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Jeudi 26 Avril 2012

Appel des Sénateurs gaullistes en faveur de Nicolas Sarkozy

"Au nom de l’Amicale Gaulliste du Sénat, Catherine Troendlé, André Reichardt, Gérard Larcher, Josselin de Rohan et Charles Guené, appellent au rassemblement autour de Nicolas Sarkozy le 6 mai.

Puisque ce vote des Français sera un acte d’espérance et de foi en la Nation, ils rappellent que deux voies s’offriront à eux : celle de l’effort et du courage ou celle du déni des réalités et de la facilité. Selon le choix qu’ils effectueront, la France verra son économie se redresser et renouer avec la croissance et la prospérité ou elle s’acheminera vers la stagnation et le déclin.

L’effort et le courage, Nicolas Sarkozy les incarne.

Le courage de diminuer la dépense publique pour permettre le désendettement et favoriser la compétitivité des entreprises, de réformer notre système de formation professionnelle en adaptant l’offre d’emploi à la demande, de favoriser nos exportations sans recourir à un protectionnisme aveugle. Le courage de porter des réformes courageuses : celles des retraites, des universités, de l’hôpital, la révision générale des politiques publiques, en contenant la dépense publique dans le budget. Nicolas Sarkozy a engagé la restauration de nos comptes publics et le rétablissement de notre économie. Il a préservé notre pacte social. Aujourd’hui, l’emploi, la formation des jeunes, la santé, la famille, sont au cœur des attentes de chaque Français. Ce sont les valeurs de solidarité et d’équité que nous portons, nous Gaullistes.

Les promesses de François Hollande de diminuer la dépense publique sont en trompe l’œil car elles entraîneront son augmentation massive : la retraite à 60 ans, l’embauche de 60 000 fonctionnaires, une progressivité démesurée de l’impôt sur le revenu, les 350 000 emplois aidés.

Son allié Mélenchon, en proposant de porter à 1.700 € par mois le SMIC, conduirait les PME à renoncer à toute embauche, alors que seule la compétitivité peut procurer de la richesse à partager et créer de l’emploi.

Le 6 mai prochain, quels qu’aient pu être leurs appréciations et leurs doutes, les Français doivent se rassembler pour barrer la route à la démagogie et aux chimères, en privilégiant le courage sur la démission, l’effort sur le relâchement, l’espoir sur le découragement.

Maintenant, c’est la France qui doit s’exprimer. C’est le choix que nous faisons en soutenant Nicolas Sarkozy."



Vendredi 13 Avril 2012

maintien du régime des droits de plantation

Par courrier en date du 5 janvier dernier, Catherine Troendlé, Sénateur du Haut-Rhin, avait appelé l’attention du Ministre de l’Agriculture de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire, sur le maintien du régime des droits de plantation.
La suppression du régime des droits de plantation a été décidée lors de la réforme de l'Organisation Commune de Marché vitivinicole, fin 2008, sur proposition de la Commission européenne, afin de favoriser une adaptation de l'offre en fonction des signaux du marché et de la demande.
Comme le rappelle dans sa réponse Bruno Le Maire, le Président de la République et le Gouvernement ont rappelé à plusieurs reprises leur attachement à la régulation des marchés agricoles : « Lors d'un déplacement viticole dans le Vaucluse, le 28 juillet 2011, le Président de la République a affirmé avec force son opposition à la suppression des droits de plantation, estimant que le maintien de ce dispositif était indispensable pour garantir la santé économique du secteur ».
Le Ministre a confirmé à Catherine Troendlé que « le Gouvernement est convaincu de l'importance d'instruments de régulation pour assurer aux agriculteurs un revenu décent et stable. A l'initiative des autorités françaises, la position commune franco-allemande, signée le 14 septembre 2010, place la régulation des marchés agricoles au cœur des négociations pour la future Politique agricole commune (PAC) ». C'est sur cette même ligne que la France a rallié quinze autres Etats membres, dont les principaux producteurs de vins : « Une lettre commune adressée au Commissaire européen à l'agriculture Dacian Ciolos, le 14 avril 2011, appelle ainsi la Commission européenne à prendre en compte, à l'occasion des prochaines échéances communautaires, l'opposition de ces Etats à la suppression des droits de plantation ».
Pour Bruno Le Maire, « le Gouvernement est en tout état de cause déterminé à poursuivre le combat engagé en faveur de la régulation, au service de la viticulture française et européenne, et reste pleinement mobilisé afin d'obtenir le maintien de ce régime dans le cadre des négociations qui s'engagent sur la PAC post 2013 ».