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Samedi 20 Décembre 2014

RD 419 : un diagnostc en vue

Le caractère particulièrement dangerogène de la RD 419 entre la sortie de Tagsdorf et Jettingen n’est plus à démontrer ! En moins de six semaines, deux nouvelles victimes sont à déplorer sur cet important axe routier sundgauvien.

Catherine Troendlé, Sénateur du Haut-Rhin, s’est adressée à l’ensemble des conseillers généraux du groupe de la majorité « Haute-Alsace », aux vice-présidents et président du Conseil général du Haut-Rhin.

Elle souhaite « trouver sans tarder des solutions afin d’éviter un nouveau drame sur cette route particulièrement fréquentée » et ne plus se voir répondre « que la seule alternative est l’intervention des forces de l’ordre avec la multiplication des contrôles de vitesse », car de facto « ce ne fait que détourner la circulation automobile vers la vallée du Hundsbach ».

Le sénateur-maire de Ranspach-le-Bas reste dans l’attente d’une réponse du président du Conseil général. Pour l’heure, Remy With, premier vice-président délégué, en charge des actions et des territoires, lui a répondu : il ne voit « aucun inconvénient à ce qu’un diagnostic soit diligenté par la Direction des Routes et des Transports (DRT) pour inventorier les points accidentogènes de la Hochistross et évaluer les mesures à prendre pour améliorer la sécurité des usagers »






Mercredi 17 Décembre 2014

Klaus Schüler, directeur fédéral exécutif de la CDU, au Sénat

Considéré comme le fin stratège des campagnes électorales menées par Angela Merkel, Klaus Schüler, directeur fédéral exécutif de la CDU, a été l’hôte, mercredi 16 décembre 2014 au Sénat, du petit-déjeuner-débat auquel étaient conviés les membres de la Commission des Affaires étrangères et de la Commission des Affaires européennes. Cette rencontre placée sous la présidence de Catherine Troendlé, Sénateur du Haut-Rhin, Vice-Présidente de la Commission des Lois du Sénat, était organisée en relation avec la Fondation Konrad Adenauer.

Au lendemain de la mise en garde de la France et ses « réformes insuffisantes » pointées par la chancelière Angela Mekel, la situation politique et économique en Allemagne et dans l'Union européenne, ainsi que la relation franco-allemande, ont trouvé toute leur actualité.

En entame des échanges, Catherine Troendlé a mis en avant « un pays qui a payé la réunification et connu l’effet de la crise brutalement, et dont le budget fédéral allemand sera en équilibre dès 2015 (pour la première fois depuis 1969) ». Il est vrai que l’économie allemande est aujourd’hui à un point d’équilibre (quasi plein emploi, équilibre budgétaire, excédent extérieur).

L’Allemagne doit cependant accumuler des actifs afin de faire face à un vieillissement de population que l’immigration ne compense pas. Par ailleurs, le salaire réel augmente à présent plus vite que la productivité (et le phénomène va être amplifié par la mise en place du salaire minimum en 2015) d’où un recul de la profitabilité. Même si la demande intérieure progressait plus vite en Allemagne, il n’est pas vérifié que ce soit les entreprises françaises qui en profitent.

Les différents intervenants se sont accordés pour reconnaître que l’Allemagne voit poindre ses propres risques : croissance potentielle affaiblie par le vieillissement démographique, concurrence à l’international, début d’une faible augmentation des inégalités, faibles gains de productivité, entre autre.

Enfin, "l’Allemagne pourrait accepter une politique d’investissements publics financés par l’Europe et une réduction des déficits plus lente dans les pays de la zone euro où ils sont encore élevés mais sous réserve de vraies réformes", selon Catherine Troendlé : "ce serait un bon compromis entre un soutien indirect à l’économie allemande et la réponse à la demande de grands pays de la zone euro


Mercredi 17 Décembre 2014

Le Sénateur Catherine Troendlé et le député Jean-Louis Christ écrivent au Ministre de l’Education nationale

Le Sénateur Catherine Troendlé et le député Jean-Louis Christ ne désarment pas face à la décision ministérielle annoncée ce mercredi 17 décembre de ne pas maintenir le Collège Reber de Sainte-Marie-aux-Mines dans une zone d’éducation prioritaire pour l’année 2015-2016 ! Les deux parlementaires viennent de s’adresser au Ministre de l’Education nationale afin Najat Vallaud-Belkacem reconsidère sa position.

« Cet établissement situé dans un pôle urbain isolé fait de lui le seul établissement de l’Académie, localisé en dehors des grands pôles urbains, qui bénéficie du classement Réseaux de réussite scolaire (RRS). Cette particularité ne devrait pas constituer un motif de sortie de Collège Reber du dispositif. Bien au contraire !

En effet, la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines a connu, ces dernières décennies, d’importantes mutations économiques, en perdant une partie de son tissu industriel, avec pour corollaire, une baisse de la démographie et une augmentation de la précarité et du nombre des demandeurs d’emplois à des niveaux supérieurs à la moyenne départementale.

Ce contexte défavorable n’altère en rien la volonté de l’ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux, administratifs et éducatifs de dynamiser ce territoire. Ainsi, en 2012, un Contrat Local de Santé a ainsi été mis en place afin de favoriser la réduction des inégalités d’accès à la prévention et aux soins dans la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines. Il a été complété par la mise en place d’un accueil d’urgence, la préparation d’un Contrat de Ville et l’installation d’une antenne de la maison des adolescents.

Dans ce contexte, il demeure vital que la Cité Scolaire, qui participe pleinement à l’attractivité de cette vallée, en demeurant un élément moteur et régulateur important du territoire, conserve les moyens qui lui sont alloués par son classement en zone d’éducation prioritaire ».


Vendredi 5 Décembre 2014

Rapport pour avis sur le budget « sécurité civile » 2015 présenté par son rapporteur Catherine Troendlé,

Le Sénat a débuté l’examen des missions budgétaires et des articles rattachés de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2015. Les sénateurs ont adopté le rapport pour avis sur le budget « sécurité civile » 2015 présenté par son rapporteur Catherine Troendlé, en séance au Sénat..

La première vice-présidente de la Commission des Lois a évoqué notamment deux grands chantiers portés par la sécurité civile.
En premier lieu, le nouveau système d’alerte et d’information des populations et les retards apportés au calendrier de sa mise en service. La loi du 17 mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité prévoyait l’achèvement du déploiement des sirènes de l’État fin 2015. En outre, le solde des 32 millions d’euros destiné au volet téléphonie mobile n’est pas programmé à ce jour : « Il s’agit d’un dispositif essentiel pour l’efficacité des secours et sa réalisation doit donc s’inscrire parmi les priorités du programme ».

Concernant le secours à victime et l’aide à personne - près des quatre cinquièmes de l’activité des sapeurs-pompiers en 2013 -, le comité de suivi et d’évaluation du référentiel commun SAMU/SDIS a engagé une réflexion qui s’appuie notamment sur la clarification des missions et la coopération des acteurs, la complémentarité des moyens humains et matériels, tant terrestres que héliportés. « Ces dysfonctionnements qui perdurent depuis de longues années affaiblissent la pertinence et la réactivité des secours et sont coûteux en moyens humains et financiers » précisa-t-elle à ses collègues, lors de la présentation de son rapport.

Enfin Catherine Troendlé s’est inquiétée de l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires, lequel recule régulièrement, même si cette désaffection s'est ralentie en 2013. Le sénateur-maire de Ranspach-le-Bas a souhaité connaître « les moyens mis en œuvre pour conforter le volontariat et consolider le modèle français de sécurité civile dont il est une composante essentielle »


Vendredi 5 Décembre 2014

Saint-Marie-aux-Mines/classement en REP (réseau d’éducation prioritaire) du collège Reber

Sollicitée par plusieurs élus, Catherine Troendlé, Sénateur du Haut-Rhin, s’est adressée à Jacques-Pierre Gougeon, Recteur de l’Académie de Strasbourg, afin d’attirer son attention sur le probable non classement en REP (réseau d’éducation prioritaire) du collège Reber à Sainte-Marie-Aux-Mines : « Si cet établissement scolaire devait ne pas être classé en REP, cela entraînera de lourdes conséquences sur son fonctionnement et la qualité de l’enseignement prodigué jusqu’à ce jour. »

Le sénateur-maire de Ranspach-le-Bas n’a pas manqué de lui rappeler que « Sainte-Marie-aux-Mines est un pôle urbain isolé et le collège Reber est le seul collège actuellement situé en dehors des grands pôles urbains qui bénéficie du classement « réseaux de réussite scolaire » (R.R.S.). » Par ailleurs, la vallée a connu, ces dernières décennies, de fortes modifications économiques en voyant progressivement disparaître son tissu industriel, avec pour conséquence une baisse sensible de la population. « En 2012, un contrat local de santé a été mis en place sur le secteur de Sainte-Marie-aux-Mines, une partie du diagnostic a révélé une forte proportion de personnes en situation de précarité supérieure à la moyenne régionale, des difficultés d’accès aux soins pour des questions financières, une augmentation de nombre de bénéficiaires RSA, un environnement socio-économique défavorable (chômage, pauvreté). »

Selon Catherine Troendlé, « si le collège Reber devait quitter le réseau d’école prioritaire entraînerait la sortie de ce cercle vertueux et stigmatiserait encore davantage la vallée. Les moyens actuels permettent d’atteindre une certaine réussite, mais sans eux, il est fort une craindre une rapide dégradation et l’instauration d’une politique d’évitement ».