Archives des publications


Mercredi 27 Septembre 2017

Les Burnhaupt en première ligne tout le week-end

image Les deux Burnhaupt étaient sur la ligne de front, il y a 100 ans. Pour commémorer ce tragique centenaire, les deux villages proches de Thann ont organisé tout un week-end pour faire revivre l’histoire de la Grande Guerre au public.

Samedi, quelque 1 000 personnes, venues des deux rives du Rhin, ont pris part aux visites guidées et animations proposées sur le sentier des bunkers à Burnhaupt-le-Bas, agrémentées par des démonstrations de tirs de canon de 75 mm et des reconstitutions saisissantes de combats en forêt par trois associations, Transhumance et Traditions, Le Poilu de la Marne et Landwehr 109.

« Bataille typique »
« C’est une reconstitution de bataille typique de la guerre de mouvement », indiquait Henri Desbor-des, président de l’association Le Poilu de la Marne. Et elle a impressionné le public !

Hier, c’est Burnhaupt-le-Haut qui était aux avant-postes. Les visiteurs ont pu assister à une prestation de la Batterie des Grognards de Haute-Alsace. La reconstitution d’un campement militaire par des groupes français et allemands en tenue d’époque, avec des tirs de canon de 75 mm, a également fait mouche auprès du public venu encore une fois nombreux.

(L'Alsace du 25 septembre 2017)


Mardi 26 Septembre 2017

Les difficultés de pharmacies

Catherine Troendlé , sénatrice (LR) du Haut-Rhin, s’indigne du rapport de la Cour des comptes qui dénonce « le surnombre des officines » et « préconise la fermeture de la moitié d’entre elles ».

Bien au contraire, estime la sénatrice, « un maillage territorial pertinent et suffisant » de pharmacies est « une priorité », notamment pour combattre les déserts médicaux, ce qu’elle entend rappeler au ministère de la Santé.

(L'Alsace & DNA du 24 septembre 2017)


Mardi 26 Septembre 2017

Bréchaumont - Inauguration de la mairieUn pont…

image Le ruban est tombé hier matin. Bréchaumont a officiellement une nouvelle mairie. En projet depuis 2005, la réhabilitation de l’historique bâtiment « mairie-école » datant de la fin du XIXe siècle doublé d’une extension est terminée.

À vrai dire, les Bréchaumontois n’ont pas découvert hier leur nouvelle mairie car les services municipaux y ont déjà emménagé voilà quelque temps. Mais le protocole n’avait pas été respecté. Il manquait le couper de ruban tricolore, les discours et les petits fours ! Bref une inauguration en bonne et due forme. Chose faite hier matin. Pour l’occasion, le maire de Bréchaumont, Franck Guittard et son conseil municipal avait invité tout le ban et l’arrière-ban de la République : la sous-préfète d’Altkirch Marie-Claude Lambert, la sénatrice Catherine Troendlé, le conseiller régional Laurent Wendlinger, la présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert et son premier vice-président Rémi With, le premier vice-président de la communauté de communes Sud Alsace/Largue, Fabien Ulmann, de nombreux maires des alentours ainsi que les autorités civiles et religieuses. (...)

(DNA du 24 septembre 2017)



Mercredi 20 Septembre 2017

Hegenheim/Cette fête a du punch

image Manèges et courses à pied, crêpes, gaufres, et sans compter tous les espaces restauration aux choix si variés proposés par les associations de l’A.S.L… Le Kaesnapperfascht a battu son plein, tout au long du week-end.

Aire d’arrivée. Les enfants de la course « éveil athlétique » viennent à peine d’en finir avec leur épreuve. La petite Alix - « Non, je ne suis pas fatiguée » - arbore avec fierté, en sautoir sur son survêtement rose, la médaille gagnée à la course. La fillette la montre. Elle savoure : « C’est ma toute première médaille ! » Bonheur.
(...)
Il en est un autre encore. Étonnant, lui. C’est Guillaume Joseph, le vainqueur du challenge. « Je n’avais pas prévu de courir aujourd’hui », lance-t-il sans forfanterie au micro de Jean-Jacques Zwibel, alors que son suivant, resté loin derrière, n’est toujours pas là. « Je m’étais inscrit à la grimpée… cycliste du col Amic. L’épreuve a été annulée, je suis venu ici. » Modestie.
Chacun y trouve du plaisir
Ainsi vont ces courses pédestres que le Saint-Louis Running-Club organise, chaque année depuis 18 ans, dans le cadre du Kaesnapperfascht. Chacun y trouve du plaisir. Jérôme Cassayre, dossard 11 et 57'21", résume la tonalité générale avec pertinence : « Nous venons d’abord pour nous dépasser. Pour la sensation de se vaincre soi-même. » Enfin, relevons que sur les quelque deux cents participants et plus, la moitié était des jeunes et des enfants. Quoi de plus réjouissant ?
Des associations au top
Les manèges de la fête se sont mis à tourner en même temps que les coureurs. « C’est trop bien », rient les enfants en grimpant dans l’hélicoptère. « On s’éclate, Monsieur ! », s’enflamment les ados sur les autos tamponneuses. Et la petite Laya, à la pêche aux canards ? « J’en ai attrapé beaucoup ! » Et le petit bout d’chou de montrer les dix doigts de ses deux mains potelées…
Dans les stands restauration, les bénévoles s’activent bien avant l’ouverture au public. Ceux du FCH, par exemple, fins prêts. Ou du Twirling-club, qui alimentent en bûches le four à tartes flambées. « Un four de professionnels », osent-ils goguenards. Ah bon ? « Il prend quinze tartes à la fois ! » Le public va se régaler.

DNA du 20 septembre 2017)


Vendredi 15 Septembre 2017

Sécurité/Catherine Troendlé, présidente du Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires

Sénatrice (LR) du Haut-Rhin, Catherine Troendlé a été élue hier présidente du Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires (CNSPV) où elle siège depuis plusieurs années. Elle est la première femme à occuper cette fonction au sein de cette structure mise en place en 2013 et composée de 18 membres (parlementaires, élus locaux, représentants de l’État et des sapeurs-pompiers).

Le CNSPV remplit différentes fonctions : il éclaire le gouvernement, les collectivités territoriales et les établissements publics pour pérenniser et développer le volontariat chez les sapeurs-pompiers, il conduit des analyses et des études prospectives et peut promouvoir le volontariat.

Catherine Troendlé travaille depuis de nombreuses années sur le budget Sécurité civile des projets de loi de finances et est vice-présidente de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours.

Dans un autre registre, la sénatrice a confirmé qu’elle allait mettre fins à ses mandats locaux pour se mettre en conformité avec la loi sur le cumul des mandats.

(DNA du 15 septembre 2017)


Jeudi 14 Septembre 2017

Ranspach-le-bas - La sénatrice Troendlé démissionne de ses mandats locauxUne vice-présidence perdue pour une présidence gagnée

C’était prévisible, et rendu nécessaire par la loi sur le non-cumul des mandats. Dès la fin du mois, la sénatrice Catherine Troendlé démissionnera de ses mandats locaux.

La loi est explicite : comme pour les députés, tout sénateur en situation de cumul doit s’astreindre à l’obligation de se séparer d’un ou plusieurs de ses mandats. En ce qui la concerne, la sénatrice-maire de Ranspach-le-Bas Catherine Troendlé a choisi de mettre un terme à ses deux mandats exécutifs locaux : maire de Ranspach et vice-présidente (en charge de la petite enfance) à Saint-Louis Agglomération.

« J’arrête le local (mais je reste conseillère municipale de Ranspach et déléguée à l’agglomération), confirme-t-elle. Je suis élue locale depuis 1989 et je crois qu’il faut privilégier aujourd’hui une forme de renouvellement, qui s’est opérée dans mon conseil municipal. Ce qui m’incite à confirmer le fait que je passe la main, tout en accompagnant l’actuel conseil. Il ne s’agira pas de continuer à le piloter… »
Deux candidats à Ranspach

Si elle a choisi de rester au conseil municipal, « c’est parce que si j’étais démissionnaire, il aurait fallu organiser des élections générales, comme le prévoit le code des collectivités territoriales et refaire une campagne électorale, et c’est perturbant pour la poursuite des projets. »

Par contre elle ne donne aucune directive de vote pour l’élection du nouveau maire, qui pourrait selon elle intervenir début novembre. « Il y a deux candidats notamment qui ont exprimé leur volonté de reprendre les rênes et qui s’entendent très bien. Il n’y aura pas de risque de scission. »

Dès le début du mois d’octobre, la première adjointe de Catherine Troendlé, Sandra Muth, assurera les fonctions de maire par intérim jusqu’à l’élection du nouveau maire. Il faudra également compléter le conseil municipal en y incluant quatre nouveaux membres.

Quant à l’agglomération, certains élus avaient reproché à Catherine Troendlé, au moment de son élection à la vice-présidence en janvier dernier, de ne remplir ce rôle qu’à titre provisoire, pour quelques mois. « J’assume pleinement le fait de quitter ces dossiers sur la compétence optionnelle de la petite enfance. Mais j’ai beaucoup travaillé sur le sujet en tant que spécialiste et je pense pouvoir dire qu’on a pu jeter toutes les bases pour que l’Agglomération prenne la bonne décision quant à cette compétence et à la gestion de la petite enfance. Et je continuerai à porter ce dossier et à travailler au sein du bureau de l’agglo, sans portefeuille et en tant que simple déléguée. »
Pas de nouveau vice-président à l’agglo

Sur cette question, le président de Saint-Louis Agglomération Alain Girny confirme son intention de maintenir la sénatrice Troendlé au sein du bureau de l’agglo. « Par contre, il n’y aura pas d’élection d’un nouveau vice-président, c’est moi-même qui reprendrai la compétence de Catherine Troendlé. On tournera avec 14 vice-présidents, sinon l’élection risque d’engendrer des tensions… »

Quant à la sénatrice de Ranspach-le-bas, elle devrait être, ce matin, la première femme élue à la présidence du conseil national des sapeurs-pompiers volontaires, sa grande spécialité nationale. « Ce sera une juste reconnaissance, et aussi quelque chose d’inédit ! » Une vice-présidence perdue pour une présidence gagnée…

(DNA du 14 septembre 2017)


Mardi 12 Septembre 2017

Justice - Administration pénitentiaire - Visite de la Ministre de la justice

image La garde des Sceaux, Nicole Belloubet, était hier en Alsace. Au programme, une remise de médailles suite à la prise d’otage du 4 juin à la centrale d’Ensisheim, mais aussi un passage à Lutterbach, seul site actuellement retenu pour une nouvelle prison dans la région.

Le citée dénucléarisée du Haut-Rhin , cité historique de la bière… mais surtout petit village « gaulois », résistant contre vents et marées au projet d’installation d’une prison, était hier matin au cœur de toutes les attentions de la ministre de la Justice. Nouvellement nommée, Nicole Belloubet a profité de son passage à la centrale d’Ensisheim pour répondre favorablement, et à l’invitation du député Bruno Fuchs, et au courrier rédigé par Rémy Neumann, le maire de la commune, farouche opposant au projet tel qu’il est présenté et situé actuellement.

Arrivée à 10h30 en mairie, la ministre a pu discuter avec l’édile alsacien avant de se rendre sur le terrain. Au cœur des discussions, la menace à peine voilée par Rémy Neumann d’attaquer au tribunal administratif le permis de construire. « Je lui ai fait un état des lieux de mes demandes concernant l’installation de la prison sur le site retenu actuellement par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (Apij). Je demande depuis le départ des études précises sur mes réserves quant à la problématique sur les inondations (une partie du site retenu est située en zone inondable, NDLR), aux eaux pluviales et aux eaux usées. Elle s’est voulue rassurante en confirmant que ces études seraient réalisées dans l’étude d’impact prévue par la loi sur l’eau dans le cadre du dépôt du permis de construire. Il y aura une enquête publique suite à cette étude d’impact. J’ai eu la garantie que tous ces facteurs seraient pris en compte dans l’étude. » (...)
(DNA du 6 septembre 2017)


Mardi 12 Septembre 2017

Uffheim Hommage aux soldats du feu

image En 1842, la commune de uffheim se dotait d’une pompe à bras. Ainsi débutait la belle histoire de la sécurité collective dans ce village.

Uffheim a souhaité, dimanche, « rendre un hommage solennel aux soldats du feu », avec la bénédiction de la rosette pour le drapeau, des promotions au sein du CPI et la présentation d’un ouvrage historique.

En présence du sénateur Catherine Troendlé, caporal d’honneur des sapeurs-pompiers, l’heure était à la remise de galons par le maire Christian Martinez : ceux d’adjudant-chef à Frédéric Thurnherr, chef de corps depuis 2009, et à Virginie Feyertag, de sergent-chef à Guillaume Coletti et Thomas Leiby et de caporal à Guillaume Léon.

Quant à l’ouvrage commémoratif, il rassemble sur une centaine de pages fort bien illustrées les grandes heures du corps porté sur les fonts baptismaux en 1889. Il est disponible en mairie moyennant la somme de 15 €.

(DNA du 12 septembre 2017)


Lundi 11 Septembre 2017

Assurance maladie : Buzyn campe sur la position de Touraine

Interpellée sur les problèmes de double affiliation des travailleurs frontaliers, la ministre de la Santé refuse les radiations avant le 1er octobre 2016, confirmant la ligne suivie par les CPAM depuis janvier. La Cour de cassation est appelée à trancher.

La double affiliation résulte d’une « démarche volontaire », argue la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Photo AFP La double affiliation résulte d’une « démarche volontaire », argue la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Photo AFP
Attendue par des milliers de frontaliers, la position de la nouvelle ministre des Solidarités et de la Santé sur le problème de la double affiliation à l’assurance maladie française et à la LAMal suisse a été rendue publique hier par les parlementaires haut-rhinois Catherine Troendlé, René Danesi et Jean-Luc Reitzer.

Durable « point de divergence »

Dans un courrier adressé à la sénatrice LR, daté du 31 juillet, Agnès Buzyn rappelle que l’accord franco-suisse du 7 juillet 2016, qui a rouvert un « droit d’option » durant un an, est entré en vigueur au 1er octobre dernier ; elle considère que « les radiations ne peuvent prendre effet avant cette date ». Elle confirme donc la position prise par son prédécesseur, Marisol Touraine, qui avait donné cette consigne aux caisses primaires d’assurance maladie en janvier dernier.

En conséquence de quoi, les Urssaf continuent de réclamer les cotisations à la CMU qu’elles estiment dues pour la période allant du 1er juin 2015 – lendemain de la suppression du régime d’assurance privé français pour les frontaliers – au 30 septembre 2016. Les frontaliers concernés, eux, continuent de contester cette interprétation devant les tribunaux…

« Des recours sont pendants auprès de diverses instances et j’envisage de porter ce contentieux devant la Cour de cassation, dont la décision apportera un éclairage sur ce point de divergence avec ces frontaliers », ajoute Agnès Buzyn. Jusqu’à présent, toutes les décisions de justice – certes très peu nombreuses, au regard des milliers de dossiers déposés – ont donné raison aux plaignants.

Après un arrêt de la cour d’appel de Chambéry en faveur de dix frontaliers soutenus par le Comité de défense des travailleurs frontaliers (CDTF), le mois dernier, la CPAM de Haute-Savoie a effectivement décidé de se pourvoir en cassation. « Le président de la cour a estimé qu’il y avait urgence et a réduit les délais : nos avocats doivent déposer leur mémoire avant le 17 septembre », indique le président du CDTF, Jean-Luc Johaneck. Il dit n’avoir « aucune inquiétude » sur l’issue de cette procédure, qui pourrait mettre un terme définitif à cet imbroglio dès cet automne. « Si la Cour de cassation ne va pas dans notre sens, elle aura l’obligation de saisir la cour de justice de l’Union européenne », ajoute-t-il.

Un règlement définitif à l’automne ?

Rappelons qu’après le 30 septembre prochain, les frontaliers qui n’auront pas formellement demandé leur exemption de l’assurance maladie suisse y seront automatiquement affiliés, même s’ils sont déjà affiliés au régime français. Ceci en vertu de l’accord susmentionné. Au passage, Jean-Luc Johaneck remarque que le gouvernement français « diverge » non seulement avec les frontaliers, mais aussi avec l’État suisse, qui valide des affiliations à son assurance maladie avant le 1er octobre 2016.

(DNA du 9 septembre 2017)


Lundi 11 Septembre 2017

Parité/ Les pionnières de Femmes d’Alsace

L’article sur la parité parmi les élus d’Alsace ( DNA du 28 août) ne rappelait pas un aspect spécifique en Alsace de la féminisation des assemblées : le travail de Femmes d’Alsace.

En 1992, la liste Femmes d’Alsace, entièrement composée de femmes, faisait élire la première conseillère régionale de France, Liliane Gall. En 1998, elles furent deux à intégrer le conseil régional d’Alsace : Christine Schwab dans le Haut-Rhin, Sylvie Freysz dans le Bas-Rhin.

À l’époque, aucun texte n’imposait la parité dans les listes, et Femmes d’Alsace avait monté ses propres listes parce que les partis politiques n’offraient pas aux femmes de positions éligibles. C’est en avril 2003 que la loi imposera une stricte alternance homme-femme sur les listes présentées aux régionales, texte appliqué aux élections de 2004.

Par ailleurs, les premières femmes sénatrices, grâce à la règle similaire, furent quatre en 2004 : Fabienne Keller et Esther Sittler dans le Bas-Rhin, Patricia Schillinger et Catherine Troendlé dans le Haut-Rhin.

(DNA du 31 août 2017