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Vendredi 30 Juin 2017

La nouvelle ministre de la Justice Nicole Belloubet découvre la réserve parlementaire

Paradoxe : on entend souvent parler de la réserve parlementaire, beaucoup moins de la réserve ministérielle. Les montants dépensés à la discrétion des ministères ne sont pourtant pas anodins mais dans la volonté de transparence affichée, les sénateurs et députés semblent bien plus sollicités que les membres du gouvernement.
On parle si peu de la réserve ministérielle que la nouvelle ministre de la Justice Nicole Belloubet ignorait jusqu'à peu
son existence. C'est ce qu'elle a reconnu devant les sénateurs qui la questionnaient, mardi 27 juin. La nouvelle garde des Sceaux présentait devant la chambre haute son projet de loi sur la moralisation de la vie publique – aka loi pour la confiance dans notre vie démocratique.
La disparition annoncée de la réserve parlementaire a été évoquée. Puis la sénatrice LR Catherine Troendle a
également réclamé la transparence sur la réserve ministérielle, demandant à ce que soit rendue publique "la liste des bénéficiaires et montants" de cette réserve-là.

Comme le note Public Sénat, Nicole Belloubet n'est pas très au fait de ce qu'est la réserve ministérielle. Elle l'a volontiers reconnu aux sénateurs : J'ai découvert l’existence de cette réserve il y a 48 heures. Et je ne sais pas trop à quoi elle sert, au moment où je
vous parle… Si vous pouvez me le dire ! "

Dans Le Parisien jeudi 8 juin, le président du Sénat avait de lui-même évoqué cette non-fameuse réserve ministérielle.
"On propose de supprimer la réserve parlementaire pour éviter tout clientélisme paraît-il. Très bien !", jugeait Gérard Larcher. "Je demande alors que les réserves ministérielles soient également transparentes. Celle du ministère de
l’Intérieur est dotée de 26 millions d’euros dont on ne connaît pas la destination", ajoutait le président LR de la
chambre haute.
Challenges notait en 2015 que "le ministère de l’Intérieur peut distribuer à sa guise des millions d’euros de
subventions sans aucun contrôle". "Et l’attribution des fonds est particulièrement partisane", ajoutait le magazine alors que Le Monde s’attardait dès 2013 sur cette réserve ministérielle, "27 millions d’euros distribués en toute opacité".
Public Sénat avait par ailleurs noté qu'en 2016, 70% de la réserve ministérielle de l’Intérieur avaient été accordés sur demande d’élus PS ou alliés.
Des sommes qui méritent au moins sûrement que la ministre de la Justice s'intéresse à la réserve ministérielle.

(Europe 1 / 30 juin 2017)


Mercredi 28 Juin 2017

RANSPACH-LE-BAS Sénatrice et caporal

image La sénatrice et maire de Ranspach-le-Bas Catherine Troendlé a été promue caporal d’honneur des sapeurs-pompiers de France, vendredi dernier. Une première pour une femme.

Catherine Troendlé a été nommée caporal d’honneur vendredi dernier à Paris. DR
C’est par décision prise à l’unanimité que le conseil d’administration de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, lors de sa séance du 26 janvier dernier, a nommé Catherine Troendlé caporal d’honneur des sapeurs-pompiers de France. Une première pour une femme en France !
Au chevet du modèle français de secours
Créé en 2010, cet insigne est destiné à récompenser les personnes n’ayant pas la qualité de sapeur-pompier, mais ayant rendu des services particulièrement éminents à la sécurité collective. À travers cette distinction, la Fédération entend témoigner sa profonde gratitude et sa reconnaissance pour son rôle majeur d’impulsion dans les importantes avancées pour la consolidation du modèle de secours en 2011 et 2016.
C’est très naturellement que Catherine Troendlé choisit de s’investir, en tant que sénateur, dans les questions de sécurité civile. L’engagement aux côtés des sapeurs-pompiers est total, puisqu’elle représente la haute assemblée dans les deux instances consultatives nationales de gouvernance : le Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires et la Conférence nationale des services d’incendie et de secours en qualité de vice-présidente. « Cet engagement fait de vous un interlocuteur particulièrement attentif aux préoccupations des sapeurs-pompiers de France, relayées par notre Fédération » , relève le président Éric Faure à l’heure de la remise de la distinction, vendredi à Paris.
Rapporteur des crédits de la sécurité civile
Chaque année, Catherine Troendlé est rapporteur des crédits de la sécurité civile au nom de la commission des lois du Sénat. Son expertise est reconnue par ses pairs, lesquels la désignent en 2011 et 2016 comme rapporteur des propositions de loi soumises au Parlement pour favoriser l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires, pérenniser leur prestation de fin de service et traduire en droit positif le volet législatif de la réforme des emplois supérieurs de direction

(L'Alsace du 28 juin 2017)


Mercredi 28 Juin 2017

Page région/Nomination

image La sénatrice et maire de Ranspach-le-Bas Catherine Troendlé a été nommée caporal d’honneur des sapeurs-pompiers de France par le conseil d’administration de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Cette décision souligne le rôle actif joué par la parlementaire dans le domaine de la sécurité civile et de la consolidation du modèle de secours avec les lois sur l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires. Elle est en particulier rapporteur des crédits de la sécurité civile au nom de la commission des lois du Sénat. Cette distinction est une première pour une femme en France.

(DNA du 28 juin 2017)







Mercredi 28 Juin 2017

Suppression de la réserve parlementaire.

Nicole Belloubet, la nouvelle garde des Sceaux, a défendu pied à pied le projet du gouvernement, moins d'une semaine après sa nomination à la Chancellerie. L'un des points les plus attaqués est la suppression de la réserve parlementaire.

Baptême du feu pour Nicole Belloubet, la nouvelle garde des Sceaux qui affrontait, ce mardi après-midi, les sénateurs sur la loi «Rétablir la confiance dans la vie publique». Une audition présidée par le président de la commission des lois Philippe Bas. L'exercice était difficile pour celle qui a été nommée, il y a moins d'une semaine, et qui doit défendre un texte écrit par François Bayrou, son prédécesseur à la Chancellerie.

D'autant que c'est la première fois que cette loi était confrontée au débat et aux critiques parlementaires, menés par la haute assemblée où domine une majorité de droite. «C'est un débat riche et passionnant. Il y a des sujets qui méritent encore d'être expliqués et d'autres qui devront être précisés comme celui concernant la banque de la démocratie, ou encore la réserve parlementaire», a
affirmé Nicole Belloubet, à la sortie de son audition. «Les principes affichés par le gouvernement sont très puissants, mais nous serons ouverts à la discussion. Et nous sommes bien décidés à être vigilants à la séparation des pouvoirs que réclament les parlementaires», a-t-elle encore affirmé, après avoir défendu pied à pied le projet en en faisant prévaloir les aspects techniques.

Une heure de tir de barrage

Lors de cette audition de près de deux heures, la garde des Sceaux a pu mesurer l'inquiétude des sénateurs, tout bord confondu. L'un des points les plus litigieux reste la suppression de la réserve parlementaire qui, jusque-là, permettait d'accorder des subventions à des projets ou des infrastructures que les collectivités avaient du mal à financer. Ils ont été plusieurs - dont Catherine Troendlé, sénatrice LR du Haut-Rhin, ou Hervé Maurey, sénateur UDI de Normandie - à rappeler le fait que des procédures de transparence dans l'attribution des fonds existent déjà. «Vous n'aurez bientôt plus besoin de limiter le cumul des mandats tant il sera difficile de susciter la vocation d'élus au plan local», a lancé Michel Raison, sénateur LR de Haute-Saône.

Tous regrettent que la même rigueur ne soit pas envisagée aux réserves ministérielles et de la présidence de la République. Une résistance si forte qu'après une heure de tir de barrage, la ministre a promis «d'en faire part au premier ministre», affirmant que le gouvernement ne serait pas hostile à la discussion, voire à «l‘extension des nouvelles règles aux réserves parlementaires» .

(Le Figaro du 28 juin 2017)


Lundi 26 Juin 2017

34 apprentis du Haut-Rhin au concours "un des meilleurs apprentis de France"

34 jeunes apprentis ont porté haut le flambeau du Haut-Rhin lors de la 24 édition du concours "un des meilleurs apprentis de France" qui cette année a vu la participation de 6000 candidats à Paris à la Sorbonne.

La remise des prix du 24 e concours "Un des meilleurs apprentis" du Haut-Rhin a eu lieu mercredi dernier à la maison du bâtiment.

Au total 34 apprentis de la promotion Guy Barbier ont été primés dans 11 métiers : La boulangerie, la construction des carrosseries, la cuisine froide, l’installation thermique, la maintenance automobile,, les métiers du pressing, la peinture en carrosserie, la réparation des carrosseries, la restauration : art de la table et du service, le toilettage canin et les travaux paysagers.

La boulangerie a glané deux médailles d’or et deux autres de bronze. Un seul primé en construction des carrosseries avec une médaille d’or avec Bastien Folzer. La cuisine froide s’est adjugée deux médailles. Une en argent et l’autre en bronze.

Dans les métiers de l’automobile, la maintenance des véhicules s’est octroyée trois médailles : une or, une argent et une bronze. Idem pour la peinture en carrosserie. Les réparateurs des carrosseries ont eux obtenu deux distinction en argent et deux autres en bronze.

Le métier d’installateur thermique se distingue pour sa part avec une en or et une

en bronze. Les métiers du pressing qui concouraient pour la première fois cette année, s’en sortent avec quatre médailles : deux en or et deux en bronze. Les toiletteurs canins se taillent la part du lion avec six médailles. Trois en or, deux d’argent et une de bronze. Les travaux paysagers ferment le ban avec une or et une argent.

Lors de cette 24 e édition, 6000 candidats se sont pré-inscrits. 324 médaillés d’or au national dont 11 alsaciens issus de 105 métiers différents venant de 80 départements de 720 établissements de formation professionnelles.

La remise des médailles s’est déroulée en présence des sénatrices du Haut-Rhin Catherine Troendle et Patricia Schillinger. Du président de l’union des corporation artisanales de Mulhouse Bruno Kwast, de Gérad Rapp, président national des meilleurs ouvriers de France,qui a salué «les lauréats qui ont fait l’effort d’un investissement personnel fort». Nathalie Motte, adjointe au maire de Mulhouse représentait la ville.

(DNA du 23 juin 2017)


Lundi 26 Juin 2017

Sapeurs pompiers à l'honneur

image La cérémonie s’est tenue dans la cour du Sdis 68 en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le préfet du Haut-Rhin Laurent Touvet, le député et président du conseil d’administration du Sdis 68 Eric Straumann, les sénateurs Catherine Troendlé et René Danesi, le maire de Colmar Gilbert Meyer, le directeur départemental et chef du corps départemental des sapeurs-pompiers, le colonel hors classe René Cellier, et le président de l’Union départementale des sapeurs-pompiers, le commandant Martin Klein.

Plus de 300 pompiers étaient également présents. Trois sapeurs-pompiers ont été distingués par la médaille de la sécurité intérieure au titre de leur participation aux colonnes de renfort lors de la campagne des feux de forêt en 2016 : le médecin-colonel Pierre Stockel, le capitaine Mickaël Mamprin et l’adjudant David Legrand. Consécutive-ment à une fuite de gaz suivie d’une explosion survenue à Altkirch, le 9 mars 2017, deux pompiers ont reçu des médailles de bronze pour acte de courage et dévouement : le lieutenant Guillaume Fuchs et le sergent Adeline Walter.

Dans le cadre de la même intervention, des lettres de félicitations ont été adressées à trois pompiers : l’adjudant-chef Dominique Heiligenstein, le sergent Germain Walter et le sapeur Erwan Tarnow. (...)

(L'Alsace du 26 juin 2017)


Lundi 19 Juin 2017

Législatives 2017/ Les Réactions du Haut-Rhin

image Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin, présidente des Républicains du Haut-Rhin :
« L’incertitude était grande. Ce soir dans le Haut-Rhin, la victoire est belle ; tous les Républicains encore en lice ont été élus ou réélus. Grâce à leur authenticité, à leurs compétences et à leur détermination à représenter L’Alsace dans cette nouvelle Assemblée.
Ils s’inscriront dans une opposition certes constructive, mais défendront nos valeurs et les couleurs de L’Alsace ! »

(L'Alsace du 19 juin 2017)


Lundi 19 Juin 2017

Législatives 2017/ Les Réactions du Haut-Rhin

image Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin, présidente des Républicains du Haut-Rhin :
« L’incertitude était grande. Ce soir dans le Haut-Rhin, la victoire est belle ; tous les Républicains encore en lice ont été élus ou réélus. Grâce à leur authenticité, à leurs compétences et à leur détermination à représenter L’Alsace dans cette nouvelle Assemblée.
Ils s’inscriront dans une opposition certes constructive, mais défendront nos valeurs et les couleurs de L’Alsace ! »

(L'Alsace du 19 juin 2017)


Lundi 19 Juin 2017

Altkirch-Saint-Louis : Reitzer conquiert un septième mandat

image Avec 55,15 % des suffrages, Jean-Luc Reitzer conserve son fauteuil de député. En ballottage défavorable, il a retourné la tendance face au candidat LREM Patrick Striby.

Ce n’était de loin pas gagné pour le député sortant de la 3e circonscription du Haut-Rhin (Altkirch Saint-Louis), que beaucoup voyaient déjà battu, victime du « dégagisme » ambiant. On s’attendait au mieux à un résultat serré pour ce deuxième tour entre le candidat des « marcheurs », le Huninguois Patrick Striby, qui avait viré en tête une semaine avant, avec 31,84 % des suffrages, devançant de 789 voix Jean-Luc Reitzer (LR-UDI) avec 29,78 %.

Contre toute attente, le maire d’Altkirch s’est adjugé hier une victoire nette et confortable, avec 55,15 % des suffrages. Il devance son concurrent de 3 510 voix. Il a non seulement refait son retard, mais bondi aussi de 11 000 à bien plus de 18 000 voix, alors que Patrick Striby progresse certes, mais ne totalise « que » quelque 15 000 voix. Les reports se sont clairement faits sur le sortant, même dans le canton de Saint-Louis : l’Altkirchois a 2 400 voix de plus qu’au premier tour, quand le Huninguois n’en a que quelque 800. L’abstention a progressé de quatre points, à 42,66 %. (...)

(L'Alsace du 19 juin 2017)


Vendredi 16 Juin 2017

Les grands élus pour REitzer

Dans un mail envoyé mercredi après-midi à notre journal, plusieurs élus annoncent soutenir le député sortant Jean-Luc Reitzer (LR-UDI) au second tour des élections législatives de la 3e circonscription Altkirch-Saint-Louis. Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin et maire de Ranspach-le-Bas ; Christèle Willer, conseillère régionale et maire de Buschwiller ; Pascale Schmidiger, vice-présidente du conseil départemental ; Max Delmond, conseiller départemental et maire de Folgensbourg ; Jean-Marc Deichtmann, maire de Huningue et président de l’Amicale des maires du canton de Saint-Louis/Huningue ; Alain Girny, président de Saint-Louis agglomération Alsace Trois frontières, rappelant que « Jean-Luc Reitzer a été de tous les combats, ceux pour les travailleurs frontaliers, pour le rétablissement du droit d’option, contre la remise en cause du statut particulier de l’EuroAirport, contre la réforme territoriale avec notre Alsace sacrifiée par la majorité socialiste, à laquelle appartenait Emmanuel Macron ! »
Autre soutien apporté mercredi à Jean-Luc Reitzer, celui du sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre et ancien maire de Mulhouse, Jean-Marie Bockel.

Enfin, hier, matin, les conseillers départementaux du canton d’Altkirch, Sabine Drexler et Nicolas Jander, le conseiller départemental du canton de Masevaux, Rémy With, ainsi que Laurent Wendlinger, conseiller régional apportent leur soutien au député sortant : « Face à la technostructure parisienne, il nous faut un député fort, expérimenté et immédiatement opérationnel pour défendre les dossiers sensibles de notre territoire, comme par exemple l’hôpital d’Altkirch. Car sans député fort, pas de Sundgau fort. »

(L'Alsace du 16 juin 2017)


Lundi 12 Juin 2017

DIEFMATTEN Regroupement officiel des CPI

image De nombreux sapeurs-pompiers, ainsi que des élus, ont assisté à la cérémonie d’officialisation du regroupement des centres de première intervention (CPI) de Diefmatten et de Gildwiller-Hecken-Falkwiller, samedi.

C’est sous un soleil de plomb que s’est déroulée, samedi après-midi, la cérémonie d’officialisation du regroupement des centres de première intervention (CPI) de Diefmatten et de Gildwiller-Hecken-Falkwiller, orchestrée avec un soin minutieux et ponctuée par la musique de la fanfare d’Altkirch.

Cet événement, qui a rassemblé gradés, non-gradés, vétérans et jeunes sapeurs-pompiers, a été l’occasion de décorer trois soldats du feu et d’en promouvoir quatre autres, en présence de nombreux élus : autour de Claude Gentzbittel, président du Sivom et maire de Hecken, le sénateur René Danési, Catherine Troendlé (...)

Créé en 1971, le corps intercommunal de Gildwiller-Falkwiller-Hecken a connu deux chefs de corps : le lieutenant Jean-Pierre Boeglen jusqu’en 2000 puis l’adjudant-chef Sylvain Schnoebelen jusqu’à la fusion avec Diefmatten. Créé en 1972, le CPI de Diefmatten en a connu cinq : le lieutenant Jean Didierlaurent, le lieutenant Raymond Gross, le sergent Aloïse Jung, le caporal-chef Guy Richert et depuis 2009 l’adjudant-chef, avec à ses côtés l’adjudant-chef Sylvain Schnoebelen en tant qu’adjoint.

'...) Les CPI de Diefmatten-Falkwiller-Gildwiller-Hecken, de Burnhaupt-le-Haut et Burnhaupt-le-Bas, de la Vallée du Soultzbach, de Heimsbrunn, de Bernwiller, d’Hagenbach et de Schweighouse, ainsi que des JSP de ces différents CPI ont été au garde-à-vous tout le long de la cérémonie, marquant ainsi la rigueur exigée par le port de l’uniforme de ces hommes et femmes qui vouent leur vie pour en sauver d’autres.

Malheureusement, quelques-uns ont dû quitter les rangs, victimes de la chaleur.

(L'Alsace du 12 juin 2017)


Jeudi 8 Juin 2017

Huningue - Santé

image Interpellée par Jean-Luc Deichtmann, le maire de Huningue, sur la désertification médicale annoncée à Huningue, le sénateur Catherine Troendlé a rappelé être intervenue, dès le 7 février dernier, auprès de Marisol Touraine, alors Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, pour attirer son attention sur le fait qu’une ville de 7000 habitants allait se retrouver privée de la présence de médecins généralistes.

La sénatrice a relancé ce dossier auprès de la nouvelle Ministre des Solidarités et de la Santé en l’informant du lancement d’une pétition par les deux pharmaciens huninguois, pétition que la sénatrice a signée. Ces derniers proposent des pistes de réflexion afin d’attirer de nouveaux médecins notamment par la régionalisation des diplômes.

« Une réelle et sérieuse réforme est à mener » souligne Catherine Troendlé. D’autant que la « médecine de proximité assurée pour tous a bien été délaissée ces dernières années. Une large réflexion est donc à mener sans tarder, au regard des départs en retraite de nombreux praticiens à l’horizon des prochaines années. »

(DNA du 8 juin 2017)



Mercredi 7 Juin 2017

Pour Catherine Troendlé, « pas de blanc-seing au nouveau président »

Présidente de LR 68, la sénatrice Catherine Troendlé défend le multipartisme. Avec des élus qui « votent selon leurs convictions et l’intérêt du pays ».

Vous présidez la fédération LR du Haut-Rhin et vous êtes membre du bureau politique à Paris. Comment voyez-vous ces législatives ?

Pour la femme de droite que je suis, je vois ces élections à l’aune de mes convictions et des valeurs que je partage avec les membres des Républicains. Il existe en France, comme dans tous les autres pays, une multiplicité de partis politique, plus ou moins structurés. Ils portent des projets dans lesquels les électeurs peuvent se retrouver.

La République en marche prône le ni droite, ni gauche…

Cela n’a pas de sens, c’est un argument électoral. Car tout parlementaire, de droite ou de gauche, est prêt à voter des textes structurants pour le pays, que le gouvernement soit de droite ou de gauche. Pour autant, le parlementaire doit avoir son libre arbitre, et doit pouvoir tenir compte de ses convictions et des électeurs qu’il représente. Par exemple, tout ce qui est sociétal créé des clivages. On peut être d’accord sur la protection des couples homosexuels, mais être en désaccord avec le principe de filiation. Ce n’est pas du sectarisme, mais une vision différente de la société.

Emmanuel Macron a presque tué le PS. C’est au tour de LR ?

D’abord le PS n’est pas mort et des collègues réfléchissent à son devenir. Chez les Républicains, il y a un noyau dur et c’est autour de ce noyau dur que nous allons nous reconstruire, avec des convictions et un esprit de famille.

Vous croyez dans la déferlante Macron des sondages ?

J’ai été surprise par le vote des Français de l’étranger, d’autant qu’en Suisse, la sortante Claudine Schmid a fait un beau travail. Y aura-t-il une vague Macron ? J’ai l’impression d’une adhésion des électeurs qui veulent apporter une majorité au président. Mais attention au blanc-seing qui lui serait donné. Chacun doit s’y retrouver.

Trois responsables LR ont accepté de devenir ministres. Les approuvez-vous ?

J’ai été particulièrement choquée de ce choix, car nous avions tous combattu certaines propositions du projet Macron, comme les mesures fiscales et l’augmentation de la CSG. Ils sont obligés de soutenir une politique qu’ils ont combattue hier. Où sont les convictions ? L’électeur doit comprendre que pour le défendre, il lui faut pouvoir compter sur des députés droits dans leurs bottes. Eux seuls pourront améliorer certains projets. Il ne s’agit pas d’être Macron ou Hollando-compatible, mais de tenir compte de l’intérêt du pays. Si on est d’accord, on vote, si l’on n’est pas d’accord, on propose autre chose.

Cette vague va-t-elle submerger l’Alsace ?

Nous avons de nombreux parlementaires bien implantés et des candidats qui ont déjà fait leurs preuves. J’ai le sentiment que les électeurs se porteront sur des candidats qu’ils connaissent.

L’accord LR-UDI semble fissuré ?

Le comportement équivoque de l’UDI 68 et de son président Jean-Marie Bockel me met mal à l’aise. Puisque l’UDI dit vouloir présenter des candidats là où il n’y a pas de sortants, pourquoi avoir ciblé Raphaël Schellenberger dans la 4e , mais ni Jacques Cattin (2e ), ni Olivier Becht (5e ) ? Je me pose la question du report des voix au second tour. S’agit-il d’affaiblir notre candidat pour en soutenir un autre ? Michel Sordi s’est battu pour la Centrale de Fessenheim. Son travail ne doit pas être galvaudé.

Et l’Alsace, qu’en pensez-vous ?

La dernière fois que nous nous étions réunis entre élus de la Majorité alsacienne à Paris, nous étions tombés d’accord, après des échanges rudes, pour un rapprochement du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. L’Alsace aurait un statut juridique propre et des compétences déléguées par la région. Max Delmond fait déjà un formidable travail à la tête de l’Alsace Destination Tourisme. Et l’Adira, qui s’occupe d’économie, fonctionne très bien. Il ne faut plus attendre…

(L'Alsace du 7 juin 2017)


Jeudi 1er Juin 2017

Huningue : Une pétition contre la désertification médicale

image Les deux pharmacies de Huningue ont lancé une pétition pour alerter les pouvoirs publics sur les pénuries de médecins. Y compris à Huningue, toujours privée de généralistes depuis le mois d’avril.

les pharmacies de Huningue ont lancé une pétition pour sensibiliser les pouvoirs publics à la problématique de la désertification médicale. PHOTO DNA - Jean-Francois OTT
les pharmacies de Huningue ont lancé une pétition pour sensibiliser les pouvoirs publics à la problématique de la désertification médicale. PHOTO DNA - Jean-Francois OTT

Depuis le 1er avril, la ville de Huningue et ses 7000 habitants est privée de médecins généralistes. Pour l’instant, aucune solution ne semble en vue malgré les tentatives tous azimuts déployées par la municipalité, et le paradoxe de cette ville à forte densité de population pourtant privée de médecins semble s’installer dans le temps. « Nous avons contacté des cabinets de recrutement, il y a bien des médecins disponibles, mais sortis des grands centres urbains ou du sud, on a du mal à susciter un engouement pour les autres régions », déplore le maire de Huningue, Jean-Marc Deichtmann, qui pointe du doigt un défaut d’image et de reconnaissance qui affecte notamment le sud du Haut-Rhin. Mais pas que… « Force est de constater qu’il nous faut mieux vendre nos territoires, et cela ne concerne pas que l’échelle de la commune ! »

350 signatures en une semaine

Pour appuyer la démarche de la commune et alerter les pouvoirs publics, en particulier nationaux, sur les déserts médicaux et la pénurie de médecins telle que la connaît désormais Huningue, les deux pharmaciens de la commune, Jérôme Haby et Marianne Frisch ont lancé une pétition, en début de semaine dernière, qui a déjà recueilli 350 signatures. (...)

(DNA du 1er juin 2017)