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Jeudi 4 Août 2016

Soupçon de GPA d’un enfant né en Arménie : « avec son entrée en France, c’est la porte ouverte au non-respect des lois françaises ! »

Le Conseil d’Etat en ordonnant mercredi l’entrée en France d’un nourrisson né en Arménie relance la question de la légalisation de la GPA, un sujet extrêmement sensible en Europe et une pratique prohibée en France, à laquelle Madame Catherine TROENDLE, déléguée des Républicains à la Famille et aux questions de société, s’oppose dès ses débuts !

En effet, la question de la mise à disposition du corps des femmes (même non commerciale), pour l’assouvissement de la volonté personnelle de couples à procréer, ne peut et ne doit en rien se justifier. Les répercutions, tant physiques que psychologiques, autant pour la mère porteuse que pour l’enfant en devenir, sont, à l’heure actuelle, inquantifiables.

Le désir d’enfant, légitime au demeurant pour les couples, ne doit pas devenir un droit à l’enfant, sans limites de la dignité humaine et ceci, alors qu’il existe tant d’enfants en attente de parents pour les adopter, en Europe et dans le monde.

Ces comportements, comme le dernier en date, ne sont autres que la porte ouverte au non-respect de la législation française !
Plus que jamais déterminée, Catherine TROENDLE se refuse à « valider tout principe qui pourrait avoir des conséquences terribles dans le domaine de l’exploitation du corps de la femme et de l’enfant, lesquels ne seraient plus alors que de seuls objets de transaction ».



Mardi 2 Août 2016

Réunion du comité de suivi de l'état d'urgence

Au Sénat, le comité très restreint de suivi de l'état d'urgence s'est réuni ce matin au Palais du Luxembourg, afin de procéder successivement aux auditions du Ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et de deux vice-procureurs à la section antiterroriste du Parquet de Paris : M. Le Bris et Mme Bronstein.

Cette démarche très réactive du comité de suivi, dont Catherine Troendlé est membre, a permis « de faire le point sur les derniers attentats et la mise en œuvre à la fois des nouvelles techniques de renseignement et des nouvelles mesures pénales votées en juillet dernier sur la base du texte du Sénat, qui a fortement renforcé les dispositifs pour lutter contre le terrorisme ».

Selon le sénateur-maire de Ranspach-le-Bas, « elles contribuent déjà efficacement à déjouer des attentats et surtout à mettre en œuvre un suivi en temps réel pour les services du renseignement. Si le risque zéro n'existe pas, toutes mesures nécessaires à sa lutte doivent être mises en œuvre. »

La question de la place des instances de l'Islam de France dans la lutte contre la radicalisation a été largement abordée. Une fondation sera très rapidement créée pour empêcher le financement des mosquées par des fonds étrangers. Pour la formation des imams, le comité souhaitait « savoir si des mesures sont envisagées pour une formation non religieuse des imams : selon le ministre un référentiel est en cours d'élaboration avec le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) et le ministre a largement vanté les mérites des modules universitaires dispensés en Alsace, qu'il compte prendre en considération. »

Enfin, le comité de suivi a « demandé au ministre un document relatif à la vingtaine de mosquées et lieux qui ont été fermés. Le ministre s'est engagé à le transmettre rapidement, en assurant que d'autres fermetures auront lieu très rapidement. »

En ce qui concerne les élus, le ministre compte organiser une formation à leur adresse pour la lutte contre la radicalisation. Catherine Troendlé l’ai mis « en garde contre des organismes qui proposent des formations payantes aux élus ». Le ministre lui a assuré qu'il allait « s'en préoccuper », non sans réaffirmer que « c'est à l'État d'assurer cette formation. Des actions seront mises en œuvre et les sénateurs y seront largement associés ».
Catherine Troendlé a également vanté les mérites du dispositif mis en place par le Parquet du Haut-Rhin, lequel a organisé deux sessions d'informations à l'adresse de tous les partenaires associés à la lutte contre la radicalisation, dont les élus.

Au Sénat, « le comité de suivi de l'état d'urgence restera très vigilant quant à l'application des mesures de lutte contre le terrorisme et procédera à l'évolution de la législation si besoin, au retour des applications »