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Lundi 31 Juillet 2017

Fermeture de l'unique centre de déradicalisation français PARIS, 28 juillet (Reuters) -

L'unique centre de déradicalisation en France, le site de Pontourny à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire), va être fermé et fera l'objet d'une reconversion, a annoncé vendredi le ministère de l'Intérieur.

Ouvert à titre expérimental en septembre 2016 pour prendre en charge 25 personnes, sur la base du volontariat, le centre n'en avait accueilli que neuf et était vide depuis février dernier. Il était censé préfigurer 13 autres centres.

"Malgré la compétence, la détermination et l’investissement des personnels du centre, qui ont démontré leur savoir-faire pour assurer une prise en charge pluridisciplinaire des bénéficiaires, l’expérience ne s’est pas révélée concluante", justifie le ministère dans un communiqué. Estimant que l'expérience, qui visait à réinsérer de jeunes radicalisés en voie de marginalisation, "a montré ses limites", le ministère souligne toutefois que la fermeture de Pontourny "ne signifie pas l’abandon d’une politique de prise en charge des publics en voie de radicalisation dans des structures adaptées". Il précise que le gouvernement étudiera la possibilité "d’ouvrir des structures de petite taille pour y accueillir des individus sous main de justice et y développer des solutions alternatives à l’incarcération." Un comité interministériel de prévention de la radicalisation est prévu à l'automne.

Dans un récent rapport, les sénatrices Esther Benbassa (Europe Ecologie-Les Verts) et Catherine Troendlé (Les Républicains) déploraient l'échec de la politique de déradicalisation et prônaient notamment "le développement de dispositifs innovants de placement".

(Dépêche Reuters le 28 juillet 2017 à 10H58)




Lundi 31 Juillet 2017

Islamisme/fermeture du centre de Pontourny

Il n’accueillait plus aucun pensionnaire depuis six mois. Et seuls neuf jeunes marginaux, au total, y avaient été hébergés au lieu des vingtcinq prévus.
Controversé dès son ouverture, l’unique centre de déradicalisation en France ferme après moins d’un an d’existence. L’expérience au château de Pontourny, en Indre-et-Loire, « ne s’est pas révélée concluante », a synthétisé le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.

Un « fiasco complet » , avait asséné,dès février, le président de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas,lors d’un rapport d’étape. Ouvert en septembre 2016, ce centre deprévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC), situé à Beaumonten-Véron, faisait l’objet de vives contestations de la part de la population locale, et peinait à recruter ses candidats qui devaient être « volontaires » à la déradicalisation. Ce site pilote, ouvert par Manuel Valls, qui entendait le décliner dans treize régions, visait à héberger des jeunes de 18 à 30 ans« en voie de radicalisation », et non pas des personnes condamnées pour faits graves, des fichés S ou des « revenants » de la zone irako-syrienne. Mais, dès janvier, l’un des pensionnaires de 20 ans, impliqué dans une filière d’envoi de djihadistes en Syrie en 2013,avait été interpellé en Alsace dans le cadre d’un coup de filet antiterroriste. Le mois suivant, la condamnation d’un autre pensionnaire à quatre mois de prison avec sursis, pour violences et apologie du terrorisme, sonnait le glas de cette première expérimentation.

La mission d’information « désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes enEurope », présentée au Sénat mi-juillet, avait déjà demandé la fermeture du site, critiquant la « gabegie financière » de l’État : Pontourny avait « 2,4 millions d’euros de coût de fonctionnement », une somme qui pourrait « servir à la mise en place d’appartements éducatifs » par exemple, rappelle l’une des rapporteurs, la sénatrice LR Catherine Troendlé. (...)

(Le Figaro du 27 juillet 2017)



Lundi 31 Juillet 2017

Le fiasco du centre de déradcalusation

Ouvert il y a moins d'un an, le seul centre de déradicalisation géré par l'Etat va être fermé, Il n'a jamais vraiment fonctionné.

Dénoncé par tous, l'unique centre de déradicalisation en France va fermer ses portes. C'est en substance ce qu'a annoncé, hier, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, en évoquant d'autres pistes d'étude, « L'expérience ne s'est pas révélée concluante, résume le ministre. Ce centre ouvert, sur la base du volontariat, a montré ses limites. » Le centre installé dans le château de Pontourny, à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire), avait ouvert ses portes en septembre 2016. II pouvait accueillir jusqu'à 25 personnes.
Le but était de préparer, proposer et dispenser un programme pédagogique utile à la réinsertion de jeunes radicalisés en voie de marginalisation. « Mais le centre n'accueillait plus aucun pensionnaire depuis février. Il n'a au total accueilli que neuf pensionnaires et a u c u n d'entre eux n'a suivi le programme jusqu'à son terme », souligne le ministère de l'Intérieur.

(...) La sénatrice Esther Benbassa (EELV) du Val-de-Marne a mené, avec sa collègue Catherine Troendlé (LR), une mission de seize mois avant de rédiger un rapport, début juillet, en dénonçant le mauvais fonctionnement du centre et en préconisant sa fermeture. (...)

(Le Parisien du 27 août 2017)


Samedi 29 Juillet 2017

Sécurité - En Indre-et-Loire Déradicalisation : l’unique centre fermé

image Il n’accueillait déjà plus aucun pensionnaire depuis février. Le centre de déradicalisation à Pontourny, en Indre-et-Loire, controversé dès son ouverture en septembre 2016, va être fermé.

Il pouvait accueillir jusqu’à 25 personnes, des jeunes de 18 à 30 ans « en voie de radicalisation ». Il avait été ouvert à titre expérimental en septembre 2016 dans l’objectif de « préparer, proposer et dispenser une offre et un programme pédagogique pour la réinsertion de ces jeunes radicalisés en voie de marginalisation », sur le mode du volontariat.

Mais force est de constater que l’expérience au château de Pontourny, en Indre-et-Loire, « ne s’est pas révélée concluante », a résumé le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. D’ailleurs, depuis février, plus personne n’y séjournait.

« Fiasco complet »

Ce centre n’a, au total, accueilli que neuf pensionnaires, mais aucun d’entre eux n’a suivi l’intégralité du programme prévu.

Ce site pilote, qui devait annoncer l’ouverture d’autres centres du même type d’ici à fin 2017, dans un contexte de vagues d’attentats djihadistes sans précédent en France, a été très critiqué… Il a même a été qualifié de « fiasco complet » par le président de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas, lors d’un rapport d’étape en février. Et ce après deux dysfonctionnements majeurs.

En septembre 2016, un pensionnaire avait été exclu après la révélation de précédentes condamnations pour des faits de violences familiales. Critère rédhibitoire pour rester au centre. Et en janvier dernier, un autre résident de Pontourny avait été interpellé dans le Bas-Rhin lors d’une opération antidjihadiste (voir encadré). Il avait en effet tenté par deux fois de rejoindre la Syrie. « Le couac de trop », selon le député PS de la circonscription.

La sénatrice du Haut-Rhin (LR), Catherine Troendlé, également très critique vis-à-vis du dispositif, s’est réjouie de cette décision. « C’est une grande satisfaction, cela va dans le sens de nos propositions préconisées dans un rapport de la mission d’information ‘‘Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en Europe’’. » (...)

(DNA du 29 juillet 2017)



Samedi 29 Juillet 2017

Santé/Une pénurie d’ophtalmologues en Alsace

La sénatrice du Haut-Rhin, Catherine Troendlé, a interpellé par courrier la ministre de la Santé pour lui demander d’agir afin de résoudre la question du manque d’ophtalmologues en Alsace et dans le Grand Est.

La région Grand Est souffre d’une pénurie d’ophtalmologues avec une moyenne de 6,4 ophtalmologues pour 100 000 personnes (et de 6,8 dans le département du Haut-Rhin) contre 7,5 au niveau national.

Un an d’attente

Dans une lettre adressée le 20 juillet dernier à la ministre de la Santé, Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin et première vice-présidente de la Commission de lois au Sénat, dresse un bilan inquiétant : un délai de rendez-vous pour un ophtalmologue qui est passé à 85 jours dans le Haut-Rhin « soit huit jours de plus qu’en 2013 » et un temps d’attente de 100 à 110 jours dans le sud du département (Mulhouse et son agglomération). « Dans la région de Colmar, l’attente peut même atteindre une année ! »

« Une situation d’autant plus aberrante , relève la sénatrice, qu’à 5 minutes de Saint-Louis, côté suisse, il y a l’Augenklinik de Bâle. Elle est prête à former des ophtalmologues qui s’implanteraient dans les départements limitrophes, en secteur 2 conventionné à honoraires libres. Mais ces spécialistes suisses, établissant leur cabinet principal en Alsace, veulent garder la possibilité d’opérer leurs patients à l’Augenklinik. »
Cependant, en absence de convention ad hoc avec la Suisse, la Sécurité sociale française refuse de rembourser, puisqu’il existe une activité équivalente à proximité et côté français. « En septembre dernier, reprend la sénatrice, un accord-cadre qui doit servir de base à l’établissement de telles conventions de soins de santé entre la France et la Suisse a été signé. Mais cet accord doit être ratifié par les députés et les sénateurs. Depuis septembre, ce point n’a jamais été mis à l’ordre du jour des séances. Et il n’y aura plus de séances avant octobre prochain ! »

Catherine Troendlé reconnaît qu’une convention autorisant les patients français à être opérés côté suisse ne sera pas neutre pour l’assurance maladie. « Mais je ne demande pas un meilleur rembour-sement , se défend-elle. Les mutuelles peuvent prendre aussi leur part dans cette différence de coûts. »

D’autant que c’est déjà le cas avec beaucoup d’ophtalmologues qui demandent des dépassements d’honoraires plus ou moins adaptés à ce que remboursent les mutuelles de santé, lorsqu’ils opèrent en France. « Ce n’est pas sûr que cela coûterait tellement plus cher aux mutuelles de santé » , relève la sénatrice.
Convention en néonatalité

Elle reprend : « Il n’y a pas que la santé des yeux qui pourrait bénéficier de telles conventions. » Elle rappelle ainsi que la néonatalité fait l’objet d’une telle convention. « La maternité de Saint-Louis ne dispose pas d’un service de néonatalité. La seule solution, c’était Mulhouse à 35 km, avec des aléas de circulation en fonction de l’heure de la journée. Une convention prévoit que des pédiatres de l’hôpital de Bâle puissent intervenir en cas de besoin à la maternité de Saint-Louis. »

(L'Alsace du 29 juillet 2017)


Vendredi 21 Juillet 2017

Adoption au Sénat du projet de loi renforçant

Le Sénat a achevé dès mardi soir l'examen du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la
lutte contre le terrorisme, adoptant dans la soirée une douzaine d'amendements, principalement
signés du gouvernement et sous-amendés par le rapporteur du texte, le sénateur (UC) du Rhône et
ancien garde des Sceaux Michel MERCIER.
Le projet de loi a ensuite été approuvé par 229 voix pour (les groupes LR, UC, REM et RDSE) et
106 contre (les groupes PS et CRC). Le texte sera discuté à l'Assemblée nationale à la rentrée.
A l'article 4, dédié aux nouvelles visites domiciliaires, les sénateurs ont comme prévu voté l'accord
établi entre le ministre de l'Intérieur Gérard COLLOMB et le rapporteur sur l'anonyrnisation des
policiers et gendarmes, ainsi que l'amendement gouvernemental supprimant la compétence liée,
introduite par la commission des Lois, pour le juge des libertés et de la détention de Paris, qui
serait tenu de délivrer une commission rogatoire pour déléguer ses missions de contrôle sur les
opérations de visite au juge des libertés et de la détention territorialement compétent. Ils ont en
revanche rejeté celui prévoyant une simple information du juge des libertés et de la détention, et
non son accord exprès, s'agissant de la retenue des personnes concernées par le lieu visité,
pendant une durée ne pouvant excéder 4 heures.
Puis, les sénateurs ont adopté les amendements du gouvernement et de M. MERCIER sur l'article 10
qui doit permettre d'accompagner la fin du rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de
la France, au 1er novembre prochain, soit en même temps que la sortie de l'état d'urgence. Dans cette
optique, le gouvernement souhaite les contrôles d'identité autour des points de passage
frontaliers (aéroports et ports les plus sensibles car ouvert au trafic extra Schengen), comme c'est déjà
possible autour des frontières intérieures, mais dans des conditions restrictives (durée de temps,
périmètre restreint, Il a donc obtenu de lever les restrictions décidées par la commission des
Lois afin de pouvoir mener des contrôles d'identité aux abords (non plus immédiats) des gares
ferroviaires et routières ouvertes au trafic international ainsi que dans un périmètre de 20 km de
rayon maximum autour des ports et aéroports constituant des points de passage frontaliers et dont la
liste sera préalablement fixée par arrêté en raison de l'importance de leur fréquentation et de leur
vulnérabilité (port de Calais, principaux aéroports, principaux ports de Méditerranée, etc.). De plus,
ces contrôles d'identité pourront avoir lieu sur les axes autoroutiers compris dans ce rayon.
M. MERCIER a tenu à préciser ces derniers ne pourront avoir un caractère systématique. Il a
également fixé une durée maximale de douze heures pour la durée des contrôles.
Enfin, les sénateurs ont adopté deux amendements signés par le groupe LR. L'un autorise les agents
des services interne de sécurité de la SNCF et de la RATP à transmettre, en temps réel, les images
captées par leurs caméras individuelles lorsque qu'ils sont confrontés à une situation nécessitant
l'appui de leur poste de commandement; l'autre donne la possibilité aux organismes privés à but
non lucratif ayant des activités sanitaires, sociales et médico-sociale d'organiser un service de sécurité
intérieure. Enfin, les sénatrices (LR) du Haut-Rh in Catherine TROENDLE et (UC) de l'Orne Nathalie
GOULET ont prévu des mécanismes d'évaluation et d'encadrement des associations de lutte contre la
radicalisation : reconnaissance d'utilité publique et bénéfice d'un agrément nécessaires pour être
mandatée par des personnes publiques ; obligations de conclusion d'une convention, de production
d'un compte rendu financier et de dépôt et publication de ces documents ; obligations financières et
de transparence lors de la dissolution de l'organe ou de l'association concernés ; publication de la
déclaration d'intérêt des dirigeants - le tout étant applicable aux associations déjà existantes dans les
trois mois suivant l'entrée en vigueur de la présente loi.

(Le Bulletin quotidien du 20 juillet 2017)


Lundi 17 Juillet 2017

Durlinsdorf/ Nicolas Gerster à l'honneur

image Lauréat l’an passé avec sa ferme du Grumbach à Durlinsdorf, il a reçu une plaquette commémorative ovale en métal comme celles qui ornaient autrefois les étables et un diplôme qui fera toujours joli dans un cadre. Mais ce n’est pas cela que retient Nicolas Gerster. « Ce fut une belle aventure que de participer, puis d’être sélectionné et d’aller au Salon de l’agriculture à Paris, parmi une cinquantaine de concurrents venus de toute la France, pour recevoir notre prix. Assurément, c’est bien de mettre celui-ci dans le magasin, car il est un label auprès de notre clientèle séduite par le principe de la vente directe. Surtout, il atteste de notre démarche, du fait que nous avons renoncé au labour pour laisser nos bêtes en pâtures. Beaucoup de gens ne le savent pas, mais nous avons une belle région aussi pour les agriculteurs. Nous n’utilisons que des engrais organiques avec une fauche tardive qui favorise la diversité de la prairie et par conséquent, la qualité du fourrage, qui vient d’une belle parcelle en clairière sur Bendorf. C’est un label de qualité et de sérieux ! ».

Eleveur à Feldbach et président de la section Jura alsacien de la FDSEA, Sébastien Stoessel le confirme. « Le concours général agricole des prairies fleuries existe depuis longtemps en France, mais seul le coin des Vosges y participait en Alsace. Il a un réel intérêt, car il montre ce que l’on sait faire, et bien faire, en termes de biodiversité. C’est fédérateur, on s’y retrouve tous, y compris dans la qualité de la production laitière qui en revanche, reste largement sous rémunérée. Pourtant, la qualité se paye ! Il y a ici 150 à 200 candidats potentiels, mais c’est du boulot et des contraintes, encore plus que ce que nous avons déjà. L’Etat a essayé de faire au mieux, mais il faudrait commencer par appliquer les lois votées. Quant à la Commission européenne, elle veut permettre à chacun d’appliquer des taux de pesticides à la carte, ce qui va engendrer des disparités entre les pays. »

Des effets positifs

D’où l’utilité d’une démarche dont le vice-président de la com.com Sundgau (CCS), Jean-Marc Metz, est lui aussi convaincu. « Ce n’est pas toujours évident pour un chef d’exploitation d’accepter que quelqu’un scrute à genoux sa parcelle mais la force et la richesse d’un territoire sont révélées par la valeur des paysages et des paysans ainsi que par la direction commune que prennent ceux qui l’ont en charge », le maire de Raedersdorf relevant au passage le soutien du député Jean-Luc Reitzer et de la sénatrice Catherine Troendlé. (...)

(DNA du 16 Juillet 2017)


Lundi 17 Juillet 2017

Rust (DE) - Europa-ParkL’Alsace qui gagne

image Le collectif avant l’esprit individuel, la volonté de défendre son histoire sans oublier d’en écrire une autre, l’ouverture et la coopération sur le mode festif. Alsaciens chez eux à Europa-Park.

« Nous sommes faits pour nous entendre, pour vivre ensemble. Vive l’amitié entre l’Alsace et le Bade-Wurtemberg, la France et l’Allemagne. » Quand Thomas Mack, un des patrons d’Europa Park, répond à Eric Straumann, député et président du conseil départemental du Haut-Rhin, face aux élus, décideurs, membres des associations et groupes folkloriques, promoteurs tous azimuts du tourisme alsacien, amis, visiteurs d’un jour, le ton est donné.
Sur la même longueur d’onde, d’un côté et de l’autre du Rhin, les invités d’honneur de la 8e journée de l’Alsace dans un parc d’attractions familial exemplaire, de plus en plus fort 52 ans après sa création, qui accueille chaque année près de deux millions de visiteurs français, dont plus de la moitié du personnel est composé d’Alsaciens, « proposera encore de l’emploi lors de la proche ouverture du parc aquatique ».
« L’Alsace compte énormément pour nous, ajoute Mack junior. Nous la mettons à l’honneur avec le Parlement européen de Strasbourg et le golf de Plobsheim au cœur de notre nouvelle attraction Voletarium. »
« Europa-Park représente une réussite économique dans la qualité, l’inventivité, la fibre humaniste, son approche positive de l’Europe à travers la fête », avoue M. Straumann, approuvé par Frédéric Bierry, son collègue président du conseil départemental du Bas-Rhin, Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin, Marie-Reine Fischer, conseillère régionale grand Est, Jacques Cattin, nouveau député du Haut-Rhin, Francine Bord, dont le mari était un ami de toujours de la famille Mack, Brigitte Klinkert, future présidente du conseil Haut-Rhinois, heureux, parmi d’autres, de partager en équipe.(...)

(DNA du 17 juillet 2017)


Jeudi 13 Juillet 2017

Saint-Louis / Mutations, retraites et distinction au lycée

image Jeudi soir, le lycée Jean-Mermoz organisait sa réception de fin d’année pour clore en beauté l’année scolaire.

Le proviseur du lycée Jean-Mermoz de Saint-Louis, Jean-Luc Schildknecht, s’est déclaré « très satisfait du travail en commun réalisé » lors de la réception de fin d’année. Il a témoigné de sa « gratitude envers tous les personnels à la suite du travail accompli pour éduquer et former les quelque 2200 élèves, étudiants et apprentis du lycée ». Il a également rappelé que le lycée ludovicien s’était classé 73e sur les 2300 lycées de France, une belle performance. De très belles initiatives ont été réalisées cette année comme par exemple l’obtention du label espace nature qui récompense le premier lycée du Grand Est pour ses engagements en matière d’environnement.

Trois départs à la retraite
Vingt-six enseignants obtiennent leur mutation et trois personnes vont partir à la retraite. Jacques Martinelli, AED (assistant d’éducation) au lycée depuis 2011, aura dorénavant beaucoup de temps pour se consacrer à ses activités de montagne et de ski.

Thèrèse Laurès, aide de laboratoire en physique-chimie, partira après une longue carrière à l’Éducation nationale, d’abord dans un collège à Arles puis au lycée Jean-Mermoz depuis 2005. Nicolas Merlet, intendant, l’a remercié pour toutes ces années.

Robert Dreyer n’était pas présent à la réception, ému de devoir arrêter son travail. Il n’avait pas souhaité partir mais il est atteint par la limite d’âge. Le proviseur a rappelé les qualités de cet enseignant, professeur agrégé de mathématiques, présent au lycée depuis trente-huit ans. « C’était un enseignant très attaché à son métier et à ses élèves. Il avait un niveau d’exigence élevé, était bienveillant et savait prendre du recul. »

Une Palme académique
Professeur de lycée professionnel hors classe, Martine Baltrès, professeur d’économie et gestion, exerce au lycée depuis 1986. Elle s’est beaucoup investie au sein du lycée et notamment pour l’informatique et les élèves en difficulté. D’une discrète efficacité, elle a reçu les félicitations du chef d’établissement et de la communauté éducative pour sa nomination au grade de chevalier des Palmes académiques, appuyée par Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin.

Les enseignants peuvent profiter dès à présent de leurs vacances d’été tandis que les autres personnels seront encore sur le pont pendant quelques jours.

(L'Alsace du 9 juillet 2017)


Jeudi 13 Juillet 2017

Déradicalisation : le rapport de Catherine Troendlé et E. Benbassa

Les deux rapporteurs de la mission d’information « désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en Europe », la sénatrice haut-rhinoise Les Républicains (LR) Catherine Troendlé et sa collègue écologiste Esther Benbassa, ont rendu public hier un rapport sénatorial qui juge sévèrement la politique de déradicalisation menée en France.

Après avoir dévoilé en février un bilan d’étape de leur travail, dans lequel elles critiquaient pêle-mêle la politique de regroupement des détenus radicalisés, le « business » de la déradicalisation ou encore la « gabegie financière » de l’État, elles demandent à présent la fermeture du centre de déradicalisation de Pontourny dont le projet était d’accueillir des jeunes en voie de radicalisation sur la base du volontariat et qui n’accueille plus aucun pensionnaire. Pour elles, il faut « mettre fin à l’expérimentation et renoncer à sa généralisation ». Les deux sénatrices préconisent un « cahier des charges » national pour la sélection des organismes œuvrant en matière de prévention de la radicalisation, « systématiser l’évaluation du contenu des programmes financés et réduire progressivement leur nombre de sorte à opter pour la qualité plutôt que la quantité ».
Elles souhaitent que la lutte contre la radicalisation puisse mettre l’accent sur « l’individualisation », « l’accompagnement sur mesure » et la « transversalité de la prise en charge » en vue de la réinsertion, en ménageant un « équilibre entre l’intervention sociale et les exigences de sécurité ».

(DNA du 13 juillet 2017)


Jeudi 13 Juillet 2017

Ranspach-le-Bas Honneur au paysagiste

image Couronné meilleur apprenti d’Alsace, Maxime Karrer a été au centre d’une réception donnée samedi dernier en son honneur par la municipalité de son village.

C’est en mars 2017 que Maxime Karrer, alors âgé de 17 ans, avait décroché le titre convoité de meilleur apprenti d’Alsace. Il vient de terminer sa deuxième année de CAP jardinier-paysagiste, en alternance à l’entreprise Greder à Saint-Louis. Avant de profiter de quelques semaines de repos, le voilà l’invité d’honneur d’une sympathique réception donnée en son honneur.
Le quatrième meilleur apprenti pour Ranspach
En effet, Catherine Troendlé, sénateur-maire de Ranspach-le-Bas, en a fait une tradition : recevoir les apprentis à succès. Dans son village, Maxime est déjà le quatrième meilleur apprenti d’Alsace.

Samedi, pour la réception, elle s’est entourée de son collègue Jean-Luc Reitzer, député de la 3e circonscription, de plusieurs maires de l’agglomération, de représentants de l’entreprise Greder et du CFA agricole à Rouffach, de son conseil municipal… et des parents et grands-parents du jeune lauréat. Car c’est son grand-père, jardinier professionnel, qui lui a refilé le virus des plantations et aménagements paysagers.
« Passer son bac, quel non-sens pour les jeunes attirés par l’artisanat ! »

Ceux qui ont pris la parole lors de la réception ont tous fait l’éloge des vertus de l’apprentissage « qui doit devenir une priorité nationale », selon Jean-Luc Reitzer.
Catherine Troendle est même allée jusqu’à dire : « Passer son bac, quel non-sens pour les jeunes attirés par l’artisanat ! » Et de divulguer un projet de Maxime : il souhaite créer son propre verger.
Pour le soutenir, elle lui a alors remis un bon d’achat pour ses deux premiers arbres fruitiers. Puis, elle lui a demandé si elle pouvait l’associer à la Journée citoyenne quand il s’agira, en 2018, de créer un columbarium dans la commune. D’ici là, Maxime aura repris ses études à Rouffach, la dernière année, mais cette fois-ci en alternance chez le paysagiste Schoeffel à Hagenthal-le-Bas.

(DNA 13 juillet 2017)


Jeudi 13 Juillet 2017

Déradicalisation: un rapport sénatorial demande la fermeture du centre de Pontournuy

Paris, 12 juil. 2017 (AFP) -

Un rapport sénatorial rendu public mercredi, juge sévèrement la politique de déradicalisation menée en France, et demande notamment parmi une série de 10 préconisations, la fermeture du centre controversé de Pontourny (Indre-et-Loire).

Les deux rapporteurs de la mission d'information "désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en Europe", la sénatrice écologiste Esther Benbassa et sa collègue Les Républicains (LR), Catherine Troendlé avaient déjà dévoilé en février un bilan d'étape de leur travail, dans lequel elles critiquaient pêle-mêle, la politique de regroupement des détenus radicalisés, le "business" de la déradicalisation ou encore la "gabegie financière" de l'Etat.

Les deux sénatrices se veulent "lanceurs d'alerte" mais leurs prises de position avaient elles-mêmes fait l'objet de critiques de la part de responsables en charge de la lutte contre la radicalisation.

Le rapport final se veut plus "complet", a déclaré à l'AFP Mme Benbassa, "face à un phénomène complexe, multifacettes, qui attend des réponses nombreuses et pas seulement répressives".

"La déradicalisation prend beaucoup plus de temps que le temps politique", a relevé la sénatrice.
"Je ne crois pas que l'on puisse déradicaliser les gens mais on peut les réinsérer, les resocialiser", a-t-elle complété.

"Ce qui n'a pas marché devrait servir de leçon", a commenté l'élue.

Les deux sénatrices demandent la fermeture du centre de déradicalisation de Pontourny dont le projet était
d'accueillir des jeunes en voie de radicalisation sur la base du volontariat et qui n'accueille plus aucun
pensionnaire : il faut "mettre fin à l'expérimentation et renoncer à sa généralisation".

Esther Benbassa et Catherine Troendlé préconisent un "cahier des charges" national pour la sélection des organismes oeuvrant en matière de prévention de la radicalisation, "systématiser l'évaluation du contenu des programmes financés et réduire progressivement leur nombre de sorte à opter pour la qualité plutôt que la quantité".
Elles souhaitent que la lutte contre la radicalisation puisse mettre l'accent sur "l'individualisation",
"l'accompagnement sur mesure" et la "transversalité de la prise en charge" en vue de la réinsertion, en ménageant un "équilibre entre l'intervention sociale et les exigences de sécurité".

Travailler avec la recherche universitaire, mettre en réseau les expériences françaises avec celles d'autres pays, développer les alternatives à l'incarcération pour les mineurs mis en examen, impliquer la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) en la dotant de moyens supplémentaires, promouvoir la mise en place de dispositifs de prise en charge familiale pour les femmes et mineurs de retour de la zone irako-syrienne, figurent parmi les autres pistes du rapport.
grd/mig/phc
Afp le 12 juil. 17 à 11 15.


Jeudi 13 Juillet 2017

L'échec de la déradicalisation à la française

Le rapport de deux sénatrices se montre très critique sur la politique de désendoctrinement des djihadistes.
Il faut revoir la politique de déradicalisation. C'est, en substance, les conclusions d'un rapport du Sénat présenté, hier, par les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) dans le cadre d'une mission d'information sur le « désendoctrinement, le désembrigadement et la réinsertion des djihadistes en France et en Europe ».
Les auteurs y dénoncent pêle-mêle le recours à une multitude d'associations, l'ouverture d'un centre spécialisé, la politique de regroupement des détenus radicalisés ou encore la gabegie financière de l'État.
Si les sénatrices reconnaissent qu'il n'y a pas de « recette miracle » , elles appellent, parmi dix propositions, à mettre en place un « cahier des charges » pour sélectionner les organismes et à porter l'effort sur « un accompagnement sur mesure » des personnes radicalisées. La lutte contre la radicalisation doit ménager « un équilibre entre l'intervention sociale et les exigences de sécurité » , appuient-elles.
Un centre vide
Depuis 2014, l'État a dépensé près de 100 millions d'euros. Une gestion financière, souvent hasardeuse, illustrée notamment par l'échec du centre de Pontourny (Indre-et-Loire). Ouvert en septembre 2016 et doté d'une capacité de 25 places, ce centre de déradicalisation a coûté près de 2,5 millions d'euros aux contribuables, mais n'accueille plus personne depuis février. « Il faut fermer le centre de Pontourny, il n ' a pas d ' avenir. Basé sur le volontariat ça ne marche pas » , a déclaré, hier matin, Esther Benbassa sur France Inter.
Les sénatrices qui se sont déplacées à Vilvorde en Belgique, et Aarhus au Danemark, encouragent les pouvoirs publics à prendre exemple sur ces villes où la prise en charge des radicalisés est moins coûteuse et adaptée à chaque individu.

(Ouest-France du jeudi 13 juillet 2017)


Mercredi 12 Juillet 2017

FRANCE INTER - 12 juillet 2017

06:30:45 Deux sénatrices rendent public aujourd'hui leur rapport sur les dispositifs de
déradicalisation.

Esther Benbassa EELV et Catherine Troendlé LR ont multiplié les auditions. L'Etat a fait preuve d'amateurisme. Commentaire Sophie Parmentier. Les deux sénatrices font dix
propositions pour que la lutte contre la radicalisation soit plus efficace. Elles conseillent de fermer
d'urgence le centre expérimental de Pontourny

Esther Benbassa, sénatrice écologiste du Val-de-Marne. Elle est co-rapporteur de la mission d'information sur le désendoctrinement et la réinsertion des djihadistes. Elle rend public aujourd'hui au Sénat les conclusions de la mission.
07:48:06 Commentaire sur la mission menée avec
sa collègue Catherine Troendlé. Les conclusions de la mission sur le désendoctrinement des djihadistes, la lutte contre la radicalisation. La proposition de faire le tri parmi les associations sur la lutte contre la radicalisation. Le business des cabinets privés de formation à la déradicalisation des agents publics.
07:51:06 Commentaire sur le numéro vert, la plateforme de signalement mise en place. Le manque en France d'un cahier des charges et de l'évaluation. La nécessité de changer de
méthode. Esther Benbassa demande la fermeture du centre de Pontourny destiné aux adolescents
radicalisés.
07: 52:02 Commentaire sur le centre de Pontourny. Le suivi des personnes radicalisées.
La déradicalisation. 07:54:07 La resocialisation des radicalisés, la réinsertion par un métier.


Dimanche 9 Juillet 2017

Saint-Louis-Hagenthal - Gendarmerie Nationale - Gendarmerie Le major Girot quitte Saint-Louis

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Commandant de la brigade de Saint-Louis depuis 2006, le major Laurent Girot a été nommé à la communauté de brigades (Cob) de Lutterbach, où il officie depuis le 1er juillet. Une réception était organisée avant son départ, la semaine dernière.

Laurent Girot vient de tourner une page importante de sa carrière au sein de la gendarmerie. Celui qui a toujours exercé dans le secteur des Trois Frontières a rejoint la communauté de brigades de Lutterbach il y a tout juste une semaine.

Diplômé de l’école de gendarmerie de Chaumont (9e sur 120), il avait occupé son premier poste à la brigade territoriale de Hagenthal à partir de janvier 1994. En 1999, il était devenu officier de police judiciaire (OPJ). En mai 2000, il avait rejoint la brigade territoriale de Sierentz avant d’être muté à Saint-Louis en 2004. Promu adjudant deux ans plus tard, il avait pris, à cette époque, la tête de la brigade de Saint-Louis, fonction qu’il a occupée jusqu’à son départ. Entre-temps, Laurent Girot avait été nommé adjudant-chef en 2011 puis major cette année, le grade le plus haut chez les sous-officiers.

Le major Girot ferme donc une parenthèse de 12 ans à Saint-Louis. « Tu n’es jamais parti aussi loin depuis l’école de gendarmerie et tu seras toujours resté dans la même compagnie », a déclaré le lieutenant Sébastien Renard, commandant de la communauté de brigades de Saint-Louis/Hagenthal, qui était épaulé par le major Girot dans ses fonctions. « Lorsque je suis arrivé, jeune officier sans expérience du commandement, tu m’as accueilli sans amertume, tu m’as guidé avec la bienveillance qu’on attend d’un adjoint, toujours fidèle, toujours de bon conseil et en intégrant systématiquement les ordres reçus. »

Le lieutenant Renard a également mis en avant les nombreuses qualifications du partant, en tant qu’OPJ, instructeur OPJ et plus récemment, conseiller concertation. Le major Girot a également reçu la médaille défense nationale or et la médaille militaire il y a peu.

(DNA du 9 juillet 2017)


Vendredi 7 Juillet 2017

Brinckheim - la fontaine au milieu du village

image Les superlatifs n’ont point manqué dimanche à l’heure de l’inauguration de la nouvelle placette de la fontaine.

Après avoir salué les parlementaires Catherine Troendlé et Bruno Fuchs, Christèle Willer, conseillère régionale, et Daniel Adrian, conseiller départemental, le maire Philippe Ginder s’est volontiers livré, « avec beaucoup d’émotion et de fierté », au rappel de la genèse de cette unique fontaine de Brinckheim.


Un puits de 15 mètres de profondeur, il y a un siècle

Il y a un siècle, les élus communaux avaient décidé le forage d’un puits, sur une profondeur de 15,5 mètres avec un diamètre de 1,2 mètre. Moins de deux décennies plus tard, Brinckheim était alimenté par un réseau d’eau provenant du réservoir situé en amont de Kappelen. Le temps des fontaines avait vécu !

A l’aube des années 1990, le conseil municipal a souhaité remettre en fonction ce puits au centre de village. Cela s’est concrétisé par la mise en place d’une fontaine, sculptée dans du grès des Vosges. « La fontaine donnait un cachet paisible, elle faisait partie de notre vie et beaucoup de personnes en ont profité pour se rafraîchir, et y récupérer de l’eau pour l’arrosage des plantes, sans oublier les chevaux qui s’y abreuvaient tout comme les chiens, et les oiseaux… »


La fontaine a dû être déplacée

En 2014, la fontaine a dû être déplacée suite à une cession de propriété à l’arrière du terrain d’assise. « Nous aurions pu la décaler de quelques mètres, mais son charme n’aurait plus œuvré… ». Le nouvel emplacement, à une centaine de mètres du puits, entre église et école maternelle, fait face à la mairie. A présent, « la fontaine est resplendissante, autour d’une belle place pour se poser, discuter, se rencontrer, soit tout ce qu’il nous faut pour le bon vivre des Brinckheimois… »

Ce projet représente un investissement de 12 772 €, financé par la Région Grand Est (9772 €) et le conseil départemental du Haut-Rhin (3000€).

La conseillère régionale Christèle Willer a rappelé le fait que « comme 85 communes alsaciennes sur les 327 bénéficiaires pour le Grand Est, Brinckheim a su bénéficier du plan régional d’investissement ouvert aux communes de moins de 2500 habitants. C’est un coup de pouce, ici à Brinckheim et ailleurs, destiné à l’amélioration du cadre de vie »

La sénatrice Catherine Troendlé a de son côté salué « le choix symbolique de placer cette fontaine à l’épicentre du triangle formé par la mairie, maison des citoyens, l’église, partie prenante de cette France des clochers, et l’école, lieu d’apprentissage. On n’aurait pas pu imager lieu plus légitime ! »

(DNA du 5 juillet 2017)


Vendredi 7 Juillet 2017

Ranspach-le-Bas/Le village bien fleuri

image Ranspach-le-Bas, village de 700 âmes, compte pas moins de 60 bacs installés le long de la très passante RD 419, des jardinières nombreuses sur les barrières de sécurité au centre du village, sur les ponts, les bâtiments de l’école, de la mairie et de l’immeuble-presbytère.
De plus, « les quatre entrées qui souhaitent la bienvenue dans notre beau village annoncent la couleur », s’est félicitée Catherine Troendlé. « Des bacs dotés de bulbes de tulipes qui, au sortir de l’hiver, explosent dès ce printemps comme un feu d’artifice », relève la sénateur-maire de Ranspach-le-Bas.

Quelque 1200 géraniums, pétunias, bégonias et autres ipomées ont été mis en terre. Tous ces résultats témoignent « d’un travail d’entretien qui ne tolère aucun relâchement ni amateurisme ».
Cette volonté municipale a valu à la commune une première fleur dès 2012 puis une seconde en 2015. Par-delà l’engagement de toute l’équipe municipale, autour de l’agent technique Sylvain Scherrer, le sens de l’effort déployé par les jeunes membres du CMJ est toujours présent au cœur de la traditionnelle matinée dédiée au fleurissement communal. « Car tout cela exige beaucoup de passion et d’amour. Il n’y a pas d’âge pour les petites mains vertes. »


(L'Alsace du 5 juillet 2017)


Lundi 3 Juillet 2017

MICHELBACH-LE-BAS/La relève est assurée avec les jeunes sapeurs-pompiers

image Parents, formateurs, élus, ils étaient nombreux à participer à la remise des diplômes qui avait lieu devant le dépôt des sapeurs-pompiers de Michelbach-le-Bas. C’est toujours une fierté pour les plus anciens de constater que la jeunesse est prête à prendre le relais, d’autant plus que pour cette session une trentaine de JSP ont reçu leurs différents diplômes.

Rappelons que la section des jeunes sapeurs-pompiers de la communauté de communes Porte du Sundgau regroupe une douzaine de centres et que les jeunes évoluent à différents échelons. Tous les JSP ayant réussi leur année et étant admis dans l’année supérieure ont reçu un diplôme des mains de Christian Trommenschlager, responsable départemental des JSP. La formation se déroulant sur quatre ans, les JSP terminent le cycle avec le brevet de pompier volontaire. Une épreuve finale qui se déroulera en septembre prochain. Après obtention de ce brevet, ils pourront monter dans les camions et participer aux interventions. Ces diplômes et brevets reconnaissent également le courage, l’engagement et la discipline de ces jeunes. Tout au long de l’année, les JSP suivent un entraînement dense, participent activement à de nombreuses manifestations sportives, au cours desquelles ils ont obtenu de bons résultats, et participent aux commémorations.

« Un engagement sans faille »

Les élus présents à cette cérémonie ne pouvaient qu’encourager ces jeunes gens (tant les filles que les garçons) à persévérer dans cette voie. La sénatrice Catherine Troendle, par ailleurs rapporteur des crédits de la Sécurité civile au nom de la commission des lois du Sénat, connaît bien le milieu des sapeurs-pompiers et souligne : « Vous pourrez toujours compter sur mon aide.» Elle réaffirme son « soutien à ces jeunes qui consacrent de leur temps libre dans une belle école de citoyenneté que sont les pompiers ».(...)

(L'Alsace du 2 juillet 2017)


Dimanche 2 Juillet 2017

Ouverture des 10 ans de la passerelleUn symbole fort au cœur de l’Europe

image Deux temps forts ont ouvert la fête des dix ans de la passerelle entre Huningue et Weil am Rhein, hier en fin d’après-midi.
Le premier a rassemblé les représentations françaises et allemandes, conduites par leur premier élu respectif au milieu de l’édifice. Auparavant, le maire de Huningue, Jean-Marc Deichtmann, a rappelé le caractère exceptionnel de ce moment dédié à un édifice « ô combien indispensable ». Wolfgang Dietz, oberbürgermeister de Weil am Rhein, a prolongé cet hommage en associant ceux qui ont réussi à « donner vie à un rêve […] merci à ces fondateurs et “anciens combattants”, Roland Igersheim et René Moebel », le premier à la tête de l’ancienne communauté de communes de Trois Frontières et le second, ancien maire de Huningue.

Au cœur de l’Europe, Wolgang Dietz a voulu d’abord offrir cette journée anniversaire « aux hommes, aux Européens ». C’est d’ailleurs l’ Ode à la joie , interprété par des jeunes musiciens allemands, qui a ponctué les messages lancés exactement à mi-chemin de la passerelle.
De retour sur la rive française, au pied de ce symbole de l’unité entre les pays et ses hommes, deux noms sont revenus dans les discours sous forme d’adieux : celui de Simone Veil et d’Helmut Kohl. « Nous nous devons, à notre niveau et avec nos moyens, de perpétuer leur engagement », a souligné Jean-Marc Deichtmann. « Au quotidien, fiers du travail que nous avons déjà effectué depuis dix ans entre voisins », a répondu Wolfgang Dietz, « l’Europe a besoin d’autres ponts […] Vive notre partenariat !»

(DNA du 2 juillet 2017)