Mercredi 27 Décembre 2017

Sapeurs-pompiers/Rallumer le feu du volontariat

Élue du département champion de France du volontariat, la sénatrice Catherine Troendle planche sur la relance du recrutement des pompiers volontaires.

Ils sont 5 179 dans le Haut-Rhin, 4 675 dans le Bas-Rhin. Sur quelque 190 000 sapeurs-pompiers volontaires en France. Mais les effectifs volontaires diminuent : « Nous avons enrayé la baisse, assure Catherine Troendle, sénatrice du Haut-Rhin, il faut maintenant relancer le recrutement. »

La sénatrice est missionnée par le ministre de l’Intérieur pour trouver les moyens de doper le volontariat. Elle est originaire du département champion de France de la catégorie mais connaît surtout le sujet. Présidente du Conseil National des Sapeurs-Pompiers Volontaires, vice-présidente de la Conférence Nationale des Services d’Incendie et de Secours, l’élue s’intéresse depuis longtemps aux pompiers.

Aux côtés du colonel Eric Faure, président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers, de Fabien Matras, député du Var, Olivier Richefou, président de la conférence nationale des SDIS et de Pierre Brajeux, chef d’entreprise, elle doit préparer un rapport, remis en mars prochain au ministre.

« Seules 30 % des collectivités emploient des volontaires »
La commission a commencé ses auditions, rencontrant des experts, psychologues, pompiers, syndicats : « Je vais à la rencontre des présidents des unions de sapeurs-pompiers, explique Catherine Troendle. Pour entendre le terrain, on ne peut pas rester dans l’entre-soi parisien. »

Parmi les pistes envisagées figure le développement des conventions avec les entreprises, permettant aux volontaires de quitter leur travail pour se rendre sur une intervention : « C’est une plus-value pour une entreprise d’employer des sapeurs-pompiers volontaires, assure la sénatrice, il faut aussi développer le volontariat dans les collectivités locales, seules 30 % d’entre elles emploient des volontaires, la marge de progression est importante. »

« Les femmes sont trop peu nombreuses »

Le développement du bénévolat féminin est aussi étudié : « Les femmes sont trop peu nombreuses, 34 000 sur 190 000. On oppose à certaines qu’elles sont trop petites, trop frêles pour porter l’ARI, c’est malheureux ! On n’a pas seulement besoin de pompiers qui vont au feu, le gros des interventions c’est le secours à personnes, on ne peut pas dire non à des gens qui veulent s’investir. »

L’élue plaide pour une adaptation des équipements : « On va travailler sur des dérogations et sur des équipements plus légers. Il est ahurissant qu’aucun fournisseur ne propose des vêtements d’intervention adaptés au gabarit féminin ! »

La sénatrice perçoit un « manque de reconnaissance » chez les volontaires : « Les volontaires suivent des formations quasi professionnelles, ils sont capables d’intervenir dans tous les domaines et se soumettent à des remises à niveau annuelles. C’est très lourd. »

Une bonification pour la retraite ?

Participer à la « reconnaissance » et encourager le volontariat pourrait passer par une bonification de la retraite : « On travaille sur l’idée de validation d’un trimestre de retraite pour plusieurs années d’engagement. »

Le Haut-Rhin reste le seul département où l’effectif de volontaires est supérieur à 5 000 pompiers : « C’est culturel, analyse Catherine Troendle, nous bénéficions d’un engagement bénévole, d’un monde associatif très forts. Avec une particularité : un grand nombre de centres de première intervention n’est pas départementalisé, le maire reste le patron. Avec la départementalisation, on a peut-être éloigné les volontaires. »

Mais le département n’échappe pas à l’érosion : « Un des facteurs du désengagement, c’est le travail en Suisse », confirme la sénatrice.

(DNA du 27 décembre 2017)


Dimanche 24 Décembre 2017

Cartes et passeports

Catherine Troendlé, sénatrice (LR) du Haut-Rhin, se félicite qu’à compter de 2018, les communes délivrant des titres sécurisés recevront une dotation s’élevant à 8 580 € par an et par station en fonction de la situation de la commune au 1er janvier de l’année en cours.

Par ailleurs, une majoration de 3 550 € par an est attribuée aux communes pour chaque station ayant enregistré plus de 1 875 demandes de passeports et de cartes nationales d’identité au cours de l’année précédente.

Le groupe Les Républicains du Sénat, dont fait partie Catherine Troendle, a donc soutenu la mesure, mentionnant cette compensation financière, qui a été adoptée définitivement.

(L'Alsace & DNA du 24 décembre 2017)


Dimanche 17 Décembre 2017

Retour de syrie

La sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) a interrogé la ministre de la Justice sur la question du retour des djihadistes français de Syrie.

Elle s’inquiète de l’accompagnement des femmes avec enfants. Nicole Belloubet, qui a évoqué le rapport sur la déradicalisation de la sénatrice, a confirmé la « judiciarisation » de ces femmes à leur retour en France.

(L'Alsace-DNA du 17 décembre 2017)


Samedi 16 Décembre 2017

Ranspach-le-Bas tojours au féminin

Au lendemain de la démission de Catherine Troendlé, pour cause de cumul de mandats, et de l’élection de quatre nouveaux membres du conseil municipal, soutenus par l’équipe communale, celle qui assurait l’intérim depuis le 1er novembre dernier, seule candidate à cette fonction, a été élue par 14 voix. Conseillère en 2008, adjointe au maire en 2014, Sandra Muth exerce la profession d’agent immobilier à Hésingue. Pour la nouvelle magistrate communale, il s’agit de « poursuivre les grands chantiers engagés, fidèles à la feuille de route de la liste élue en 2014 ».

Le nombre est adjoint a été limité à trois. Le premier adjoint a n’est autre qu’Yvan Muller, ingénieur commercial, siégeant depuis 2001, adjoint en 2014. La deuxième adjointe a pour nom n’est Nadia Wisslé, couturière, conseillère en 2014, adjointe en 2017. La municipalité est complétée, toujours avec 14 suffrages exprimés, par un nouveau visage, celui de Catherine Herzog, responsable d’un service clientèle, conseillère élue en 2014.

Dans ses propos, Catherine Troendlé, vice-présidente du Sénat et conseillère municipale, s’est « dit très heureuse que cette élection de Sandra Muth, un marqueur dans l’histoire de la localité, fasse perdurer une gouvernance au féminin ». Celle qui fut maire de 2001 à 2017 aura vécu » comme un honneur, non dénué d’une grande émotion, de remettre l’écharpe tricolore à celle, et par elle, que Jacques Chirac qualifiait de hussards de la République ».

S’agissant plus particulièrement de Sandra Muth, Catherine Troendlé a reconnu « que toutes les qualités étaient en elle afin exercer sereinement cette noble mission, à savoir la détermination et la modestie, dont elle a déjà su faire preuve, indispensables à l’heure des défis, nombreux et complexes, avec un maitre-mot, le service de l’intérêt général ». Et de lui souhaiter bonne route à la tête des affaires ranspachoises.

(Ami Hebdo du 17 décembre 2017)


Mardi 12 Décembre 2017

RANSPACH-LE-BAS Sandra Muth élue maire

« On ne change pas une équipe qui gagne ! » Le ton est donné par Sandra Muth, élue samedi maire de Ranspach-le-Bas.

Suite à la démission de Catherine Troendlé, pour cause de cumul de mandats, et à l’élection de quatre nouveaux membres au conseil municipal, soutenus par l’équipe communale, celle qui assurait l’intérim depuis le 1er novembre dernier, seule candidate à cette fonction, a été élue par 14 voix sur 15.

Conseillère en 2008, adjointe au maire en 2014, Sandra Muth exerce la profession d’agent immobilier à Hésingue. Pour la nouvelle magistrate communale, il s’agit de « poursuivre les grands chantiers engagés, fidèles à la feuille de route de la liste élue en 2014 ».

« Gouvernance au féminin »
Le nombre des adjoints a été limité à trois. Le premier adjoint est Yvan Muller, ingénieur commercial, siégeant depuis 2001, adjoint en 2014. La deuxième adjointe est Nadia Wisslé, couturière de profession, conseillère en 2014, adjointe en 2017. La municipalité est complétée, toujours avec 14 suffrages exprimés, par un nouveau visage, celui de Catherine Herzog, responsable d’un service clientèle, conseillère élue en 2014.

Dans ses propos, Catherine Troendlé, vice-présidente du Sénat et conseillère municipale, s’est dite « très heureuse que cette élection de Sandra Muth, un marqueur dans l’histoire de la localité, fasse perdurer une gouvernance au féminin ». Celle qui fut maire de 2001 à 2017 aura vécu « comme un honneur, non dénué d’une grande émotion, de remettre l’écharpe tricolore ».

S’agissant plus particulièrement de Sandra Muth, Catherine Troendlé a reconnu que « toutes les qualités étaient en elle afin d’exercer sereinement cette noble mission, à savoir la détermination et la modestie dont elle a déjà su faire preuve, indispensables à l’heure des défis, nombreux et complexes, avec un maitre-mot, le service de l’intérêt général ».

(L'Alsace du 11 décembre 2017)


Dimanche 10 Décembre 2017

Sécurité civile

Lors de la présentation de son rapport sur le budget « Sécurité civile » dans le cadre du projet de loi de finances, la sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) a interpellé le ministre de l’Intérieur sur « la diminution de plus de moitié de l’enveloppe de 25 M€ [millions d’euros] prévus pour financer la dotation de soutien aux investissements structurants des services d’incendie et de secours ».

(L'Alsace-DNA du 10 décembre 2017)


Dimanche 10 Décembre 2017

La renaissance du tram à Saint-Louis

Au moment où, un peu partout en Europe, les populismes conduisent à un repli sur soi, créer une ligne de tram transfrontalière, cela fait du bien. C’est ce qu’a dit le ministre bâlois Hans-Peter Wessels : le tram 3, dont la ligne prolongée jusqu’à la gare de Saint-Louis a été inaugurée hier matin, doit être « un apport important pour rapprocher les populations des deux côtés de la frontière ». Quant à Alain Girny, président de Saint-Louis agglo, il veut faire du tram « le fil conducteur de notre action collective pour les transports sur l’ensemble du territoire de l’agglomération ». Au micro, le maire de Saint-Louis Jean-Marie Zoellé a raconté des souvenirs : comment, tout gamin, il prenait parfois le tram à Saint-Louis, quand la ligne allait encore, via le carrefour central, jusqu’au monument aux morts. « On sautait sur le marchepied et on se faisait houspiller par le conducteur ! » Il a aussi raconté l’arrachage des rails, en 1962, « récupérés par un ferrailleur de la place ». Et toutes les étapes ultérieures… Jusqu’à cette demande venue de Bâle en 2007, pour un prolongement du tram côté alsacien de la frontière.

(L'Alsace du 10 décembre 2017)



Lundi 4 Décembre 2017

Taxe d’habitation

Les sénateurs Catherine Troendlé et René Danesi (LR, Haut-Rhin) ont écrit aux élus de leur département pour dénoncer comme « précipitée et incohérente » la réforme de la taxe d’habitation envisagée par le gouvernement.
Pour eux, elle « se traduira par une aggravation des inégalités territoriales ».

(l'Alsace & DNA du 4 décembre 2017)