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Mercredi 26 Avril 2017

Election présidentielle / Ranspach-le-Bas : Fillon largement en tête

A Ranspach-le-Bas dans le Pays des Trois Frontières, le fief de la sénatrice Catherine Troendlé qui est restée fidèle à François Fillon, ce dernier arrive largement en tête avec 193 voix sur 426 suffrages exprimés.
Marine le Pen arrive en seconde position avec 106 suffrages. Macron recueille 60 voix, tandis que les gauches sont quasi-inexistantes...

(L'Alsace du 23 avril 2017)


Mercredi 26 Avril 2017

Préidentielles/Réactions

• Catherine Troendlé, sénatrice (LR) et maire de Ranspach-le-Bas :

« Avec Jean-Luc Reitzer et René Danesi, nous avons pu faire comprendre que le projet de François Fillon est le seul susceptible de sortir la France de l’ornière dans laquelle elle se trouve aujourd’hui. Il fallait avoir la foi, les militants se sont battus jusqu’au bout. Marine Le Pen arrive en deuxième position (avec 106 voix) mais ce n’est pas franchement une surprise. De façon générale, l’Alsace, et plus particulièrement le Sundgau, est une terre de droite.
Le résultat de dimanche laisse entrevoir une bonne perspective en vue des législatives. Il faut maintenant se concentrer là-dessus et transformer l’essai. En ce qui concerne le deuxième tour, je n’ai aucune consigne de vote à apporter pour l’heure. Il faut des garanties avant d’envisager de reporter ses voix sur Emmanuel Macron. Son projet n’est pas suffisamment solide, faire simplement barrage à Marine Le Pen n’est pas suffisant. »

(L'Alsace 26 avril 2017)


Dimanche 16 Avril 2017

Ranspach-le-Bas - Vie associative Une médaille départementale pour Simone Greder

image C’est au col d’un visage emblématique de la vie associative de la commune qu’a été épinglée la médaille de la vie associative du Haut-Rhin. Tous les orateurs, le sénateur et maire Catherine Troendlé, Pascale Schmidiger, vice-présidente du conseil départemental, et Robert Goepfert, maire honoraire, ont salué l’engagement sans faille dans le bénévolat déployé par Simone Gréder.

« Dévouée corps et âme »

Au lendemain d’une carrière professionnelle menée à l’ISL de Saint-Louis, Simone Gréder, mère comblée de Catherine Troendlé et Marcelle Schieb, grand-mère épanouiede Sophie, Marie, et Ophélie, encadre bénévolement depuis 2004 les cours de gymnastique au sein du Bel Age, une association dont elle préside les destinées depuis 2010.

« La récipiendaire est toujours là pour les autres, toujours présente aux côtés des autres. En cela, par cet esprit de solidarité, elle participe indéniablement à la vitalité de Ranspach-le-Bas » a notamment souligné, à l’heure des allocutions, Pascale Schmidiger avant de lui remettre médaille et diplôme, pleinement justifiés à en croire les membres de l’association et ses amis réunis pour l’occasion samedi dans la salle du Bel Age à Ranspach-le-Bas.

(DNA du 16 avril 2017)


Dimanche 16 Avril 2017

Cours d’histoire sur le terrain

image Sous la conduite de leurs professeurs Cédric Le Pohon, Amèle Labani, Nada Ioui et Paul-Bernard Munch, 36 élèves de 1re STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) du lycée Jean-Mermoz de Saint-Louis ont découvert Paris et ses hauts lieux institutionnels et culturels.

Prolongement des programmes scolaires, cette visite fut pour les jeunes une véritable leçon d’éducation civique grandeur nature. Le premier jour a été consacré à la visite du Palais du Luxembourg, sous la conduite de Paul-Bernard Munch, assistant parlementaire de la sénatrice Catherine Troendlé. À l’invitation du député Jean-Luc Reitzer, les élèves ont aussi découvert le Palais Bourbon qui abrite l’Assemblée nationale. Avec les premières lumières de la nuit, les élèves ont arpenté les Champs-Élysées. Le second jour, ils ont visité le Champ-de-Mars et l’incontournable Tour Eiffel, avant de se rendre au musée de l’Armée à l’hôtel national des Invalides et de terminer par la découverte des salons majestueux de l’hôtel de ville de Paris.

(L'Alsace du 16 avril 2017)


Mercredi 5 Avril 2017

Distinction : Denios Wiederkehr, chevalier dans l'Ordre national du Mérite

image Denis Wiederkehr a été fait chevalier dans l’ordre national du Mérite. La cérémonie a eu lieu dans son village d’Attenschwiller.

Depuis peu, le Haut-Rhin compte un chevalier de plus dans l’ordre national du Mérite : Denis Wiederkehr, maire d’Attenschwiller et vice-président de Saint-Louis agglomération. Nommé chevalier par décret présidentiel le 13 mai 2016, le récipiendaire en a reçu les insignes des mains d’un ami de longue date, Pascal Schultz, procureur général honoraire, vendredi dernier à l’hôtel Villa K à Saint-Louis.

Devant un aréopage imposant de plusieurs dizaines d’invités privés et élus de tous niveaux, Lionel Bastien, président de la section haut-rhinoise de l’ordre, a rappelé l’historique de cette haute distinction nationale créée en 1963 par le général de Gaulle, la deuxième après la Légion d’honneur.

La valeur du respect
« Ses objectifs sont de faire rayonner les valeurs morales par la référence permanente à la règle des trois C : citoyenneté, civisme et civilité » , a souligné Pascal Schultz, lui-même membre de l’ordre. Et d’ajouter : « La décoration confère avant tout à son titulaire des devoirs accrus d’acteur de la vie publique et de gardien des valeurs sociétales. Les compagnons de l’ordre national du Mérite doivent témoigner de la valeur du respect, comme vecteur du vivre ensemble. »

Porte du Sundgau
Né en 1951 à Mulhouse, Denis Wiederkehr exerce le métier de comptable et dirige, depuis 1969, le groupe ER Consultants à Saint-Louis. Élu au conseil municipal d’Attenschwiller, il en est devenu le premier magistrat en 1989. Outre ses fonctions de maire, Denis Wiederkehr fut, de 2008 à 2016, président de la communauté de communes de la Porte du Sundgau. Depuis la création de Saint-Louis agglomération, en janvier dernier, il en est l’un des vice-présidents. Pour clore la cérémonie, Pascal Schultz a honoré son ami Denis par ces mots : « Pour moi, très cher Denis, tu es une très belle personne dont notre société a besoin pour réaliser le lien social indispensable à notre pérennité par le don de soi. »

(L'Alsace du 2 avril 2017)


Mercredi 5 Avril 2017

Hésingue - Inauguration de la salle et de la place Grenade-sur-l’Adour

image Les communes de Hésingue et de Grenade-sur-l’Adour ont fêté leurs retrouvailles autour de leur histoire commune entamée lors de l’évacuation des Alsaciens dans les Landes en 1939. Deux espaces vivants de Hésingue scellent maintenant cette union.

La commune de Hésingue vient de partager et de prolonger, le week-end dernier, une partie de son histoire avec celle de Grenade-sur-l’Adour. Si les échanges entre les deux villes se reconduisent d’année en année, tant en Alsace que dans les Landes, durant ces trois derniers jours, deux temps forts, les inaugurations d’une salle et d’une place, ont souligné la force des liens créés depuis 1939, lors de l’évacuation des Alsaciens dans les Landes.


Une amitié indéfectible

Hier matin, au centre du village, le maire Gaston Latscha a rendu hommage à son prédécesseur, Roland Igersheim, et à son homologue landais, Jean Lamothe, aujourd’hui décédé : « Deux élus parmi les pères de notre jumelage», scellé en 1977. Depuis cet acte officiel, la complicité est restée vive entre les représentants des deux communes. Mais comment nourrir les mémoires à l’heure où « disparaissent les derniers témoins de notre histoire commune » ? La réponse de Hésingue se traduit aujourd’hui par la renaissance de la place baptisée “Grenade-sur-l’Adour”. Un lieu de vie, de souvenir mais aussi de reconnaissance et d’amitié. Un espace aéré et ouvert à toutes les générations que les élus ont pu finaliser grâce à des ententes et acquisitions menées en particulier avec les familles Gutknecht et Riss de Hésingue. En redonnant vie à cette place, au cœur historique du village, les Hésinguois ont aussi voulu rendre leur amitié pour les Grenadois « indéfectible ».

« Le relais se transmet »

De son côté, le maire de Grenade-sur-l’Adour, Pierre Dufourcq, s’est réjoui de faire partie, avec ses cinq adjoints et conseillers, de la « fête de famille ». Trois jours de réjouissance que le citoyen d’honneur de Hésingue a savourés même si le rythme approchait celui «d’un rallye sportif […] nous allons repartir épuisés, la tête bouillonnante et l’esthétique à reconstruire ».

Comme Gaston Latscha, il s’est félicité de voir les jeunes générations de Hésingue et de sa ville se rencontrer. Après un séjour à Grenade-sur-l’Adour, l’été dernier, d’un groupe de jeunes de Hésingue et des environs, cette année des adolescents grenadois passeront des vacances sous tipi à Hésingue. Car le relais se transmet à loisir entre les deux communes.

Des perspectives enrichissantes dans le cadre d’un jumelage toujours plus harmonieux. Pierre Dufourcq n’a pas manqué d’évoquer la situation de l’Europe, « depuis sept décennies en paix, une performance ! Mais notre vigilance doit rester éveillée ». À l’image de l’union consommée entre les deux communes, il a cité André Maurois : « Un mariage heureux est une longue conversation qui semble toujours trop brève.

(DNA 3 avril 2017)


Samedi 1er Avril 2017

ALLEMAGNE Le projet de péage adopté

La chambre haute du Parlement allemand a validé hier le projet controversé de péage automobile, qui affectera tout particulièrement les travailleurs frontaliers.

Après la chambre basse – le Bundestag – la semaine dernière, c’est la chambre haute du Parlement allemand – le Bundesrat – qui a donné son feu vert, hier, au projet de péage automobile, dont l’application ne devrait pas avoir lieu avant 2019. Il prévoit l’instauration d’une taxe sur les 13 000 kilomètres d’autoroutes et les 39 000 kilomètres de routes fédérales.

Jusqu’à 130 € par an
Son montant variera en fonction de la taille et des performances environnementales du moteur, pour atteindre 67 € en moyenne et 130 € maximum par an. Les automobilistes allemands se verront toutefois exemptés de taxe automobile à hauteur du péage routier payé annuellement. Pour les automobilistes étrangers, redevables du péage seulement sur les autoroutes, sont en plus prévus des forfaits de courte durée : entre 2,50 et 25 € pour dix jours, entre 7 et 50 € pour deux mois.

En guise de vignette, c’est la plaque d’immatriculation du véhicule qui permettra aux autorités de contrôler que cette taxe a été acquittée par les automobilistes.

Ce projet de longue haleine, cheval de bataille des conservateurs bavarois de la CSU, alliés de la CDU de la chancelière Angela Merkel et membres, avec le parti social-démocrate (SPD), de la coalition gouvernementale, avait fait l’objet d’une passe d’armes avec la Commission européenne, qui le jugeait « discriminatoire » à l’encontre des automobilistes étrangers.

Début décembre, Berlin a accepté de réviser sa copie, en abaissant notamment le prix des tarifs de courte durée. Plusieurs pays limitrophes continuent néanmoins à le juger discriminatoire et non conforme aux règles européennes, en particulier l’Autriche, pour qui le projet amendé représente le danger d’un préjudice massif pour les automobilistes ne résidant pas en Allemagne.

Vienne a d’ailleurs aussitôt réagi hier, en annonçant un prochain dépôt de plainte devant la Cour de justice de l’Union européenne. Ce « péage allemand pour étrangers » est une « discrimination basée sur la natio-nalité » , a accusé le ministre des Transports. La Belgique et les Pays-Bas ont également émis des critiques.

En Allemagne, Winfried Hermann, ministre des Transports (Verts) du Bade-Wurtemberg, a dénoncé un « péage pour les étrangers » , qui n’est, selon lui, « pas un bon signal pour l’Europe ».

Une mesure « discriminatoire »

De ce côté-ci du Rhin, Catherine Troendle, sénatrice du Haut-Rhin et présidente du groupe d’amitié France-Allemagne du sénat, a elle aussi dénoncé une « mesure hautement discriminatoire » , dont seront victimes plus de 30 000 travailleurs frontaliers français.
Selon elle, « l’offre relativement faible en matière de transport collectif transfrontalier, notamment en milieu rural, ne permettra pas à ces salariés de renoncer à l’utilisation de leur véhicule personnel ».
Plus globalement, la sénatrice regrette « une mise à mal » des liens unissant la France et l’Allemagne.

(L'Alsace du 1er avril 2017)


Samedi 1er Avril 2017

CIO : le coup de pouce de l’agglo

Sur demande d’une conseillère, Alain Girny est revenu sur la décision du rectorat de maintenir le CIO de Saint-Louis-Altkirch, qui était menacé de fermeture comme d’autres sites haut-rhinois.
« Si le CIO se maintient, c’est parce que Saint-Louis agglomération s’est engagé à prendre en charge le loyer de la structure qui est basée à Saint-Louis , fait-il remarquer. Ce qui représente 15 000 € annuels. Mais nous finançons ce loyer uniquement si le rectorat s’engage à laisser le personnel en place en permanence. Dans le cas contraire, il n’y aura pas de financement. »

"Il y a une différence entre antenne et permanence, ajoute Catherine Troendlé. Au départ, il était question de supprimer les antennes mais d’assurer des permanences, mais ça ne sert à rien de payer un loyer si le personnel n’est présent qu’à certaines heures… » L’agglomération attend donc une confirmation du rectorat pour que soit validé le principe de ce coup de pouce.

(L'Alsace du 1er avril 2017)