention de la radicalisation, dont elle était la mesure 44, la définition précise de ce cahier des charges est désormais publiée au Journal Officiel du 7 avril 2018.

Critères à remplir pour bénéficier du FIPDR

L’arrêté du 3 avril 2018 fixe ainsi un ensemble de critères à remplir pour obtenir des subventions du Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation. Les préfets sont donc désormais chargés de mettre en application ce cahier des charges pour « orienter le choix de la structure adéquate ou valider des actions de prévention et de prise en charge » de la radicalisation.

Ils seront également informés « régulièrement de l’avancée et des résultats » du travail de la structure, notamment grâce à « un rapport final écrit retraçant l’historique des actions mises en œuvre, l’évolution des situations, les mesures correctives envisagées ainsi que les résultats obtenus pour chacun des cas et familles pris en charge ».

Les associations sont dans l’obligation de présenter par exemple leurs comptes des deux années précédentes, ainsi que «la copie des titres universitaires et diplômes professionnels de chacun des membres, ainsi que le montant des traitements et salaires des personnels et des dirigeants ».

Leurs membres doivent par ailleurs « avoir suivi une formation spécifique sur le phénomène de la radicalisation ». L’arrêté précise toutefois que, pour les associations ou organismes privés déjà mobilisés sur la thématique, « la valorisation des acquis de l’expérience peut être prise en compte ».

Encadrer le contre-discours

L’arrêté encadre également les « initiatives citoyennes » visant à prévenir la radicalisation des jeunes par des « campagnes de contre-discours ». Ces initiatives, qui peuvent également bénéficier de subventions publiques, devront notamment s’inscrire « dans une stratégie digitale cohérente », avoir un budget précis à présenter, ainsi qu’une stratégie de communication, être identifiées par les grandes plateformes numériques, telles que Facebook, Twitter ou Snapchat, mais aussi afficher une certaine « discrétion dans l’affichage du soutien public ».

La Gazette des communes, Publié le 10/04/2018, Par Julie Clair-Robelet