Archives des publications


Lundi 28 Octobre 2013

Hésingue/Le complexe en bonne voie

image Petit à petit, le complexe sportif et culturel de Hésingue prend forme. Lors d’une présentation aux élus et à la presse, Roland Igersheim, maire de Hésingue, et Jean-Marie Martini, concepteur du projet, ont dévoilé les aspects architecturaux et pratiques du bâtiment.

Une partie sportive et une partie culturelle qui s’ajoutent au centre technique, le chantier en trois phases du nouveau complexe de Hésingue va s’achever en 2014. « Les futurs utilisateurs sont impatients », a affirmé Roland Igersheim, maire de Hésingue.

Le futur complexe sportif et culturel accueillera les activités des associations de la commune à partir de novembre/décembre 2014 selon les prévisions de l’architecte du projet, Jean-Marie Martini. Quelque 12 millions d’euros ont été investis dans le centre polyvalent. À cela s’ajoutent les 3 250 000 euros pour le centre technique, ce qui ramène le coût total du triptyque à près de 16 millions d’euros. Un investissement conséquent qui, comme l’a souligné Roland Igersheim, favorise l’essor économique de la région. Toutefois, il n’a pas caché son inquiétude pour les investissements futurs, conséquence, selon lui, d’un désengagement de l’État.

(...)

Quant à Catherine Troendlé, sénateur, elle a noté que ce projet répondait à l’exigence, pour les maires, d’être aussi bien visionnaires que gestionnaires. En fin d’année prochaine, le complexe sportif et culturel de Hésingue aura revêtu son habit final de zinc-titane.

(L'Alsace du 27 octobre 2013)


Lundi 28 Octobre 2013

Niffer/Niff'Arts

image L’exposition bisannuelle Niff’Art a lieu tous les deux ans. Elle rassemble une vingtaine d’artistes locaux. Les moyens d’expression, les techniques, les supports sont divers.

Francis Greder , un habitué, pratique la sculpture. Certaines de ces réalisations ont attiré l’œil de Gérard. En effet, il a repéré les sculptures de motos. L’artiste a trouvé son inspiration après l’ouverture du musée de la moto à Bantzenheim. Gérard n’est pas en reste car il identifie les composants des motos, Terrot, Harley Davidson, présentées : des rouages, des chaînes, des fers à chevaux, des poulies, des tisonniers et même des forces, paire de ciseaux servant à tondre les moutons.

À côté de ce stand, on trouve celui d’Agnès Gros. Elle peint, mais elle travaille également le métal. Elle se sert de bois flotté du Rhin comme support pour ses réalisations. Plus loin, Josiane Kammerlocher expose ses céramiques dont des photophores particulièrement réussis puisque près de la moitié de la surface de chaque pièce est constituée de dizaines de ronds laissant traverser la lumière.

D’autres exposants sont venus en famille comme Agnès Heitz et ses filles. La mère réalise des aquarelles en y incluant de l’encre de Chine. Caroline et Julia exposent au côté de leur mère chacune dans leur domaine de prédilection. L’une travaille sur la prise de vue et l’autre sur les arts plastiques.

La session Niff’Art 2013 est un bon cru et les artistes donnent déjà rendez-vous en 2015.

(DNA du 28 octobre 2013)


Dimanche 27 Octobre 2013

Permis de conduire/premiers secours

Dans notre « Point du jour » du 24 octobre intitulé Catherine secouriste , nous informions que la sénatrice-maire de Ranspach-le-Bas, Catherine Troendlé a été nommée rapporteur d’une proposition de loi concernant l’obtention du permis de conduire. À l’épreuve théorique sur la connaissance du code et celle pratique de la conduite, elle propose en effet l’obligation supplémentaire d’une formation aux… premiers secours. Un de nos fidèles lecteurs, Joseph Groll, de Saint-Louis Neuweg, nous écrit pour ajouter que cette mesure existe déjà à deux pas de chez nous.

« Suite à votre joint du jour, j’ai aussitôt appelé Catherine Troendlé pour l’encourager dans ce sens et lui signaler que chez nos voisins allemands, toute demande de permis de conduire doit être accompagnée d’une attestation de participation à des séances de secourisme. Sans cela, il n’est pas possible de passer les épreuves pratiques et théoriques. »

(L'Alsace du 27 octobre 2013)


Jeudi 24 Octobre 2013

Point du jour/Catherine secouriste

Bientôt « boire ou conduire » ne suffira plus.

Le chameau qui conduit devra aussi connaître les gestes d’urgence. Car Catherine Troendlé veut mettre des secouristes au volant.

La sénatrice-maire de Ranspach-le-Bas a été nommée rapporteur d’une proposition de loi ajoutant une troisième épreuve pour l’obtention du permis de conduire.

À l’épreuve théorique sur la connaissance du code et celle pratique de la conduite, elle propose en effet l’obligation supplémentaire d’une formation aux… premiers secours.

Et que voilà une idée pour notre permis de conduire !

Offrir aux témoins d’un événement malheureux, aux automobilistes sur la scène d’un accident, les capacités à faire le geste d’urgence plutôt que rester simples spectateurs (quand ce n’est pas petits voyeurs), peut s’avérer vital pour les malheureuses victimes.

Il n’y a rien de trop quand il s’agit d’épauler saint Christophe, le patron des voyageurs et des automobilistes qui a beaucoup à faire encore sur nos routes.

Alors, une formation aux premiers secours, pourquoi pas ?

Reste une question : ce complément de formation (s’il était accepté par nos élus) vaudra-t-il pour les seuls futurs candidats au permis de conduire ou concernera-t-il tous les automobilistes ?

En clair, ira-t-on jusqu’à rappeler les seniors et tous les autres à l’école de conduite comme on rappelle une voiture pour vice de forme chez le concessionnaire ?

Auquel cas, il conviendrait d’y mettre la forme.

Que le rapporteur de loi, la Grande Catherine, joue la marraine de son permis et paye de sa personne en mettant une dose d’humour et de glamour dans la communication.

On a tous en mémoire les spots sexy de publicité du top model Adriana Carembeu pour la Croix-Rouge.

Et on aimerait voir Catherine Troendlé à son tour sur le terrain nous charmer et nous initier aux gestes de base : nous guider dans le massage cardiaque, nous faire prendre la position latérale de sécurité, nous enseigner le bon usage d’un défibrillateur et la reconnaissance des signes de détresse vitale, nous former à la technique de ventilation artificielle.

Ah ! Le bouche-à-bouche… De mauvaises langues avancent que la technique ne serait plus en odeur de sainteté. Déjà pour des questions d’hygiène.

Pour ma part, je compte sur le… bouche à oreille pour informer la Grande Catherine que j’ai pour habitude les bains de bouche avec « Mundspülung Salbei » du Dr Hauschka.

Au cas où…

Jean-Lou

(L'Alsace du 24 octobre 2013)


Mardi 22 Octobre 2013

Saint-Louis/Electricité et chaleur vertes

image On n’inaugure pas tous les jours une centrale biomasse pour alimenter le réseau de chaleur de la ville. Aussi, hier à Saint-Louis, l’événement était à la hauteur de l’investissement, en courage politique, en temps, en savoir-faire et en euros, de la Ville de Saint-Louis et d’EBM Thermique, qui ont porté ce projet.

La nouvelle centrale biomasse qui alimente le réseau de chaleur de la ville de Saint-Louis est unique en France, conçue avec des techniques qui lui permettent d’avoir un rendement énergétique très élevé. Elle est exploitée, après avoir été planifiée, réalisée et financée, par EBM Thermique, filiale d’EBM. Cette centrale valorise, par condensation, la chaleur des fumées de combustion et permet de substituer des quantités conséquentes d’énergie fossile et ainsi de réduire les émissions de CO2 de 9000 tonnes par an. Ce qui n’est pas rien. Elle produit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 10 000 foyers.
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(L'Alsace du 19 Octobre 2013)


Lundi 21 Octobre 2013

Frontaliers/mobilisation massive

image On n’est pas des vaches à lait », « n’est pas des pigeons » : la colère des frontaliers a résonné hier durant deux heures, et malgré une forte pluie, dans les rues de Saint-Louis.

Venus de tout le Haut-Rhin et affiliés ou non à des fédérations, ils ont tenu à marquer leur opposition au projet gouvernemental de suppression de leur droit de choisir librement leur organisme d’assurance maladie. Une décision qui devrait se faire par décret, « sans passer par l’Assemblée, ni le Sénat », a déploré Charles Flory, président du CPTFE (Comité de protection des travailleurs frontaliers européens) d’Ensisheim, qui a harangué les manifestants avant le défilé.

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Parmi les élus venus en soutien : le député-maire d’Altkirch Jean-Luc Reitzer, la sénatrice-maire de Ranspach-le-Bas (près de Saint-Louis), Catherine Troendlé, et le conseiller général du Haut-Rhin Max Delmond. « Si nous sommes venus aujourd’hui, c’est pour rappeler notre engagement, pour pérenniser la liberté de votre choix », a lancé Jean-Luc Reitzer, qui a notamment organisé une pétition rassemblant près de 12 000 signatures en faveur du libre choix.
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(DNA du 21 octobre 2013)


Lundi 21 Octobre 2013

Saint-Louis/grosse manif pour le droit d'option

image Combien étaient-ils ? 1 800 à 2 000, selon les sources. Les frontaliers qui ont défilé dans les rues de Saint-Louis pour défendre le maintien du droit d’option après 2014 étaient en tout cas nombreux, tout comme ceux des manifestations jumelles, à Pontarlier et Annemasse.
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Car la fin du droit d’option, cela veut dire que les frontaliers ne pourront plus choisir une caisse privée en France et se verront imposer la CMU. « Avec des cotisations qui seront doublées voire triplées selon les cas » , souligne Roland, qui travaille chez Huntsman à Bâle. Il fait partie du collectif Les frontaliers ou bien ? et distribuait des chocolats en plus des chasubles, le tout dans un esprit bon enfant. « C’était notre souhait. Marquer notre présence » , confirme Isabelle Thuring, qui appartient au même collectif. Et martèle : « La fin brutale du droit d’option est une très mauvaise solution. » Elle propose « la création d’assurances labélisées, solidaires et responsables, la perception d’une taxe sur les cotisations de 1 à 1,5 % qui apporterait chaque année environ 100 millions à l’État »…

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Des élus étaient présents, comme le député Jean-Luc Reitzer, qui a lancé une pétition pour le maintien du droit d’option. Il a notamment dénoncé une réforme qui est « une aberration économie et sociale » et fustigé le gouvernement qui veut passer par décret pour éviter le débat parlementaire. À ses côtés, le député Francis Hillmeyer, ou encore la sénatrice Catherine Troendlé et le conseiller général Max Delmond.
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(L'Alsace du 21 Octobre 2013)


Dimanche 20 Octobre 2013

Premiers secours : Troendlé désignée rapporteur de loi

La sénatrice UMP du Haut-Rhin, Catherine Troendlé, a été nommée rapporteur de la proposition de loi visant à instituer une formation pratique aux gestes de premiers secours dans la préparation du permis de conduire.

Catherine Troendlé présente une proposition de loi qui propose de créer un article nouveau dans le code de la route, précisant que le permis de conduire est obtenu après avoir satisfait à trois épreuves : une épreuve théorique, une épreuve pratique et une seconde épreuve pratique, sanctionnant une formation aux premiers secours.

(L'Alsace du 20 Octobre 2013)


Jeudi 17 Octobre 2013

Rail/Au moins deux liaisons de trains Corail Paris-Mulhouse « garanties pour l’avenir »

Relayant la demande du Collectif d’associations d’usagers de la ligne Corail Paris-Troyes-Belfort-Mulhouse pour le maintien du terminus de la ligne à Mulhouse et pour la mise en œuvre d’un programme de modernisation de la ligne, Catherine Troendlé, sénatrice UMP du Haut-Rhin, a communiqué hier la réponse que vient de lui faire le ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier.

Dans son courrier, ce dernier indique qu’un service à hauteur de neuf allers-retours entre Paris et Troyes, dont deux prolongés jusqu’à Mulhouse, « peut d’ores et déjà être garanti pour l’avenir ». Parallèlement, un programme de rénovation de l’infrastructure est engagé au moins jusqu’en 2015 sur le réseau, rappelle-t-il, comme sur le matériel roulant. Dans l’attente de la livraison des nouveaux matériels, « le service de transport sera adapté pour tenir compte à la fois de la réalisation des travaux sur la voie et la gestion d’un parc de locomotives thermiques en bout de vie ».

(L'Alsace du 17 octobre 2013)


Lundi 14 Octobre 2013

Mission commune d'information sur l'avenir de l'organisation décentralisée de la République

Catherine Troendlé (sénatrice UMP, Haut-Rhin) a participé aux travaux de la Mission commune d'information sur l'avenir de l'organisation décentralisée de la République qui a rendu son rapport mardi. La mission propose la création de huit à neuf grandes régions.

« Une piste intéressante » pour la parlementaire alsacienne. L'ancien conseiller régional Stéphane Bourhis ne partage pas du tout le même avis sur un « rapport désincarné » et sur une proposition qui « renvoie aux pires heures de la planification ». Sa collègue de l'UMP appréciera, tout comme le coprésident de la mission, l'UMP Jean-Claude Gaudin. « La vraie décentralisation ne peut pas passer par la disparition des identités et structures régionales », estime le conseiller municipal UMP de Hoenheim et secrétaire départemental adjoint de l'UMP 67.

(DNA du 14 Octobre 2013)


Lundi 14 Octobre 2013

Hirsingue/réaction en chaine

image Alors que la vente aux enchères de l'entreprise Virtuose doit se dérouler cet après-midi, élus, habitants, délégués syndicaux, entrepreneurs se sont mobilisés hier après-midi (et ce matin encore) afin que le projet de société Emmanuel-Lang ne soit pas sacrifié à la liquidation judiciaire.
(...)
Hier, la mobilisation avait justement pour objet qu'un tel destin ne se produise pas à Hirsingue : « nous avons besoin de cette entreprise, de ces emplois, de ces machines qui ne doivent pas partir en Inde ou au Pakistan », lançait Fouad Bouchaouir, attaché parlementaire du député Jean-Luc Reitzer, qui s'exprimait aussi au nom du député Michel Sordi et de la sénatrice Catherine Troendlé.
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(DNA du 10 octobre 2013)


Dimanche 13 Octobre 2013

Au Parlement/Collectivités : Troendlé défend la souplesse

La sénatrice UMP du Haut-Rhin Catherine Troendlé, intervenant dans le cadre de la « Mission sur l’avenir de l’organisation décentralisée de la République », a suggéré « plus de souplesse dans la répartition des missions entre État, Régions, Départements, intercommunalités et communes ».

Elle a aussi « salué le principe d’une intercommunalité qui doit s’apparenter davantage à une coopérative et dont les compétences doivent rester optionnelles. »
« Permettre aux élus de décider librement et ensemble des compétences à mettre en œuvre pour l’intercommunalité est gage d’une véritable efficacité » , selon elle

(L'Alsace du 13 octobre 2013)


Dimanche 13 Octobre 2013

La semaine parlementaire/Décentralisation

Catherine Troendlé (sénatrice UMP, Haut-Rhin) a fait partie de la Mission commune d'information sur l'avenir de l'organisation décentralisée de la République qui a présenté son rapport le 8 octobre.

« La création de huit à neuf grandes Régions, avec des compétences spécifiques et stratégiques sur le plan territorial, assorties de conseils départementaux en charge uniquement de missions de proximité » est « une piste intéressante » pour la parlementaire alsacienne.

(DNA du 13 Octobre 2013)


Jeudi 10 Octobre 2013

Saint-Louis : du renfort à la police

image Au 31 décembre prochain, la circonscription de police de Saint-Louis/Huningue verra les effectifs policiers renforcés de cinq fonctionnaires, parmi lesquels un capitaine et deux fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application.

La nouvelle vient d’être confirmée officiellement à Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin. Accompagnée par Jean-Marie Zoellé et Jean-Luc Deichtmann, maires de Saint-Louis et de Huningue, elle avait été reçue par le conseiller chargé de la police au cabinet du ministre de l’Intérieur, le 21 juin dernier, afin d’aborder la situation des effectifs de la circonscription de police de Saint-Louis/Huningue.

(L'Alsace du 10 octobre 2013)


Mardi 8 Octobre 2013

Helfrantzkirch/Bénédiction de l'église

image La présence parmi les fidèles de Mgr Vincent Dollmann, l’enfant de Kœtzingue, était un événement particulier pour les paroissiens de Helfrantzkirch en ce dernier dimanche de septembre. La bénédiction inaugurale du lieu de culte a précédé une grand-messe solennelle animée par la musique des sapeurs-pompiers du village et les chorales de Helfrantzkirch, Kappelen et Stetten réunies.

La ferveur était palpable parmi les fidèles venus en grand nombre, de près ou de loin. Durant l’homélie de l’évêque alsacien, ils ont été particulièrement sensibles à son charisme.

À l’issue de la cérémonie, André Kopfhammer, président du conseil de fabrique a remercié la municipalité, tous les artisans, les bénévoles, les donateurs ainsi que l’association pour la Sauvegarde du patrimoine qui, tous, ont contribué à la réussite de la rénovation d’un édifice possédant à l’intérieur de ses murs des joyaux patrimoniaux.

Après l’office, c’est en procession et au son de la musique, que la foule des fidèles s’est rendue vers l’abri nouvellement construit qui abritera l’ancestrale pompe à bras restaurée par les sapeurs-pompiers et devait aussi être inauguré et bénie. Enfin, l’inauguration de la chaufferie collective qui entrera sous peu en fonction a été le point d’orgue de cette journée mémorable.

Yves Tschamber, maire, a retracé les grandes lignes de ce chantier considérable pour une petite commune et ses habitants. Dans sa globalité, le coût du projet s’élève à 1 771 000 €.

(L'Alsace du 8 octobre 2013)


Samedi 5 Octobre 2013

Travailleurs frontaliers : Pour ou contre le libre choix

La fin du libre choix de l’assurance-maladie pour les travailleurs frontaliers continue d’alimenter l’actualité. Jean-Luc Reitzer vient de sortir un nouveau numéro du Magazine du député, le 18e depuis ses débuts, le premier dans la toute nouvelle circonscription d’Altkirch-Saint-Louis. Il y lance une pétition afin de sensibiliser la population à ce qu’il appelle « une menace pour l’emploi ».

« C’est le seul moyen que nous avons de nous faire entendre, affirme-t-il. La pétition ne fait pas concurrence à d’autres manifestations. » Jean-Luc Reitzer dénonce la manière utilisée « par le gouvernement pour ne pas passer par la voix législative. Par décret, le Parlement n’a pas son mot à dire. C’est un passage en force. Cette pétition doit faire revenir le gouvernement sur sa décision ». Le député d’Altkirch-Saint-Louis a créé un collectif avec ses collègues parlementaires du Haut-Rhin, mais aussi ceux du Doubs, du Jura et du Territoire de Belfort. Au total, 35 parlementaires relayeront la pétition dans leur circonscription. « Tous se basent sur la même pétition du "député des frontaliers", comme on m’appelle à Paris », souligne Jean-Luc Reitzer.

Les pétitions à l’Élysée

La semaine dernière, lui et Catherine Troendlé, sénateur, ont rencontré Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie et des finances. « On a dénoncé un rapport qui est à charge contre les frontaliers. Si les frontaliers doivent cotiser (6 % sur le salaire de référence CMU entre le 31 mai 2014 et le 30 juin 2015 et 8 % après), c’est autant d’argent qui n’alimentera plus l’économie locale : 13 millions d’euros par an. Et les travailleurs frontaliers sont des chômeurs en moins pour notre pays. Tout cela, le gouvernement l’a complètement occulté. Nous, les parlementaires, nous récusons l’essence même de ce rapport à charge. » Jean-Luc Reitzer lance donc un appel à la solidarité. « On envisage d’apporter toutes les pétitions à l’Élysée. J’irai avec Jean-Luc Johaneck [le président du Comité de défense des travailleurs frontaliers du Haut-Rhin]. Notre rôle est de défendre notre région. »

Un appel du pied à la sénatrice Patricia Schillinger (PS) qui, d’après Jean-Luc Reitzer, « ne fait pas preuve de courage. Elle est elle-même ancien travailleur frontalier. Elle devrait être sensible au problème. C’est un appel au bon sens que je lance. Un appel à la solidarité qui dépasse le clivage politique. »

Patricia Schillinger ne souhaite pas répondre aux « attaques » de Jean-Luc Reitzer : « J’expliquerai ma position lors de la grande réunion de Jean-Luc Johaneck. » Mais quelle est sa position en tant qu’ex-travailleur frontalier ? « Je trouve que le choix du gouvernement est un très bon choix. Il faut faire attention à ce que les frontaliers sont en train de faire. »

(L'Alsace du 5 octobre 2013)


Samedi 5 Octobre 2013

Porte de'Alsace /La première communauté de communes alsacienne a fêté ses 20 ans

image La communauté de communes de la Porte d’Alsace (CCPA) a célébré ses vingt ans d’existence samedi à Dannemarie. Une fête placée sous le signe de la jeunesse et une belle occasion de dresser le bilan de ces deux décennies d’actions mutualisées.

Vingt ans déjà ! Vingt ans que les élus de la région de Dannemarie travaillent main dans la main pour donner tout son sens à un slogan : « faire mieux et plus ensemble ». Début 93, le canton donnait naissance à l’une des premières communautés de communes de France – et toute première d’Alsace – créée sur les bases du Sivom, qui réunissait jusqu’alors les syndicats du collège, des ordures ménagères et de la maison forestière. Année après année, la Porte d’Alsace n’a cessé d’élargir son champ d’actions, de l’environnement au développement économique et touristique en passant par la culture et les services à l’enfance-jeunesse, son vrai « cœur de métier ».

Les bases étaient solides et équilibrées

« Si la CCPA a vécu sereinement toutes ces années, tout en se développant harmonieusement pour en faire aujourd’hui l’une des plus importantes comcom du département, c’est que les bases de départ étaient solides, équilibrées et porteuses de vison d’avenir », a rappelé le président, Gérard Landemaine, lors de la grande fête organisée samedi dernier à l’occasion de l’inauguration du pôle enfance-jeunesse de Dannemarie (lire ci-dessous). Une fête aux petits oignons avec visite guidée, lâcher de ballons et autres animations pour petits et grands. Habitants, élus et anciens élus, partenaires institutionnels ou associatifs : beaucoup de monde avait fait le déplacement pour célébrer dignement ces 20 ans d’actions mutualisées autour du nouveau bâtiment, symbole d’une politique qui veut miser sur la jeunesse et la proximité pour « coller au plus près des besoins des communes ».
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Une collectivité au sens profond du terme

« Créer cette intercommunalité était loin d’être évident », se souvient également le conseiller général Rémy With, qui fut l’un des principaux acteurs de la création de la CCPA en 1992. « Oui, aujourd’hui, c’est une vraie PME. Mais qui reste une collectivité au sens profond du terme : elle assure un vrai service public. »

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(L'Alsace du 1er octobre 2013)


Mercredi 2 Octobre 2013

Wentzwiller/UN nouveau parvis pour l'église Saint Martin

image De nombreux pieds sont venus fouler la place devant l’église Saint-Martin et son nouveau parvis, tout en pierre naturelle et fleuri, à l’occasion de son inauguration. Parmi ces pieds, ceux de Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin, Philippe Richert, président du conseil régional, René Danési, un de ses vice-présidents et patron de l’amicale des maires du Haut-Rhin, Jean-Luc Reitzer, député de la circonscription, du conseiller général Max Delmond et d’autres élus du secteur. La raison de cette présence, outre l’inauguration, est peut-être aussi l’approche de la prochaine échéance électorale, les municipales au printemps.
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Place au parking

Rénovée dans les années 1980, l’église avait comme voisine une vieille ferme très délabrée que la commune avait rachetée en 2005. Comme elle était en trop mauvais état pour pouvoir être restaurée, elle a été démolie. Mais le mur de soutènement du cimetière entourant l’église, lui aussi, menaçait ruine. Les élus ont donc pris la décision de le démanteler et de le remplacer par un nouveau mur, faisant partie du nouveau parvis avec escalier en granit clair et un monte-charge pour les personnes à mobilité réduite. Le tout pour quelque 220 000 €, avec une participation financière de l’État et de Catherine Troendlé qui a puisé dans sa réserve parlementaire. Pour cela, Fernand Schmitt lui a promis une bise, geste amical qu’il a failli oublier dans la foulée…

Après lui, Max Delmond, Jean-Luc Reitzer et Philippe Richert ont fait l’éloge de ce nouveau parvis en particulier et de l’embellissement des villages alsaciens en général.

Reste à financer une dernière réalisation (pour le moment) : la transformation de la placette, où se trouvait l’ancienne ferme, en un parking digne de ce nom. Mais Philippe Richert, très attaché au cadre de vie dans les petites communes, a d’ores et déjà promis que le conseil régional se chargerait d’un tiers des frais d’aménagement. Ouf…

(L'Alsace du 2 octobre 2013)