Dimanche 26 Juin 2011
Catherine Troendlé, auditeur à l'INHESJ
Par arrêté du Premier ministre en date du 16 juin 2011, Catherine Troendlé, Sénateur du Haut-Rhin, figure au nombre des auditeurs diplômés de la vingt-deuxième session nationale « Sécurité et justice » (2010-2011) de l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice.
Présidé par Catherine Troendlé, l’un des Groupes de diagnostic de sécurité a travaillé autour du principe de précaution et plus particulièrement sur ses incidences le plaçant sous l’angle : « volontarisme ou paralysie ? »
A la suite de catastrophes technologiques majeures survenues dans le dernier quart du XXème siècle – Seveso, Three Miles Island, Bophal, Tchernobyl – mettant en évidence la responsabilité de l’activité humaine, une prise de conscience internationale de la dégradation de l’environnement a conduit progressivement à l’émergence du « principe de précaution ».
L’inscription de ce principe dans plusieurs textes internationaux (Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone en 1985, Conférence de Rio et Traité de Maastricht en 1992) témoigne de la préoccupation des dirigeants face à des enjeux globaux, notamment écologiques.
Pour Catherine Troendlé, « ce principe destiné initialement aux autorités publiques en charge de garantir la protection de l’environnement s’est progressivement étendu au domaine de la santé, alors que, parallèlement, certains acteurs privés se le sont appropriés ».
Loin de considérer que le « principe de précaution » s’analyse comme un facteur de paralysie, ce Groupe de diagnostic de sécurité appréhende ce principe en tant que vecteur d’action qu’il convient de renforcer, à travers la mise en œuvre des cinq recommandations suivantes : « une meilleure définition du « principe de précaution », la création d’une instance chargée de déceler les risques nouveaux et de les instruire, une plus grande indépendance et transparence de l’expertise scientifique ainsi qu’une amélioration de la participation du public à la prise de décision et la mise en place d’un enseignement dédié à la culture du risque », comme le préconise in fine Catherine Troendlé.
Mercredi 22 Juin 2011
Utilisation des manuels d’histoire franco-allemands dans les établissements scolaires : un projet aboutiCatherine Troendlé, en sa qualité de Présidente du Groupe d’Amitié Sénatorial France-Allemagne, avait interpellé le Ministre de l’Education Nationale, sur l’utilisation de manuels d’histoire franco-allemands, dont le principe avait été initié dès 2003 par des jeunes gens réunis à Berlin, dans le cadre du Congrès des Associations franco-allemandes. Soulignant la grande portée symbolique et politique de ce projet, la Sénatrice du Haut-Rhin avait exprimé la crainte de voir son accomplissement remis en cause par la réforme des lycées intervenue en France, en 2009.
En effet, si les deux premiers tomes, respectivement dédiés aux élèves des Classes de Terminales, puis de Premières sont effectivement parus, Catherine Troendlé a interrogé le Ministre sur la publication du troisième tome attendu, destiné aux Classes de Secondes, afin de s’assurer que l’élaboration de celui-ci ne soit pas compromise.
Le Ministre l’a rassurée sur ce point, lui précisant que la parution de ce troisième tome, qui porterait sur la période allant de l’Antiquité au début du 19ème Siècle, était imminente. Il lui a indiqué qu’un compromis avait su être trouvé afin de prendre en compte les nouveaux programmes d’histoire en France et de réaliser les ajustements adéquats, au regard des programmes des différents Länder allemands.
Le Ministre a également conforté la perception de la Parlementaire qui s’était félicitée du résultat atteint pour ce manuel franco-allemand, révélant un juste équilibre entre les programmes français et allemands et dont le succès a très largement dépassé le seul public scolaire. Le changement à venir des Programmes de Premières et de Terminales ne pourra que raviver la vraie valeur ajoutée de ce projet, mené à bien, en dépit des difficultés et dans le total respect des engagements pris avec les partenaires allemands.
Mardi 21 Juin 2011
Catherine TROENDLE et le BilinguismeEn parallèle du débat qui vient d’être largement médiatisé autour de la problématique de l’enseignement bilingue en Alsace - qui est évidemment un vrai sujet -, je souhaiterais que ne soit pas oublié un autre problème tout aussi important, qui est celui de l’enseignement de la langue allemande dans les classes d’écoles primaires traditionnelles.
Pour tous les enfants, dont les parents n’ont pas fait le choix de les inscrire dans des classes bilingues (majorité des élèves, à ce jour), un enseignement en Allemand doit être dispensé dès le CP (Cours Préparatoire), à raison de trois heures par semaine.
Or, il s’avère que tous ces petits élèves n’en bénéficient pas de façon optimale, dans toutes les écoles primaires. Ce sont, à mon sens et sans polémique aucune, les sacrifiés du bilinguisme, enseignement paritaire sur lequel ont été concentrés tous les moyens.
Il est pourtant indispensable de rééquilibrer les moyens vers les classes traditionnelles et de permettre ainsi aux élèves entrant au Collège de disposer d’un bon niveau en Allemand, tel que ce fût encore le cas, il y a quelques années.
Les deux sujets doivent faire l’objet d’une même attention, car la finalité est identique : offrir aux jeunes de bonnes bases linguistiques, de nature à constituer un passeport vers un emploi, notamment Outre-Rhin.
La solution idéale serait sans doute de confondre tous les modes d’enseignement en primaire et en maternelle, en un seul dispositif qui serait celui, proposé à titre expérimental et qui préconise 1/3 d’enseignement en allemand et 2/3 d’enseignement en français.
Mardi 7 Juin 2011
EuroAirportEn réaction au dossier sur les menaces de déloca1isations à l’EuroAirport, publié dans l'édition de L'Alsace du 6 juillet 2011, la sénatrice du Haut-Rhin Catherine Troendlé (UMP) fait savoir que la visite du ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, prévue le 7 juin, était reportée d'une dizaine de jours. Aussi il est prématuré d'annoncer un arbitrage en faveur de l’application du droit du travail français dans les entreprises suisses du secteur suisse de l’aéroport.
Lors de la visite de François Fillon dans le Bas-Rhin lundi dernier, Philippe Richert, président du conseil régional et ministre en charge des Collectivités territoriales, et Catherine Troendlé ont attiré l’attention du Premier ministre sur ce dossier : une réponse rapide sera donnée aux entreprises, qui devrait plutôt aller dans le sens de l’apaisement : «François Fillon a compris l’enjeu, et les entreprises ont été entendues ». Les contacts entre les deux pays se sont multipliés ces derniers jours, Philippe Richert rencontrant notamment les ambassadeurs de France, à Berne, et de Suisse, à Paris. Le président de la Région Alsace accompagnera son collègue Laurent Wauquiez lors de son prochain déplacement à l’EuroAirport.